Berry: c’est le désarmement des sionistes et non pas de la résistance qui doit être considéré comme un devoir national

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a confirmé que "le danger réel s'incarne dans la cupidité israélienne et ses guerres contre le Liban".
Dénonçant ceux qui s’en prennent à l’arsenal militaire du Hezbollah, M. Berry a déclaré que "c’est le désarmement des sionistes et non pas de la résistance qui doit être considéré comme un devoir national urgent".
Dans un discours prononcé au cours d’un iftar organisé hier au BIEL, M. Berry a souligné que "l'unité nationale et l'harmonie officielle et populaire ont permis au Liban de faire face à l'opération de règlement des comptes israélienne en 1993, et que c'est cette même unité qui a réalisé la victoire en 2006".
"Israël visait à détruire la résistance. Elle n'avait pas besoin des raisons pour lancer une guerre contre le Liban. Fin mai 2006, elle a déclaré son intention de porter un coup dur au Liban et de changer les règles de la donne", a-t-il ajouté soulignant que "sur le plan national, nous n'avons pas évalué cette guerre afin d'en tirer les leçons. Cependant, certains parmi nous ont demandé de désarmer la résistance".
Le président de la Chambre s’est prononcé pour la relance du dialogue national sans conditions préalables, mettant l’accent dans ce cadre sur l’importance de la stabilité sur les plans financier et de la sécurité .
Il a en outre affirmé que "la région est en train de se remodeler, et le Liban n’en est pas loin".
Après avoir souligné que "l’agression contre la Finul constitue une agression contre l’armée", M. Berry a rendu hommage à la position adoptée par le gouvernement lors du vote de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l’ONU, révélant que "cette position libanaise a contribué à modérer la teneur du texte en question".
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