En fin de compte, nous n’avons que les États-Unis
Source: «Israël Al Yawm »
Les Etats-Unis étaient et restent toujours le protecteur et le conservateur d'Israël, c'est ce qui a été prouvé par les récents développements dans la région. Parce qu'à la fin, nous avons recours au président des États-Unis. Dans la nuit du vendredi à samedi, lorsque la pression s’est intensifiée, que les Israéliens ont été assiégés au Caire et encerclés par le public, et qu’un acte égyptien était nécessaire, sans qu’il soit clair si l'Egypte faisait tout son possible – ils ont contacté Obama. C'est le même Obama détracté par les membres du Congrès US qui communiquent pour l’affronter par les républicains, rejetant fermement ses propositions dans le contexte de la résolution du conflit ouvert, y compris cette demande modeste, en Septembre de l'année dernière, de prolonger le gel partiel des constructions dans les zones pour trois mois supplémentaires.
Plus nous sommes poussés en arrière par nos voisins, plus le printemps arabe devient un hiver Israélien, et plus Israël endurcit ses positions politiques, n’est plus disposé à parvenir à une réconciliation avec les Palestiniens, et plus il devient réticent à renoncer à sa dignité de nationalisme pour ses intérêts nationaux dans le contexte de la Jordanie. Et les Jordaniens ne rêvent plus de la nomination d’un ambassadeur d’Israël, ce dernier menace également de nuire à ce qui reste de liens avec Qatar - plus ces développements s’intensifient, il s’attache davantage à l’administration américaine.
L’intérêt israélien n’est pas en ce moment le fait de préparer un «grain de désespoir » jusqu'aux prochaines élections à la présidence américaine. Aucune analyse historique ne prouvera qu'il était plus facile pour Israël dans ce monde lorsque les Etats-Unis étaient dirigés par un président républicain, c’est plutôt le contraire qui est plus proche de la réalité. Maintenant, surtout, lorsque le président Obama a décidé de renoncer à l'intervention dans le conflit israélo-arabe au cours de ce mandat, et de ne pas nommer un remplaçant pour George Mitchell (qui a été nommé le lendemain de sa récitation du serment de la présidence des Etats-Unis), il est temps pour la construction d'un nouvel axe entre Jérusalem et Washington, et d'assurer l'aide américaine à Israël dans la nouvelle situation vers laquelle a été poussé au Moyen-Orient l'année dernière.
Les États-Unis demeurent la seule superpuissance dans le monde. Pour de nombreuses raisons, ils restent encore notre allié. C’est le meilleur trésor stratégique que possède Israël et que de nombreux pays dans le monde l’envient sans pouvoir le posséder. L'isolement politique auquel nous avons été poussé, dû parfois à des facteurs objectifs et parfois à cause de nous, nous oblige à utiliser ce trésor stratégique beaucoup plus fermement. Quelqu’un à Jérusalem devrait se réveiller.
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