Israël, les Etats-Unis et l’Iran: avant la décision ?

Source: «Israël Hayom-Zalman Shoval

«Il n'y a rien de fixe, tout a changé», a dit Bouddha, et il semblerait que la politique étrangère américaine soit caractérisée par des changements immédiats ou inattendus ces jours, au moins à ce paraissent les choses par rapport à l'extérieur.

Il s’avère aussi que, même dans les questions qui nous sont relatives, il y a des fluctuations de paroles à un niveau élevé. Le secrétaire à la Défense Panetta  a déclaré au «Span Forum» il y a trois semaines son opposition à une opération militaire sur l'Iran. Expliquant que ce processus est infaisable et inefficace, il a déclenché de vives critiques à son encontre dans certains médias américains causant l’élévation du niveau de préoccupation dans l'organisation  politique et sécuritaire en Israël, et apparemment aussi, en Arabie Saoudite et aux émirats du pétrole (tout en causant une grande joie chez les Iraniens). Il faut aussi supposer que la Maison Blanche aussi était satisfaite pendant l’année électorale de la déclaration face à laquelle le public juif en Amérique ne peut pas rester indifférent.

Lorsque j'ai discuté avec un homme à l'administration de Washington et j’ai abordé avec lui le discours de Panetta, il a insisté sur le fait de me convaincre que cela ne reflète pas l'avis de l’administration, et qu’il n'était pas inclus dans le discours principal qu’il avait préparé auparavant.

En fait, peu de jours ont passé avant que le ministre de la Défense, lors de sa visite au Moyen-Orient, ne déclare que les Etats-Unis connaissent la gravité de l’évolution du programme nucléaire de l'Iran. Le chef d'état-major des États-Unis l’a soutenu en ajoutant que la préparation des Etats-Unis pour une option militaire a atteint un stade très avancé, « Si l’on décide de lancer une opération militaire, cela sera possible sans retardement ». Il parait que lorsque le Ministre de la Défense Barak a rencontré la semaine dernière le président Obama, il s’est présenté à un homme prêt. Il n'est pas clair si l’ancienne déclaration de Panetta exprime son opinion personnelle ou bien une ambiance particulière répandue dans le Pentagone depuis le mandat de son prédécesseur, Gates, mais Israël ne peut être satisfait de cette transition en aucune façon, et à juste titre, en conséquence, son attitude commence à être comprise ».