Danny Ayalon: N’attendez pas, stoppez l’Iran maintenant

Source: Maariv

« Nous n'avons pas le temps d'attendre pour voir les sanctions qui auront l'influence requise. Il faut agir maintenant pour freiner l'Iran », a déclaré Danny Ayalon, le vice ministre des Affaires étrangères, lors de la
Conférence de la Défense qui s'est tenue à Munich en présence des ministres des Affaires étrangères et de défense occidentaux.

Durant les pourparlers avec les dirigeants européens, Ayalon a expliqué que jusqu'à la fin de cette année, il existe encore une fenêtre d'opportunité à travers laquelle il est possible d’interrompre le programme nucléaire iranien. Par ailleurs, Ayalon les a incités à imposer l'embargo pétrolier sur l'Iran qui est censé entrer en vigueur en Juillet. Le vice-ministre des Affaires étrangères a également averti en déclarant: « Actuellement, le régime iranien constitue une menace, tout comme l’était Hitler dans les années trente ».

En outre, les responsables allemands ont également mis en garde contre "l'escalade verbale",  appelant à l'épuisement des négociations avec l'Iran. D’autre part, le ministre allemand de la Défense, "Thomas De Maizière", a refusé de répondre si l'Allemagne sera prête à défendre Israël en cas d'attaque. Puis il a expliqué: "l'application des sanctions débutera en Juillet, il faut donc profiter de cette occasion pour vérifier la volonté de l'Iran à changer sa position.».

Quant aux ministres des Affaires étrangères et de la Défense américains, "Hillary Clinton" et "Leon Panetta", ils  ont refusé au cours de leur première apparition commune lors de la conférence, d’aborder l'attaque éventuelle contre l'Iran. Par ailleurs, Panetta a également soutenu que l’Iran est la quatrième menace du point de vue d’importance parmi la liste des menaces qui pèsent sur les États-Unis, après l'Afghanistan, le terrorisme international et la Corée du Nord. De son côté, Clinton a déclaré en disant: « Nous avons imposé les sanctions les plus dures sur l'Iran jusqu’à maintenant, mais nous poursuivons les négociations ».