Une grande pression américaine sur "Israël" pour se réconcilier avec la Turquie...
Les Etats-Unis: excusez-vous
Une grande pression américaine sur Israël pour se réconcilier avec la Turquie... Les Etats-Unis exigent des excuses...
Source: «Yediot Aharonot - Alex Fishman »
«L'administration américaine exerce une grande pression sur Israël pour s'excuser auprès du gouvernement turc au sujet de l’affaire de" Marmara ", afin de rétablir la stabilité des relations israélo-turques aussi tôt que possible".
Des sources diplomatiques israéliennes aux Etats-Unis ont récemment adressé une lettre à Jérusalem incluant des positions claires du Département d’Etat américain - y compris des messages directs à partir de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton – mentionnant que la détérioration continue des relations israélo-turques nuit aux intérêts américains dans la région.
Pour faire face à la crise en Syrie, l'administration américaine cherche de nos jours à de resserrer les liens avec le gouvernement turc. Les Etats-Unis et la Turquie ont un objectif commun: mettre fin au régime d'Al Assad, et le remplacer par quelqu'un de plus modéré, assurer le retour de la stabilité au pays et empêcher sa désintégration. La dot que les Etats-Unis exigent de payer aux Turcs dans le cadre du resserrement des liens est l'accord d'Israël de leur présenter des excuses au sujet des événements de la flotte turque.
Ces messages adressés par la secrétaire d'Etat Clinton ont déjà été entendus par le ministre de la Défense Ehud Barak lors de sa visite il y a trois semaines à Washington. Depuis lors, on demande à Israël de faire tout ce qu’il peut- y compris de s’excuser – afin de barrer de l’agenda la crise israélo - turque qui affecte directement les intérêts régionaux américains.
Maintenant, et trois jours avant le rapport de Belmar sur les événements de la flotte, la pression augmente de plus en plus. Ainsi des diplomates israéliens à Washington ont déclaré que des forums au sein du ministère des Affaires étrangères ont laissé entendre, même de manière informelle, que les Etats-Unis parviendront difficilement à convaincre les pays amis de l'Assemblée générale des Nations Unies de changer leur vote dans la question palestinienne en Septembre prochain, si "Israël trouve difficile" de répondre à la demande des Etats-Unis et se réconcilier avec les Turcs.
En attendant, la Turquie - qui est au courant de la pression américaine exercée par les Etats-Unis sur Israël - exerce elle-même une pression sur le Comité de Belmar afin de retirer ou de reporter la publication du rapport, jusqu’à ce qu’Israël s’excuse. Lors des délibérations menées par les huit ministres à la fin de la semaine dernière au sujet du rapport de Belmar et la demande turque d'excuses, aucune décision n’a été prise, ce qui semblerait indiquer que le premier ministre préfère publier le rapport sans aucune position israélienne à l'avance, et c’est seulement après sa publication qu’Israël considérera ses étapes.
Un haut responsable du Hamas: "Israël" est prête à assouplir sa position lors des contacts pour libérer Shalit ...
Source: «Haaretz - Avi Issachroff »
"Le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mashaal, a quitté hier le Caire après avoir mené des pourparlers avec le ministre de renseignement égyptiens, et probablement avec des hauts fonctionnaires de l'Autorité palestinienne. L’arrivée de Mashaal au Caire est liée à des séries de pourparlers indirects se déroulant en Egypte entre les représentants du Hamas, Israël et l'Egypte au sujet de l'affaire de Gilad Shalit.
La chaine de télévision d’"Al Jazira" a rapporté que Mashaal est arrivé à la capitale égyptienne lors des premières heures de la matinée en compagnie d'autres fonctionnaires du Hamas comme son adjoint Moussa Abou Marzouk, affirmant que ces pourparlers se portent, entre autres choses, sur les efforts internes de la réconciliation palestinienne interne, et la résolution de libérer les prisonniers du Fatah des prisons du Hamas et vice-versa.
Selon ce qu’à rapporté le journal "Al Hayat" de Londres hier, Meshaal est arrivé au Caire pour lancer une troisième série de pourparlers indirects avec Israël. Cette visite est considérée comme exceptionnelle. Elle est susceptible de montrer un progrès dans les communications, et peut-être même la nécessité de prendre des décisions cruciales pour l'accord. Jusqu'à présent, les négociations ont été menées du côté de Hamas par Ahmed Jabari, considéré comme chef d’état-major du Hamas. D’autre part, des sources palestiniennes ont déclaré au journal de Londres que la partie israélienne montre des signes de flexibilité au sujet de l'approbation de la libération des prisonniers de Jérusalem-Est et des prisonniers des " des Arabes de l'intérieur " (les Arabes israéliens), et cela après qu'elle s'y opposait. Les sources ont ajouté qu’il a été convenu de réduire le nombre de prisonniers qui seront éloignes de la Cisjordanie après leur libération.
D’un autre côté, le responsable du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré à «Al Hayat» que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'est pas encore prêt à payer le prix nécessaire pour mettre fin à l'affaire, bien que le «prix soit raisonnable», a t-il dit. De plus, Hamdan a déclaré lors d’une interview avec un autre journal, «La Palestine», considéré comme le porte-parole du Hamas, que récemment, Israël montre une grande flexibilité quant aux exigences du Hamas dans les négociations à propos de Shalit, ajoutant qu'il ne peut pas encore dire que les deux parties progressent vers un accord.
Le journal "Al Hayat" a ajouté que le différend entre Israël et le Hamas concernant Gilad Shalit tourne principalement autour du nombre de prisonniers qu’Israël exige éloigner (apparemment environ la moitié des 450 prisonniers dont Hamas réclame la libération), la libération de prisonniers «de valeur» ayant présidé la branche militaire et la libération de prisonniers considérés comme des leaders, tels que Marwan Barghouti.
Le premier et le deuxième tour de pourparlers ont eu lieu entre la délégation de Hamas dirigée par Ahmad Al Jaabari, chef de l'aile militaire du Hamas et entre David Midan, le coordinateur israélien spécial chargé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et des représentants du renseignement égyptien. Une source égyptienne de haut niveau a déclaré hier au journal, "Al Hayat" qu'il n'y a pas lieu de parler d'une pénétration des pourparlers, mais a exprimé qu’il espère des progrès. Selon ses propres termes, le Hamas a pris une décision pour mettre fin à l'accord dès que possible.
Le ministre de la Défense Ehud Barak a déclaré hier qu’ «il existe une certaine vérité derrière les rumeurs » dans les rapports sur la reprise des négociations au Caire au sujet de la libération de Gilad Shalit. Barak a ajouté dans une interview à «Radio non-stop » que pour deux fois précédentes, les pourparlers étaient réels dans les cinq dernières années, et n'ont pas réussi à prendre fin. Je ne veux pas en dire plus parce que cela est inutile. Nous devons faire preuve de retenue et d’un grand espoir. Nous voulons tous voir Gilad Shalit de retour »
Un journaliste d’«Al Jazeera» est détenu depuis une semaine en Israël accusé de faire partie du Hamas ...
Source: «Haaretz - Gili Izikovts »
"Le journaliste au réseau d’ «Al Jazeera » Samer Alawi est détenu depuis une semaine en Israël. Alawi, chef du bureau de la compagnie à Kaboul en Afghanistan, a été arrêté à la fin d'une visite de sa famille pour trois semaines en Cisjordanie, et a été amené hier pour comparaître devant un juge militaire, et selon ses avocats, c’est alors seulement que ses crimes dont il est accusé lui ont été cités : Faire partie du Hamas et prendre contact avec des partis de l'aile militaire du mouvement. Alawi a rejeté l'accusation affirmant que l'objectif de l'accusation est de le maintenir en détention. La discussion au sujet du prolongement de son arrestation a été menée à huis clos. Sa détention a été prolongée pour une semaine supplémentaire.
L’affaire de l’arrestation d’Alawi a été publiée par «Al Jazeera» la semaine dernière, et il y a deux jours dans une lettre publique publiée par le Comité international pour la protection des journalistes (CPJ). D’après le comité, Alawi a été arrêté le 10 Août quand il est sorti du village de Sebastia, où vit sa famille, pour revenir en Jordanie.
Alawi, 46 ans, portant un passeport jordanien et une identité palestinienne, a été arrêté au point de passage d'Allenby, où il est entré au territoire israélien trois semaines avant cette date. Puis, il a été transporté de là à la prison de Kishon, où, selon des détails qu’a présentés à "Haaretz" le chef d'«Al Jazeera» en Israël, Walid Omari, il a été interrogé plus de 96 heures au sujet de son travail et de ses relations personnelles.
Après l'arrestation, "Al Jazeera" a publié un reportage sur l'affaire durant lequel le frère d’Alawi a expliqué que celui-ci comptait retourner à son travail à Kaboul. Le communiqué du CPJ affirme que les forces de sécurité israéliennes ont notifié sa famille qu'il a été emmené à la détention pour quatre jours « d’interrogatoires de sécurité ». Au début de la semaine, il fut révélé que sa détention a été prolongée pour quatre jours supplémentaires. Et comme nous l’avons mentionné hier, sa détention a été prolongée d’une autre semaine.
L’avocat d’Alawi, Salim Wakim, a déclaré hier à «Haaretz» que cette arrestation est «arbitraire et regrettable ». L’enquête avec Alawi a été faite de façon globale, et après avoir nié toutes les accusations portées contre lui, on a essayé de le persuader de devenir un agent. D’autre part, il a souligné lors de son interrogatoire qu’il est journaliste travaillant dans ce domaine dans plusieurs réseaux et médias, et qu’il n'a aucun lien avec cette organisation ou telle ».
De son coté le CPJ a publié dans un communiqué une explication présentée par Majid Qadir, le responsable dans le réseau, suivant laquelle Alawi a déclaré à ses avocats qu'il serait accusé de divers articles s’il refusait de devenir informateur en faveur d’Israël ».
Le triangle de la menace d'Israël
Source: «Un haut regard- Gilad Stern, Einab Yogav et Yoram Schweitzer »
«Récemment, une autre attaque a été menée sur la station de gaz dans la zone d'El Arish au nord du Sinaï, pour être la cinquième consécutive durant cette dernière mi-année. Selon des informations parues dans la presse égyptienne, quatre hommes armés et masqués se sont infiltrés à la station de gaz, l’ont fait sauter et se sont enfuis à bord de jeeps sans dévoiler leur identité. L'explosion a engagé de massifs dommages au gazoduc, même plus graves que ceux causés à la canalisation durant l'attaque survenue une semaine auparavant.
Bien qu'aucune organisation n’ait adopté toute la série d'attaques, toutes de la même forme, de nombreux forums en Egypte ont accusé du doigt la source d'organisations terroristes dans la bande de Gaza - Al Tawhid, le Jihad et l'Armée islamique. Toutefois, à ce stade, il n'est pas clair si ce sont vraiment des directions palestiniennes salafistes de la bande de Gaza qui se tiennent derrière les attaques ou bien des forums d’opposition égyptienne. La poursuite des attaques, le choix de la cible et sa date, ainsi que le succès de fuite des auteurs de l’attaque sans tomber, indiquent que les planificateurs de l’opération ont profité du vide autoritaire émergent en Egypte autoritaires lors du changement du règne de Moubarak et la faiblesse des forces de sécurité égyptiennes, qui concentre leurs efforts sur les villes centrales à travers l'état. Il est également clair que la cible de l'attaque a été choisie en raison du rôle important et vital des relations économiques bilatérales entre Israël et l'Egypte.
Ces événements, ainsi que la forte hausse de la contrebande d'armes de pointe à travers le Sinaï jusqu’à la bande de Gaza, fait de Sinaï un défi de sécurité et une source de préoccupation pour Israël à cause des effets stratégiques qui pourraient survenir après la faiblesse du contrôle du nouveau régime égyptien à travers la péninsule. Par ailleurs, les accords de gaz qui se sont produits entre l'ancien régime en Egypte et entre Israël ont joui récemment de critiques sévères en Egypte : dans les différents médias on a parlé de l'intention de mener l'ancien ministre du pétrole, qui était responsable de signer des accords de gaz, au jugement pour charge de "dilapider des fonds publics "de 714 millions de dollars, ainsi que sur le plan d'exécution d’une " révision "du gouvernement actuel pour les contrats d'exportation de gaz avec Israël, afin d'augmenter les profits de l'Etat. Depuis le début du mois, le ministre égyptien des Finances a déclaré qu'il a l'intention d'augmenter le prix du gaz à Israël est estimée d’environ 2,5 milliards de shekels, et un autre responsable égyptien a estimé que les attaques sur le pipeline ne cesseront pas si la pratique de l'accord sur le gaz dans sa forme actuelle ne se termine pas ». Il est important de souligner que même sans les amendements proposés à ces accords, le dommage immédiat de ces attaques semble significatif depuis aujourd'hui en Israël, et cela en raison des perturbations et de l'utilisation du carburant le plus cher, tel que le mazout et le diesel, de son coté le ministre des Infrastructures, Uzi Landau a estimé que le prix de l'électricité va augmenter d'environ 20 %, et la compagnie d'électricité a déclaré que le coût de ces changements sur l'économie israélienne atteindra jusqu'à environ 3 à 3.5 milliards de shekels.
En plus des dommages économiques immédiats, la série d'attentats montre les autres risques de sécurité découlant de la nouvelle situation en Egypte - la péninsule du Sinaï pourrait se transformer en une terre dépourvue de sécurité, où survient une scène de travail plus confortable pour les activités des organisations terroristes. Le chef de la section de renseignements, le major général Kochavi, a récemment exprimé son opinion en disant que les forces de sécurité égyptiennes « perdent le contrôle de la région du Sinaï», et a révélé la préoccupation des établissement de sécurité en Israël de la forte hausse dans les rapports des actes terroristes au Sinaï, dont la plupart constitue un défi direct pour le contrôle égyptien de la région: ainsi, par exemple au début de Janvier 2011, des forces nomades armées ont attaqué par des missiles anti-chars le poste de police à Sheikh Zuid, près de la frontière avec Gaza, quatre jours après, direction de la sûreté de l'Etat à Rafah a été attaqué et totalement brûlé. En mai, il a été rapporté que des dizaines de Bédouins armés ont pris le contrôle du port de Nuweiba et ont empêché le transport de passagers et de marchandises. Un autre rapport a abordé le rôle de 400 activistes d'al-Qaïda dans la planification d'opérations terroristes en Egypte et au Sinaï. En effet, il semble que la détérioration de la sécurité dans le Sinaï commence à toucher Israël: Un rapport publié par les renseignements israéliens en mai 2011 a cité que les organisations terroristes exploitent le chaos du pouvoir dans le Sinaï afin de faire un grand trafic d'arme dans la bande de Gaza. De leur coté, des forums de la section de renseignement militaire ont déclaré que L'Egypte a récemment cessé la construction de barrière matérielle pour empêcher la contrebande au centre de Philadelphie, et cela contrairement à l'accord tenu avec Israël à cet égard. De plus, on sait que dans le dernier semestre, les contrebandiers bédouins ont utilisé les frontières en vrac de Rafah et l'absence de forces de sécurité égyptiennes à travers Sinaï afin de faire le trafic de missiles à Gaza et d'augmenter ainsi leur nombre entre les mains des forums du terrorisme, pour environ 10000 contre 5000 missiles qu'ils possédaient à la fin de l'année 2010. Ainsi cela prouve aussi que ces dernières années la quantité d'explosifs transférée en fraude dans la bande de Gaza vaut trois fois la quantité de matériaux explosifs qui ont été transférés en 2010.
Les développements récents ne font que confirmer la nécessité d'un examen approfondi de la situation dans les forums politiques et de sécurité en Israël, et ce à la lumière de la possibilité de transformer la stratégie des relations dans les relations entre Israël et l'Egypte, ce qui exigerait une réévaluation militaires et de sécurité du front sud qui avait été tranquil pendant près de 30 ans. Cependant, actuellement au moins, l'opinion dominante en Israël est que, même si les relations entre les parties ne sont pas aussi solides qu’elles ne l’étaient au cours de la plupart du règne de Moubarak, le nouveau système en Egypte continuera d'adhérer aux accords de paix. En ce qui concerne le contre-terrorisme et les menaces de sécurité en Israël, on peut supposer que jusqu’à ce que le nouveau système se stabilise en Egypte, et aussi longtemps que les services de sécurité en Egypte se préoccupent avant tout de répondre aux résultats de l’intifada populaire dans les centres des grandes villes, et ne parvient pas à bloquer efficacement les moyens de contrebande dans la péninsule, il faudrait se préparer à ce que la zone frontalière entre l'Egypte, Israël et Gaza reste un foyer d'activité croissante des organisations terroristes contre des cibles israéliennes ».
Comments