Un nouvel équilibre régional: "Israël" doit craindre le Hezbollah et la Syrie
Analyse israélienne : A partir du nord et du sud, le mal va commencer
Source: «site de nouvelles NFC - Robin Levan »
« Le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, sont deux organisations terroristes nourries par une idéologie considérant Israël comme un ennemi permanent, qui ne peut pas être reconnu.
La transformation de l'organisation terroriste du Nord en une puissance dominante au pays des cèdres, et de l'organisation terroriste du Sud pour en puissance dominante du nouvel état de la Palestine menace de gêner la vie d'Israël. Il ne fait aucun doute que suite à leur puissance militaire croissante et aux opérations terroristes qu’ils exécutent, ils exposent la sécurité du pays au danger au danger.
Vous ne devez pas être astrologue, ou remplir le monde de malheur afin de voir le scénario d'horreur attendu en Israël dans la période à venir. Un mal apparent, pourrait apparaitre depuis le nord et le sud. Ainsi, au nord, il y a le Hezbollah qui nous gâche la vie, après avoir dominé l'ensemble du Liban. Au sud, il y a le Hamas, qui va resserrer son étreinte, après être devenu le dirigeant du nouvel État de Palestine. Il n'ya pas de perception d’un temps particulier. Ce scénario d'horreur devient peu à peu un fait établi. Et il est de même impossible d’y échapper. Les deux organisations, bénéficiant du soutien massif de l'Iran, en esprit et force, visent à exterminer Israël et l’effacer complètement de la carte. Tous deux n’envisagent également pas tout compromis avec elle. Le danger actuel qui menace Israël provient du Hezbollah, qui a presque réussi à contrôler le pays des cèdres.
Sa puissance s’est amplifiée, d’une manière sans précédent, depuis la deuxième guerre du Liban où il est vrai qu'il a reçu un coup de la part de l'armée israélienne, mais il a rapidement réussi à prendre sa revanche. Et depuis la guerre, il a pu doubler son arsenal de roquettes et de missiles, et chaque étudiant sait qu’ils peuvent être dirigés contre Israël et sont capables d’atteindre tout point situé sur son territoire. De cette façon ou d’une autre, selon l'évaluation du Pentagone américain, le Hezbollah a combattu mieux que toutes les armées arabes qu’Israël a été forcé de confronter.
Cinq ans après la seconde guerre du Liban, le Hezbollah s’est également fortifié du point de vue politique. Ayant réussi à renverser le gouvernement de Rafic Hariri, il est devenu une partie intégrante de l'actuel gouvernement libanais, contrôlé publiquement par le camp du «8 Mars» appartenant au Hezbollah. Les choses sont arrivées au point où l'organisation terroriste du Nord est, en fait, le dirigeant aujourd'hui au Liban.
En plus de sa grandeur militaire et politique, le Hezbollah est également équipé d'une doctrine islamique radicale, provenant de l'École de l'Iran, imposant, entre autres choses, la liquidation de l'Etat d'Israël. Cependant, un lourd nuage provenant du sud sombre également sur Israël. Le septembre noir est bien là et on s'attend très bientôt à annoncer l'État de Palestine. Personne n'a réalisé que le Hamas est en fait le parti dominant dans la bande de Gaza et qui contrôle les affaires de l'Autorité palestinienne, tel le chat qui s'apprête à avaler la souris. Les jours politiques du Président "Abou Mazen" semblent comptés, et avec la création du nouvel État, le Hamas lui en fera peut-être voir davantage ».
Un nouvel équilibre régional: "Israël" doit craindre le Hezbollah et la Syrie
Source: «Maariv Yisrael Ziv »
«La direction israélienne doit se soucier de l'escalade dangereuse dans les relations avec la Turquie. La carte géographique a bien entendu changé, et Israël ne peut plus s’y baser. Ainsi la question d'excuses n'est pas seulement l’affaire de qui a raison - Nous ou les Turcs -, mais concerne une question plus large sur la qualité de nos relations régionales. Plusieurs mois sont passés après que la situation ait radicalement changé autour de nous d’une manière dramatique, et l’ancienne situation géopolitique n’existe plus. Ainsi la nouvelle situation ne permet plus de se lier aux pays existants, qui non seulement se sont éloignés de l'impact des évolutions qui nous entourent, mais qui peuvent aussi conduire au pire résultat selon l’estimation israélienne - en réduisant la surface de manœuvre politique et même rouler vers la crise et en devenant hors de contrôle. La plus grande crainte du coté d'Israël dans le processus de l'effondrement de l’ « ancien » monde arabe est la situation en Egypte. Ce pays qui a était le leader du monde arabe et menait la ligne occidentale non fanatique pour Israël à ce point, perd actuellement la situation régionale.
La nouvelle situation représente une motivation pour le Hezbollah et le Hamas
La Syrie est également confrontée à l’effondrement de l'autorité. En réalité, il n’y a aucun regret sur la chute attendue de l’«assassin» à Damas, toutefois, cette chute attendue engendre un double danger; le premier est l'incertitude au sujet des éléments qui prendront possession du pouvoir et du contrôle des armes, et le second est la crainte immédiate du mouvement de désespoir d’Al Assad, qui, lorsqu'il se sent assiégé, pourrait lancer sa dernière carte et initier une explosion face à Israël afin de reprendre l'initiative. Le manque de tranquillité régionale ne domine pas l'Iran, puisque le régime de Téhéran améliore le contrôle de la situation interne et trouve dans l’effondrement régional une double chance: accroître l'impact du contrôle interne sur des pays comme l'Egypte et la Libye, et tourner l'attention mondiale sur la poursuite du développement de son programme nucléaire. Jusqu’ici, cette nouvelle situation engendrée est considérée comme une motivation de force importante au Hezbollah au Liban et au Hamas à Gaza pour enflammer la région. En plus de tout cela, Israël est actuellement confronté à deux défis politiques complexes: le premier est le système de relations avec la Turquie, et le second est le vote prévu à l'Organisation des Nations Unies en fin de Septembre. La Turquie, dans la nouvelle situation géopolitique, aspire à se positionner au sommet du leadership régional. Le leadership islamique qu’elle dirige en fait, a fait ces dernières une étape de rapprochement des pays arabes dans la région arabe, toutefois sa politique est restée relativement équilibrée et ouverte à Israël et l'Occident. Ardogan a été le premier à soutenir efficacement l'opposition en Libye, a protégé le Hamas à Gaza, et a pris une position ferme et menaçante envers Al Assad et la Syrie. Elle a également tenté d'avoir un rôle actif dans la médiation entre Israël et ses voisins, et a reçu une série d'insultes: En partant de l’affaire de la chaise basse, jusqu’au point d'interrogation concernant l'attaque des réacteurs en Syrie, et son intercession dans les négociations avec la Syrie lors de l’opération du plomb durci à l'époque de l'initiative, et en terminant par le convoi marin et la répudiation des excuses.
La Turquie possède depuis des années un système de relations avec Israël, qui a vécu des hauts et des bas, mais a toujours été intéressée aux deux parties. L'importance de nos relations avec elle impose une amélioration. En temps normal, il n’était peut-être pas être correct qu’Israël pense longuement de s’excuser à propos d'une action légitime contre la flottille. Mais dans la situation locale actuelle, Israël doit vérifier s’il est plus important de se rapprocher de la Turquie qui représente la force la plus élevée dans la région, afin d’avaler la grande grenouille, et se frayer un chemin vers la lave – ce qui facilitera également grandement la crise américaine dans la région et peut-être même permettra un recrutement de dernière minute de la Turquie et des soi-disant «états de qualité», dans une dernière tentative d’arrêter le processus palestinien et influencer sur le vote prévu plus tard ce mois-ci. En tout cas, le temps de conflit est terminé, la décision doit être prise ici ».
Comments