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folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 14 années
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Source: «Israël Hayom, Boaz Bismuth »

«Le Parti islamique en Tunisie «Al Nahda (la Renaissance) », n’attend pas les résultats officiels à apparaître aujourd'hui pour l'annonce de sa victoire aux élections. Mais il s’est précipité pour répandre son estimation primaire, qui dit qu'il a gagné au moins 40% du soutien des électeurs. Au même jour où le Président Ben Ali s’est échappé et que le dirigeant islamique Rachid Ghannouchi est retourné en quelques jours, on écrivait sur les murs.

Rashid Ghannouchi est aujourd’hui le nouvel homme fort de la Tunisie. L’homme qui honore le président Gamal Abdel Nasser et le partisan enthousiaste de la révolution de Khomeyni en Iran n’a pas dû avoir à attendre l'élection pour s'annoncer comme victorieux. Le scénario du printemps des peuples arabes était écrit à l'avance. Les citoyens de la Tunisie ont congédié un tyran. Et puisque les élections libres sont venues très tôt, une nation qui n’a pas connu d'élections libres depuis l'indépendance en 1956, le choix était simple, le vote pour la religion. C'est à leurs yeux un engagement certain.

La Tunisie est un état qui a réussi particulièrement dans la construction d'une classe moyenne solide avec la meilleure position des femmes parmi les 22 états de la Ligue arabe. Le Club Med a toujours été plein de vie, et des milliers de touristes ont jailli vers l'état libéral arabe qui est aussi devenu un paradis pour les touristes, «pieux», du golfe Persique.

J'ai été en Tunisie il y a quelques semaines, et j'ai vu de mes propres yeux qu’après la révolution,  la Tunisie renferme un plus grand nombre d’hommes barbus et de femmes aux cheveux couverts. De plus, les mosquées sont pleines et les sermons dans les mosquées deviennent de plus en plus extrêmes. Tout ce qui a été interdit Ben Ali s’est transformé aujourd'hui en la dernière mode. Les élections d'avant-hier ne sont qu’un sceau sur le chemin de l'islamisation adopté par l'état. Quiconque prétend le contraire ne dit que ce qu’il aimerait croire. Et ceux qui écrivent au sujet d’ «Al Nahda » comme étant un parti «modéré» refusent aussi de voir la vérité. Comparés aux Salafistes auxquels on n’a pas permis de rivaliser, nous pouvons affirmer qu’ « Al Nahda » est modéré, mais vous devriez faire attention à la dualité de la langue du parti : d’une part ils parlent du modèle turc, mais ils rêvent d'autre part du modèle iranien, le parti a également reçu des fonds de la part de Qatar et de l'Iran de manière indirecte.

En revanche, le Conseil révolutionnaire en Libye déclare l'application de la loi religieuse dans l'Etat. Et soudain, Washington, Paris et Londres annoncent leur préoccupation envers les droits humains dans l'État. Eux qui ont bombardé hier (hier vraiment) pour libérer le peuple des griffes d'un tyran, sont devenus tout à coup intéressés par le sort des femmes de la Libye, conformément aux nouvelles concisions religieuses.
La grande question aujourd'hui est : Est-ce que personne à Washington n’a lu la carte? Si le président Obama, qui a encouragé par ses discours ce qui se passe aujourd'hui, ne se rend pas compte que c'est la seule option dans le rythme des événements qui ne peuvent pas être contrôlés. Et est-ce que quelqu’un doute que le scénario de la Tunisie peut se produire en Egypte aussi?

Un grand expert de l'islam en Europe, Bedwan Dubray, a demandé hier de  montrer que la nouvelle loi en Libye basée sur la loi religieuse, exprime en fait la confidentialité des tribus le maintien de la nouvelle Libye. «Il y a beaucoup d'éléments qu’on ne connait toujours pas en Libye et qui ne nous poussent pas vraiment à être optimistes», dit-il. « Nous devons, en Occident, cesser de croire que nous allons réussir à développer ces peuples conformément à nos normes ». Et il n'est pas clair jusqu’à maintenant si Obama a compris.
Pendant ce temps, les résultats de l'élection des Tunisiens résidant à l'étranger, en Europe en particulier, ont révélé qu’1,1 millions d'électeurs (dont 600 mille en France) ont donné la moitié des sièges alloués dans l'Assemblée constituante aux Tunisie vivant à l’étranger, au Parti d’ « Al Nahda » (la renaissance) islamique. Vive l'intégration en Europe ...

Je me suis assis dans la période récente un après-midi près d’un diplomate occidental de haut rang servant dans un pays arabe, et je lui ai demandé: Que sera l’état du printemps des peuples arabes, il a répondu: « Il sera mauvais » Et ensuite? «Il sera pire », a-t-il ajouté.


 

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