noscript

Please Wait...

achoura2025

 

Paris résilie une affaire de missiles avec le Liban en contrepartie de la fourniture à son armée des avions israéliens

Paris résilie une affaire de missiles avec le Liban en contrepartie de la fourniture à son armée des avions israéliens
folder_openLiban access_time depuis 13 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le quotidien français "Le canard enchaîné" a rapporté que les milieux militaires français témoignent d'un grand mécontentement du fait que les Champs Elysées prennent seuls les décisions militaires stratégiques sans se baser sur des hypothèses techniques ou défensives, mais en se fondant sur des motifs politiques purs relatifs au "favoritisme pour Israël".

L'ancien rédacteur en chef du journal français "la Défense", Richard la Bivière, a affirmé au quotidien Al Akhbar que "la décision du président français Nicolas Sarkozy d'abolir la convention des lance-roquettes avec le Liban a été prise deux semaines avant une autre décision qui avait un effet de tremblement de terre dans les milieux militaires français: Le ministère français de la Défense a conclu une affaire avec l'entité sioniste portant sur la fourniture des drones israéliens à l'armée de l'air française".

"La polémique ne se contente pas de la présence de forts soupçons sur le fait que la décision de la résiliation de la convention des lance-roquettes avec le Liban était le fruit des dictées israéliennes qui ont conditionné la conclusion de l'affaire des drones par l'annulation de la convention des lance-roquettes. De plus, le mécontentement des milieux militaires français résulte également du caractère politique de l'affaire conclue avec "Israël" caractérisée par un favoritisme clair, vu que la majorité des experts militaires avaient recommandé de se doter des avions semblables de fabrication américaine dont le comportement technique est meilleur et le prix ne dépasse le tiers de ceux israéliens", a ajouté M. la Bivière.

"Les avions espions américains sont prêts à l'utilisation et ont prouvé leur efficacité sur le terrain. A titre d'exemple, ils ont contribué, lors des derniers mois, à suivre les traces des deux journalistes français enlevés en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

Néanmoins, les avions israéliens sont en voie d'expérimentation et leur fabrication ne serait pas terminée avant 2014. Ce qui signifie que sa possession par la France contredit les normes militaires, vu que dans la phase actuelle, personne ne sait le degré de l'efficacité de ces avions", a-t-il indiqué.

M. la Bivière a souligné qu'un autre facteur a augmenté le mécontentement des milieux militaires français du fait que "c'est la première fois depuis l'embargo militaire adopté par le général De Gaulle sur l'Etat hébreu après la guerre de 1967, que la France obtienne des armes de fabrication israélienne". Les journaux israéliens ont fêté la signature de l'affaire des avions, la qualifiant de "vengeance historique de De Gaulle".

Concernant les arguments fournis par la France pour justifier l'abolition de la convention des missiles avec le Liban prétendant que ces lance-roquettes peuvent être possédées par des parties non-gouvernementales et utilisées pour des fins terroristes ou contre des objectifs militaires, dont les forces françaises relevant de la Finul, La Bivière a souligné que ces prétextes sont faibles et abusifs. "Si une telle règle a été adoptée, aucune convention de ce genre ne sera conclue dorénavant", a-t-il expliqué.

Au sujet des motifs de Sarkozy qui l'ont poussé à annuler la convention conclue avec le Liban, la Bivière a révélé que le président français veut rassurer ses amis israéliens sur sa loyauté totale à l'Etat hébreu au sujet des questions stratégiques, comme celles d'armement, afin de les convaincre de comprendre certaines positions diplomatiques françaises qui ne les plaisent pas, en prévision de la probabilité que Paris se trouve forcé à accepter l'adhésion de la Palestine à l'ONU lors de vote prévu en septembre".

Comments

//