Aoun : Rien ne nous oblige à financer le TSL

Le chef du bloc du changement et de la réforme Michel Aoun a souligné que "l’opposition de son bloc au financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est une question de principe".
"Nous ne pouvons pas accepter de financer le TSL sans un accord entre nous et le Conseil de sécurité. Nous avons pris cette position indépendamment de la position d'autres partis politiques", a-t-il affirmé au quotidien Annahar.
Cependant, il a assuré que "sa position n’est pas contre la justice ou le TSL, mais qu’il s’oppose au financement car l’argent est dépensé illégalement".
Répondant sur une question sur son refus du financement du TSL après que le président du Conseil des ministres Nagib Mikati et le ministre des Finances Mohammad Safadi l'ont soutenu, le général Aoun a indiqué que "ces derniers violent les lois et la Constitution en soutenant le financement du TSL.
"Personne ne peut s’engager à respecter le financement illégal du TSL et l’imposer aux autres", a-t-il déclaré, en précisant que "ceci est un abus de pouvoir". "Rien ne nous oblige à financer le TSL", a-t-il conclu.
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