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Si j’etais à la place du Roi Abdallah

Si j’etais à la place du Roi Abdallah
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 14 années
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Israël Al Yawm - Eli Avidar

Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré, lors d'une réunion avec des universitaires de son pays: "Si j'étais israélien, j'aurais très peur, parce que l'avenir de la Jordanie et de la Palestine est plus clair et plus fort que celui d'Israël". En même temps, il a annoncé que la Jordanie ne sera pas une patrie de substitution pour les Palestiniens, et que la Jordanie possède une forte armée qui va préserver la nation. Et malgré la forte impression soulevée par cette déclaration, la menace surprenante du roi ne nous était pas adressée, mais était plutôt destinée à transmettre un message aux forces de l'opposition qui s'agitent à l'intérieur de la Jordanie elle-même.

Le roi Abdallah a adopté ces dernières années une habitude fixe: à chaque fois il veut se faire entendre attaquer Israël. Et cette fois, il a voulu transmettre un message aux Palestiniens en Jordanie, et les avertir qu'ils ont tort de croire qu'ils sont capables de susciter des troubles en Jordanie. Il a fait allusion à cela quand il a parlé d'une armée forte qui va préserver la nation. Comme d'habitude, Israël a toujours été une raison pour brandir l'arme. En fait, Israël est aussi un lien commun. Puisqu'Abdallah a voulu, par ses déclarations sévères unifier son peuple, qui constitue le pilier central de son royaume, autour de sa direction.

En vérité, si j'étais le roi Abdallah, je serais aujourd'hui hystérique. Puisque les Jordaniens qui étaient auparavant prêts à mourir pour son père, ne sont pas prêts à le défendre. Et ils se permettent des choses qui étaient inimaginables dans le passé. Ainsi, en Février dernier, les chefs de tribus en Jordanie ont envoyé une lettre à Abdullah. La lettre comprenait uniquement une demande au roi de retenir sa femme. Et des paroles dans les normes du Moyen-Orient du dépassement de toutes les lignes rouges. D'autre part, la personne normale en Jordanie, en Egypte ou en Arabie saoudite qui dit à son ami «retient ta femme», s'expose à un risque de réaction grave et violente. De plus, une autre périgée a été enregistrée dans la position du roi de Jordanie en Décembre 2010, quand les fans enthousiastes l'ont invité au cours d'un match de football dans la ligue à divorcer de sa femme.

L'insulte a eu lieu dans les deux cas, car lui et sa femme n'ont pas été conscients de la colère soulevée par son comportement ouvert de gaspillage, alors que les ressortissants du Royaume souffrent d'extrême pauvreté. En fait, la reine Rania brandit son origine palestinienne, et l'activité de son bureau à accorder aux citoyens d'origine palestinienne la nationalité jordanienne, n'a pas augmenté la popularité du roi et de sa femme chez l'élite de la Jordanie, de laquelle Abdallah est censé tirer l'essentiel de sa force.

Mais ce sont les problèmes intérieurs du roi. Nous ne sommes pas assis avec lui dans un stade sportif à Amman, et il n'est pas du tout nécessaire de se quereller avec lui, même s'il a essayé de bien mauvais goût à ce point d'utiliser Israël comme un bouc émissaire. D'un autre côté, nous ne devons entrer dans un état de panique et de symptômes d '"incidents du dernier temps maintenant" qui nous frappent à chaque fois que l'avis d'un leader arabe ou musulman se fixe à ouvrir sa bouche sur Israël, même si cette tendance se répand. Le Royaume de Jordanie reste encore un voisin modéré. Et Israël doit entretenir sa relation avec lui, mais ne doit certainement pas l'enlacer publiquement afin de ne pas permettre aux partis de l'opposition de blâmer l'administration. Cependant, l'avertissement d'Abdallah, dans le cas où témoigne de l'invincibilité de son régime, doit être un signe d'avertissement pour nous, puisque le roi vit une pression et une crise. Et notre voisin oriental pourrait aussi vivre des jours difficiles d'instabilité. Il ne nous est donc pas permis d'attiser l'incendie par notre comportement hâtif, mais il est important de se rappeler que nous ne l'avons pas allumé et que nous ne pouvons pas la contrôler. A cette étape, nous ne faisons que l'observer en se préparant.

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