Tout au long de ces années le lieu de Gilad Shalit était connu ... Pourquoi Israël est-il trompé?
Source: «Le site de Tik Debka »
«Maintenant, après quelques jours seulement du retour du sergent major Gilad Shalit, le 18/10, quelques réalités ont commencé à émerger, et ces réalités étaient connues tout le temps, mais elles ont été bloquées par une machine sophistiquée de relations publiques qui a transformé la bataille pour le libérer en une bataille qui cache délibérément la situation réelle vécue par Gilad Shalit.
Ainsi, une nouvelle situation a été créée et s’est poursuivie pour cinq ans et demi, pendant lesquelles Israël n’a pas été le seul à avoir été trompé, mais aussi l'opinion publique mondiale, par des situations et des images incorrectes.
Voici cinq points principaux:
1 - Pendant cinq ans et demi de prison, le lieu de Shalit était connu. Le colonel Ronen Cohen, chef de la section du terrorisme aux renseignements militaires, a formulé cela avec prudence, quand un état considérable de colère est apparu sur son visage et dans ses gestes, pendant qu’il déterminait de façon décisive qu’« il tenait un bout du fil ».
2 - Gilad Shalit n'était pas dans un trou noir sous le sol privé de lumière, mais comme l’ont déclaré les sources de renseignements de Tik Debka, il se trouvait dans un bâtiment de plusieurs étages au centre de la ville de Gaza. D’autre part, Noam Shalit et sa famille ont exposé une position qui suggère une question (Comment est-ce que la grande et puissante armée était incapable de libérer un seul soldat? Et comment est-ce que les renseignements israéliens ont échoué à détecter son lieu d’emprisonnement ?
Six cycles de recrutement israéliens ont témoigné l’apprentissage des soldats israéliens à se soumettre aux doutes dont chacun d’entre eux a été touché, que l'armée israélienne et les renseignements militaires constituent un échec quand il s'agit de la vie d’un seul jeune homme, et l'état ne montre aucune intention de faire quoi que ce soit pour libérer les soldats qu’il envoie au front. La réalité était différente ... C'est le prix national très élevé payé par Israël en échange de Shalit.
Ainsi toutes les estimations faites par l’armée ont montré que les forces qui allaient attaquer ne réussiraient pas à atteindre Shalit avant qu’un de ses ravisseurs ne le tue. Même la dissimulation de cette vérité au peuple, a permis à la famille Shalit et au siège de la lutte pour sa libération, via le bureau des relations publiques à Tel Aviv dirigé par Danny Cohen et Ronnie Raymond, de faire un lien de propagande éternel entre Ron Arad et Gilad Shalit. En fait, ce lien n’avait aucune fondation. Gilad Shalit n'était pas du tout Ron Arad, et n'était pas sur le point de devenir Ron Arad, même une seule fois. Il s’agissait d’une duperie concise et claire, qui a violé, piétiné et insulté la mémoire de Ron Arad et son sacrifice personnel - le repos sur son âme.
3- Jeudi soir, le 20/10, Noam Shalit a admis que Gilad a vécu des conditions difficiles pendant les cinq ou six premiers mois de sa capture, puis ces conditions se sont améliorées. En d'autres termes, cinq ans ou moins ... Parmi cinq ans et quatre mois qu'il a passés en captivité, Gilad vivait dans des conditions raisonnables, au cours desquelles il pouvait écouter la radio, regarder la télévision et utiliser l'ordinateur.
Il n'y a pas de controverse sur la question de savoir quel est l'état d’un homme qui a été enlevé et emprisonné, même pour une semaine, mais les descriptions qui causent la chair de poule, à propos d’un jeune languissant dans les ténèbres, ne sachant pas ce qui se passe avec lui ... Dans son état, sa famille, et le monde autour de lui, ainsi que les paroles dures qui ont conduit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à émettre une condamnation à mort pour Gilad Shalit, tout cela a attisé la sympathie nationale sur le sujet, mais en fait, cela était basée sur une désinformation délibérée qui ne se basait sur aucun fondement.
4 – Ce n’est pas seulement la famille de Shalit qui a utilisé une méthode d'informations trompeuses. Ainsi ce qu’a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le jeudi, 13/10 lors de la réunion du gouvernement qui a ratifié l’accord Shalit, et lors de la conférence de presse après la réunion, comme si après un mois, la fenêtre d'opportunité pour la libération de Shalit serait fermée, soit en Novembre 2011, et que Gilad serait englouti dans les ténèbres de l'éternel que personne ne connaitrait son destin, tout comme personne ne connait à ce jour quel est le sort de Ron Arad, tout cela a été d’une extrême vulgarité (soap opéra) propre aux leadership politiques qui ont tenté de nous exposer la chose.
Depuis le 14 Juillet, c'est-à-dire il y a quatre mois, quand Benjamin Netanyahu a reçu un document officiel de la part du Hamas, portant le numéro 147-2011, et comprenant une offre décrite comme (finale) par le Hamas pour la libération de Shalit, après deux documents précédents du Hamas rejetés par Israël. Ainsi il était clair tant à Jérusalem qu’à Gaza que Gilad Shalit sera de retour en Israël, même si les négociations avec le Hamas se poursuivraient pour une semaine, un mois ou plus.
5-Tous les titres et les descriptions dans les médias israéliens au sujet de qui a géré et comment a-t-il géré les négociations ont eu tort. Puisque le mécanisme qui a finalement conduit à la libération de Shalit a travaillé de cette manière: à El-Arish dans le nord du Sinaï, une organisation israélo – égyptienne a été formée au mois de Juillet pour la libération de Shalit, après que (Gershon Baskin) ait transféré le document final du Hamas. De plus, au siège de l'Autorité se trouvait David Maidan, l'émissaire du Premier ministre pour le dossier de Shalit. En revanche, il y avait trois généraux égyptiens: le général Nader Al Assar, l’expert de renseignements égyptiens en affaires israéliennes, le général Refaat Chahata, le vice-ministre des renseignements égyptiens, et le général de brigade Ahmed Abdel Khalek.
Cette organisation n'avait rien à faire avec les médiateurs ou les appareils secrets turcs, allemands et Qatariens, qui étaient liées pendant les phases précédentes des négociations. Tous les médiateurs ont été coupés des négociations qui se sont déplacées à une autre étape. Les détails qui ont été convenus à Al-Arish ont été transférés au nord à Jérusalem, au Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et au sud de l'Egypte au ministre des renseignements égyptien le général Mourad Muwafi.
Mais tandis que le bureau du Premier ministre à Jérusalem était la dernière étape de cette information, celles-ci se sont déplacées au Caire vers deux éléments: le chef des Frères musulmans égyptiens Mohammed Badih, et de là, après avoir été vu par la délégation aux États-Unis présente depuis les dernières semaines en permanence au Caire, et qui constitue un bureau de liaison entre Washington et les Frères musulmans.
Selon nos sources de renseignements, ce mécanisme a travaillé dans deux directions. La pression sur Israël et le Hamas pour faire des concessions nécessaires à la réalisation de la transaction de Shalit, et une entente confidentielle entre le conseil militaire et le chef des Frères musulmans égyptiens, qui ont obtenu un visa américain à l'égard du déplacement de la direction du Hamas, y compris la direction militaire, de Damas au Caire.
En d'autres termes, l'affaire Shalit a été permise, juste à cause de l'insurrection en Syrie contre le président Bachar al-Assad, où le plus grand rôle a été celui des Frères musulmans syriens, et le désir de Hamas d'échapper à Damas, afin qu’ils n’aient pas à lutter contre leur mouvement mère. Il n’existe pas ici de prétention de commandement, que ce soit pour Israël ou pour Hamas, mais c’est une politique consciente, qui s’oppose en même temps avec les intérêts israéliens et américains et les intérêts des renseignements militaires égyptiens, et les Frères musulmans en Egypte.
Ce fut la raison qui a poussé le site de Tik Debka depuis jeudi 13/10, le jour de la réunion du cabinet à Jérusalem pour la ratification de l'accord de Shalit, que le vrai prix élevé payé par Israël en échange de Shalit, n'est pas représenté dans la libération de 1027 terroristes, mais avec le consentement d'Israël par leur silence sur la coopération entre l'armée égyptienne, les Frères musulmans, et Washington. Donc la transaction a été formulée - sauf pour la menace latente du terrorisme - une autre pierre angulaire dans la construction du département islamique extrémiste fondé autour d’Israël. Un département non moins dangereux, mais peut-être même plus que la menace iranienne.
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