Fadlallah: la preuve de la liaison spatiale sur laquelle s’est basé l’acte d’accusation est faible

Le député Hassan Fadlallah a tenu une conférence de presse en présence du ministre des Télécommunications Nicolas Sahnawi et des experts en télécoms afin de répliquer à l'acte d'accusation émis par le Tribunal spécial pour le Liban et les informations fondées sur le réseau de la téléphonie au Liban.
Le député Fadlallah a affirmé que "les décisions issues du TSL ont créé un clivage au Liban et que l'acte d'accusation est simplement fondé sur la liaison spatiale et le recensement des réseaux téléphoniques colorés dont le décryptage exige l'aide des experts en couleurs, pas en télécoms".
"Nous visons via cette conférence à jeter la lumière sur le contenu de l'acte d'accusation sur le plan scientifique, non pas lancer des positions politiques", a indiqué M.Fadlallah, ajoutant que pour cela, nous avons sollicité l'aide du groupe d'experts qui ont participé à la conférence de l'Union internationale des Télécommunications au Mexique ainsi du groupe qui avait pris part au précédent point de presse sur les Télécoms tenu au Parlement".
Pour sa part, le président de l’Autorité de régulation des télécommunications, Imad Hobballah, a indiqué que l'acte d'accusation a parlé des réseaux téléphoniques rouges présents dans la région de l'assassinat, qui sont un réseau fermé et non-determiné. De même, ils ont cherché d'autres téléphones mobiles dans le site de l'assassinat. L'acte d'accusation a considéré que le propriétaire du numéro est xx sans donner une preuve directe de cela".
M.Hobballah a expliqué que "la liaison spatiale signifie la présence de deux téléphones dans la même région et pour une période determinée. Ces deux téléphones profitent d'une même cellule", s'interrogeant "si le réseau des Télécommunications est sain et digne de confiance".
"La violation par Israël du secteur des télécommunictions a fait perdre la valeur des datas de télécoms. Israël est capable de placer un numéro de téléphone dans un autre suspect", a confirmé le président de l’Autorité de régulation des télécommunications, ajoutant que "les datas sur lesquels s'est basé l'acte d'accusation sont incorrects".
De son côté, le membre de l’Autorité de régulation des télécommunications, Mohamad Ayyoub, a souligné la probabilité de fabriquer des appels fictifs en piratant les les réseaux de communications et les antennes", confirmant que "le piratage par Israël sur le réseau de télécommunications libanais a été prouvé".
Prenant la parole de nouveau, le député Fadlallah a insisté sur le fait que "le TSL qui prétend qu'il travaille selon les critères internationaux a omis le piratage israélien du réseau de télécommunications, prouvé par le plus haut comité international relevant des Nations Unies qu'est l'Union internationale des télécommunications, ce qui suscite des interrogations".
"Scientifiquement, on ne peut pas se baser sur les datas de télécommunications, notamment de la preuve de la liaison spatiale, dans une cause critique et dangereuse, telle l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, du fait que le TSL est capable de pousser le Liban au bord du gouffre en se basant sur des simples doutes ", a-t-il dit.
Enfin, M.Fadlallah s'est demandé: "Pourquoi on insiste sur une preuve dont la crédibilité est mis en doute? Et Pourquoi les datas de télécommunications doivent-ils rester sujets à la violation?"
"Nous refusons l'injustice, la calomnie et la désinformation. Nous n'acceptons pas les doubles standards dans les instances internationales. Ces accusations contre le Hezbollah vise à porter atteinte au tissu national. La preuve de la liaiosn spatiale est faible", a conclu M. Fadlallah.
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