Le crash d’un petit drone israélien sur les territoires libanais
Source: «Le site de nouvelles NFC- Idan Joseph »
« La mystérieuse disparition d'un avion de surveillance israélien sans pilote, qui a disparu de l'écran radar du bataillon français de la FINUL au sud Liban sur le site libanais " Daily Star", a soulevé une hypothèse que le Hezbollah a trouvé un moyen de brouiller les drones de l'armée israélienne de manière électronique et les désactiver.
D’autre part, des informations circulent depuis des années sur l'expérience du Hezbollah dans ce domaine, et à en croire ces nouvelles, il est probable que cette fois-ci, il soit arrivé à utiliser des moyens pour perturber le transfert d'informations entre l'avion sans pilote et la station de contrôle terrestre qui le maitrise. Jusqu'à maintenant, il n'y a aucune confirmation que le Hezbollah ait réussi à acquérir les connaissances permettant de perturber et détruire les drones de surveillance israéliens, mais il y a sans doute une guerre électronique secrète très sophistiquée en cours, et celle-ci joue un rôle important et fatidique dans la bataille à venir entre le Hezbollah et Israël.
Un drone pour des besoins de renseignements
Selon les nouvelles, le bataillon français de la FINUL a découvert, le 29 Octobre pendant les heures de l'après-midi, le passage d’un avion au dessus de Bint Jbeil. Les traces électroniques sur l’écran du radar de l'avion ont prouvé qu’il s’agit d'un drone de renseignements, l’un des dizaines qui survolent régulièrement chaque semaine l'espace aérien libanais. La force française a suivi le drone jusqu’à son arrivée à la zone de "Wadi al-Hjayr", une zone boisée cahoteuse, à l’est des villages de Ghandouriyeh et Froun, puis a soudainement disparu des écrans radar.
La FINUL a également appelé l'armée libanaise, et ensemble, elles ont commencé des opérations de recherche dans la zone de Wadi al Hjayr, mais n'ont rien trouvé. Il y a également des nouvelles non confirmées selon lesquelles d’autres forces de recherche, ne figurant pas parmi la FINUL ou l'armée libanaise, ont ensuite organisé une recherche dans cette région.
Un autre drone est arrivé à la région
En outre, des nouvelles non confirmées ont affirmé qu’un autre drone israélien et est arrivé dans la région après la disparition du premier avion, peut-être pour rechercher l'avion disparu. Il n'y a aucune confirmation par les sources israéliennes de cette nouvelle. Si cette nouvelle est vraie, il est probable que le drone ait subi une défaillance technique et se soit écrasé, et pas nécessairement intercepté, bien qu'il n’y ait pas de débris dans la région. Il n’existe pas d’incident similaire connu dans le passé concernant un drone qui se soit écrasé à cause de problèmes techniques, mais on sait qu'un certain nombre de drones ont été descendus dans le passé par des coups de feu. Il n'est également pas clair comment la FINUL et l'armée libanaise ont exécuté les recherches- par un cardage complet ou de manière exacte. Quant à la FINUL, au moment où un incident est signalé, la responsabilité est transférée à l'armée libanaise, qui dirige l'enquête et les opérations de recherche sur le terrain.
De plus, les vols israéliens sont exécutés sur le territoire libanais par des drones et des avions à réaction. Il est difficile de suivre les drones en raison de leur petite taille et de la haute altitude à laquelle ils survolent. Toutefois, selon les nouvelles, la FINUL et l'armée libanaise n’ont pas de problème à les suivre par radar et même à déterminer le type de drone.
Les messages sans fil interceptés en 1997
Israël utilise des drones pour des missions de surveillances et de renseignement au Liban depuis la guerre du Galilée en 1982. En août, le secrétaire général du Hezbollah [sayyed] "Hassan Nasrallah" a révélé dans le milieu des années 90 que le Hezbollah a trouvé un moyen d'intercepter les informations transmises par les drones aux stations de contrôle et de surveillance en Israël. A cette époque, la diffusion des drones n’était pas cryptée, ce qui a permis au Hezbollah d’intercepter facilement ces informations. Selon [Sayyed] «Nasrallah», cela a permis à son organisation de recueillir des informations de renseignement conduisant à l'embuscade meurtrière de l'équipage de commandos dans la ville maritimes d’Ansariyah en Septembre 1997, tuant alors 12 soldats. Israël a commencé à crypter les informations transmises immédiatement après l'incident, après avoir découvert que le Hezbollah a réussi à intercepter les messages sans fil.
Depuis l'incident d'Octobre 29, pendant lequel on a revendiqué qu’un drone israélien s'est écrasé sur le territoire du Liban, la FINUL estime que c’est le Hezbollah qui a abattu l'avion sans pilote, par la guerre électronique ».
Comments