Mofaz expose la sécurité d’"Israël" au danger... Haiits 3 avant Sejjil 2?
Est-ce que le Liban se transforme en une enclave iranienne?
Source: «Shaul Menashe- magazine "Marei" des affaires politiques »
«Le Liban a connu au cours des derniers mois, un changement radical qui semblerait affecter l'équilibre stratégique dans la région, y compris la situation de sécurité d’Israël. Le gouvernement de Saad Hariri, symbole de modération et de rivalité pour l'intervention irano-syrienne dans les affaires intérieures du Liban a démissionné, et un nouveau gouvernement libanais s’est formé, dirigé par l’homme d’affaires pro-syrien Najib Mikati, transformant les forces du 14 Mars en opposition. Ce changement a été dans l'intérêt de la Syrie et de l'Iran, en résultat à la position de leader chrétien Michel Aoun, et au changement de position du leader druze, Walid Joumblatt.
La formation d'un gouvernement contrôlé par le Hezbollah serait une étape cruciale dans la transformation du Liban en une enclave irano- syrienne, et encouragerait Téhéran à établir un croissant chiite, commençant par l'Iran et se terminant sur les rives de la Méditerranée, tout en englobant la Syrie et l'Irak. Le roi du Royaume hachémite de Jordanie, Abdallah II, avait prévenu il y a quatre ans, que ce soit le véritable but de l'Iran.
La visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Liban, le 13 Février 2010, a réalisé les ambitions iraniennes. Pendant cette visite, les deux parties sont parvenues à un accord suivant lequel les sociétés iraniennes participeraient à la recherche et à la prospection du pétrole et du gaz au Liban, que ce soit sur terre ou en mer. L'Iran a alors exprimé sa volonté de fournir au Liban des dérivés du pétrole, ainsi que des investissements financiers pour d'autres projets.
Un éditorial dans le journal saoudien, le Moyen-Orient (28/07/2011) a déclaré que «l'Iran et la Syrie se sont empressées de saluer le nouveau gouvernement libanais qui permettrait à l'Iran de dominer différentes parties du Liban, et d’en faire un outil entre ses mains. La question est : Est-ce que le Liban se désavoue de son identité arabe ? ».
Les dirigeants sunnites et chrétiens ont averti que la coopération économique avec l'Iran nuirait à l'économie libanaise et au statut international du Liban, comme l’a indiqué le journal Al Nahar (31/07/2011) opposé à la Syrie, déclarant que «les aides iraniennes s’opposent aux sanctions économiques imposées à l'Iran, ce qui signifie que des sanctions économiques seront imposées sur le Liban, et par conséquent, la coopération économique avec la République islamique ne suscite pas l’optimisme, et ne vaut pas la peine, mais provoque la pratique d'une pression sur le Liban ».
En outre, le nouveau chef du gouvernement libanais ne peut pas livrer les quatre accusés dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri au procès, malgré l'annonce du gouvernement qu'il exécutera ses obligations à cet égard. Les quatre suspects appartiennent au Hezbollah, dont Mustafa Badr al-Din proche d’Imad Mughniyeh. Quant au secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, il a déclaré que les accusés ne seront pas livrés, même après trois cents ans.
Le Hezbollah ne se contente pas des déclarations opposées à la résolution 1701, mais utilise la violence contre les forces de la FINUL au Liban qui cherchent à exécuter les termes de la résolution. Des sources libanaises ont déclaré que le Hezbollah était derrière l'attaque contre les Français, à l'entrée de la ville de Saïda, dont l'objectif était d'avertir le président français Nicolas Sarkozy, qui a appelé à modifier la résolution 1701. Les sources ont ajouté que l'attaque a été coordonnée avec l'Iran et la Syrie.
Il existe quatre facteurs influençant sur l'élaboration de l'identité du Liban dans un avenir prévisible:
La position des forces du 14 Mars opposée à l'Iran et à la Syrie. Est-ce que ces forces se soumettent à l'influence croissante iranienne au Liban, via la Syrie et le Hezbollah, ou bien elles poursuivent leur opposition à travers le soutien et l'aide des pays arabes.
La position des Etats arabes sunnites de la situation au Liban. Celle-ci serait préjudiciable au contrôle et à la menace iranienne en provenance du nord.
Les pistes judiciaires du Tribunal spécial du le Liban enquêtant dans l'assassinat de Hariri, et soutenues par les Nations Unies et la communauté internationale, qui pourraient aussi nuire largement au Hezbollah dans la scène libanaise intérieure.
La crise croissante en Syrie. Car la chute du régime de Bachar al-Assad affaiblirait l'axe du mal et le Hezbollah, parce que la Syrie est le tube permettant à l'Iran d’alimenter le Hezbollah au Liban.
En fait, le contrôle iranien au Liban est une menace probable de la sécurité, à la fois pour Israël et les pays arabes, mais dans un avenir prévisible cela n’amènera pas à une escalade de la sécurité sur la frontière nord d'Israël, puisque l’intérêt de l'Iran et du Hezbollah en cette période est d'améliorer leur statut et de contrôler la scène intérieure du Liban.
Israël est censé se préparer au pire, et être prête à toutes les évolutions possibles, puisque c'est la seule façon et la meilleure d’empêcher les ennemis de s'aventurer à son encontre. Voila l'une des leçons tirées de la seconde guerre du Liban ».
Mofaz expose la sécurité d'Israël au danger
Source: «Israël Al Yawm »
«Des autorités responsables à l'établissement sécuritaire israélien ont déclaré ce week-end que « Shaul Mofaz utilise la politique à la commission qu'il préside, et expose la sécurité d'Israël au danger », mentionnant, en réponse à la décision de Mofaz la semaine dernière, le gel du transfert de centaines de millions de shekels au ministère de la Défense.
La semaine dernière, Mofaz a empêché le transfert de 620 millions de shekels à l'établissement de sécurité dans le contexte du Comité du budget et de sécurité qu’il préside. Pendant la semaine, les établissements de sécurité ayant besoin d’argent principalement pour acquitter des dettes se sont abstenues d’attaquer Mofaz, mais en fin de semaine, un certain nombre d'éléments responsables ont rompu le silence, déclarant : « Mofaz exploite la vague de protestation sociale pour se montrer comme chevalier social, mais il affecte sérieusement la sécurité de l'État par cet acte ».
Toutefois, le bureau du gouvernement ne pense pas isoler Mofaz, et quand certaines personnes rapprochées de Livni ont tenté de le destituer, le Likoud a refusé. Ainsi un fonctionnaire à la coalition a déclaré « après tout Mofaz termine de son service en mai et la présidence du Comité pourra passer au Likoud.
De son côté, le bureau de Mofaz a rapporté que « le budget du ministère de la Défense est le plus important parmi les budgets des ministères, et il est ratifié avec le budget de l'État, conformément à la demande du ministère de la Défense, et après la discussion et l'examen de la Knesset selon la loi ».
Des sources rapprochées de Mofaz ont ajouté : «Le comité prend ses décisions démocratiquement, comme si ces normes étaient difficiles à absorber dans le Cabinet du ministre. Bien font de simples fonctionnaires dans le département de la Défense, en refusant des sermons abusifs pour celui qui sert comme président de l'état-major général et comme ministre (de la Défense) et travaille en conformité avec la loi ».
Haiits 3 avant Sejjil 2?
Source: «Israël Defense »
L'Iran a décidé d'accorder un budget supplémentaire pour son "programme spatial", consistant en une certaine «couverture » pour son projet de missiles à longue portée en cours de développement. D’autre part, l’accélération dans le développement de missiles a abouti à l’accélération parallèle dans le projet du nouveau missile anti-missiles « Haiits 3 » développé par l'industrie aérienne.
A l'heure actuelle, la question fondamentale reste : Qui va précéder l’autre: le nouveau projet de missiles iranien « Sejjil 2 » ou bien le nouvel intercepteur de missiles israéliens « Haiits 3 »?
Sans compter que l'effort iranien pour mettre fin au développement de missiles « Sejjil 2 » vise à aboutir à une force opérationnelle dans les missiles à longue portée avant que le système de défense israélien ne devienne opérationnel. Ainsi, Israël développe aujourd'hui "Haiits 3", le nouveau modèle de missile anti-missile israélien censé résister à la menace des nouveaux missiles iraniens susceptibles de contenir également une ogive nucléaire ou une ogive qui peut s’en séparer, consacrée à tromper l'ennemi.
Jusqu'ici, l'industrie des missiles iranienne a travaillé dans la fabrication régulière du missile de type "Shahab 3". A l'heure actuelle, après une série de tests réussis du missile "Sejjil 2", l'industrie de missiles iranienne ne mettra pas longtemps pour se déplacer vers la fabrication régulière de ce missile développé.
Dans ce contexte, un expert israélien a déclaré : «Les Iraniens veulent beaucoup de missiles de ce genre, ce qui leur permet de réduire au silence le système israélien anti-missiles. Ils lanceront une salve de missiles pour forcer Israël à libérer de nombreux missiles" Haiits "dans une tentative de les intercepter ».
De plus, l'expert a estimé que, contrairement au développement de missiles "Shahab", où l'Iran a principalement utilisé les informations qui lui ont été données par la Corée du Nord, dans le cas du missile « Sejjil 2 », toutes ses connaissances sont locales. L’expert ajoute : «Ils investissent beaucoup dans les moyens de recherche et de développement, et ils ont mis en place dans ce but des laboratoires sophistiqués et des usines chimiques pour la fabrication de combustible fondus ».
Le fait que le missile "Sejjil 2" est capable d'atteindre un domaine d’environ 2,300 km permet aux Iraniens de lancer des ogives conventionnelles très mortelles sur Israël. Et selon les paroles des experts de l'industrie de la sécurité, dans son domaine maximal, le nouveau missile peut transporter une ogive pesant environ 400 kg. D’après un expert: «La distance entre l'Iran et Israël est d’environ 1.300 km. A un certain point, les Iraniens pourront armer le missile d’une ogive pesant jusqu'à environ 800 kg, ce qui le rendra plus destructeur et meurtrier.».
D’autre part, les experts en Israël n’ont pas été surpris de la révélation récente de la capacité de l'Iran à lancer des missiles balistiques à partir de l'intérieur des tunnels sous-terrain. «Il était clair», expliquent les experts, « que les Iraniens protégeront au moins une partie des moyens de lancement qui leur appartiennent en les mettant sous terre ». Mais, comme mentionné précédemment, la plupart des opérations iraniennes sont menées sous le couvert d'un «programme spatial» impliquant des experts de missiles dont certains semble-t-il, travaillent dans les universités ».
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