La Turquie va intercepter des avions israéliens et les considérer comme hostiles
Source: Le site Walla - Amir Bouhbot
L'institution de sécurité israélienne a adressé une critique acerbe à Ankara après le rapport disant que les avions de combat israéliens seront considérés par l'armée turque comme hostiles. Ils ont determiné que la main droite ne sait pas ce que fait la main gauche, selon des sources dans l'institution de sécurité, c'est-à-dire dans l'armée turque qui coopère et a signé sur des offres énormes avec l'armée israélienne, «l'ennemi» et ses branches.
Une des sources a déclaré: «Avant l’opération du Plomb Durci, une énorme affaire estimée à 150 millions de dollars entre Al Off de la compagnie Albet et l’entreprise Alta pour équiper les avions turcs F-16 de systèmes de collecte d'informations», «et malgré les menaces codées, l'affaire est encore en exécution ».
En outre, le général résérviste de brigade et un des pilotes chevronnés de la Force aérienne, Ran Fikar, a déclaré que les déclarations turques portant sur la qualification d'hostiles des avions israéliens n'a pas de sens: «des avions civils survolant des trajectoires civiles. Quant aux avions israéliens qui survolent des trajectoires civiles, Israël informe à l'avance comme il est convenu, mais malgré cela, ils sont vifs et prudents envers tout développement dans leur ciel, et quiconque ose s'y approcher recevra la réponse. Ils savent ce qu'ils vont recevoir. En ce qui concerne des avions de combat en activité opérationnelle rien de nouveau. Puisque la force aérienne israélienne opère secrètement afin de n’être révélée par aucun pays. Je ne pense pas un instant que les Turcs oseront attaquer un avion israélien, et je pense qu’il s’agit seulement de paroles en l’air ».
Des sources dans l'établissement de la sécurité affirment pendant des réunions intérieures, certaines estimations sont soulevées, disant qu'il s'agit d'un plan stratégique pour le Premier ministre turc Rajab Tayyip Erdogan, dont le but est un héritage personnel et l'impact du président égyptien Hosni Moubarak. Toutefois, selon une source de sécurité de haut niveau, Erdogan ne vise pas à couper les liens avec Israël, car il est bien conscient du pouvoir politique et militaire de l'Etat, et connait surtout la qualité du renseignement israélien.
La source ajoute: « Nous sommes toujours intéressés par l'absorption du comportement turc, mais en pratique, ils sont membres de l'OTAN, ils dirigent une armée occidentale et se déplacent sur un axe sous surveillance américaine, de sorte qu'ils ne possèdent pas une grande maniabilité». «Sur cette base, la tentative de se fortifier dans le Moyen-Orient au détriment d'Israël est une tentative temporaire qui va passer après une période determinée.
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