Le conseiller de Netanyahu pour la sécurité nationale examine la possibilité d’annuler les accords d’Oslo
Le conseiller de Netanyahu pour la sécurité nationale, Jacob Amidror, examine la possibilité d'annuler les accords d'Oslo
Haaretz - Barak Rabid
Une équipe dirigée par le conseiller de sécurité nationale, Jacob Amidror, consulte ces jours-ci la possibilité d'annuler les accords d'Oslo, et étudie l'étape en réponse aux mesures unilatérales qui seront prises par l'Autorité le lendemain de la reconnaissance de l'état palestinien par l'ONU.
En parallèle avec l'activité israélienne visant l'encouragement des Etats à s'opposer à l'étape palestinienne auprès des Nations Unies, des préparatifs pour le lendemain ont également été entamés. Ainsi un fonctionnaire israélien éminent a déclaré que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné ses instructions à Amidror il y a près de trois semaines pour commencer une étude détaillée avec tous les ministères du gouvernement à cet égard.
Netanyahu a également demandé de préparer une recommandation à la direction politique pour des actes en réponse aux étapes initiées par l'Autorité.
On estime en Israël que les Palestiniens se dirigeront en fin de compte directement à l'Assemblée générale des Nations Unies au lieu du Conseil de sécurité par crainte que les États-Unis n'utilisent le droit de veto.
Un autre haut responsable dans l'un des ministères du gouvernement fait remarquer que Amidror a entamé des délibérations initiales dans la direction de la sécurité nationale avec des représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Défense, de la Finance, de l'Industrie, du Commerce et de la Justice, ainsi que des représentants du ministère de la planification dans l'armée israélienne et du Département du droit international à la procuration militaire.
Un des sujets que la direction de sécurité nationale a demandé aux ministères du gouvernement d'examiner est l'annonce israélienne de l'annulation de l'accord d'Oslo. Le souci reste que les Palestiniens utilisent la décision de l'assemblée générale pour diriger une lutte légale contre Israël à la Cour internationale de La Haye, ou qu'ils tentent de changer les accords économiques et de sécurité entre les deux parties.
On a expliqué aux différents ministères du gouvernement lors des délibérations à la direction de la sécurité nationale, qu'il ne s'agit pas d'une étape prise par Israël, mais d'une étape de riposte uniquement. D'autre part, il a été demandé aux ministères de formuler leurs positions, soulever des opinions juridiques et suggérer d'autres réactions possibles aux procédures unilatérales des Palestiniens après Septembre. La question n'a pas encore été traitée par le Premier Ministre et le Conseil ministériel.
Et comme d'autres cas dans le passé, y compris le cas de la possibilité d'annuler l'accord d'Oslo, Netanyahu ou ses conseillers examinent des propositions postulées pour la première fois par le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. Lors d'une réunion avec la secrétaire d'Etat de l'Union européenne, Catherine Ashton, le 17 Juin, Lieberman a déclaré qu' «une mesure unilatérale des Palestiniens à l'ONU signifie la fin de l'accord d'Oslo et la violation de tous les accords signés aujourd'hui », ajoutant qu'en résultat «Israël ne sera plus contrainte de respecter les accords signés avec les Palestiniens au cours des 18 dernières années ».
Il faut noter que le commandement professionnel du ministère des Affaires étrangères ne recommande pas une telle démarche. En préparation aux délibérations du coté d'Amidror, le ministère des affaires étrangères a organisé un débat exposant le document du département juridique qui comprend une proposition en vertu de laquelle Israël déclare l'annulation de l'accord d'Oslo. Cela dit, cette réponse alternative fut fermement rejetée, et à la fin du débat, il a été décidé qu'il s'agit d'une «étape inutile ». Le ministère des affaires étrangères craint que la déclaration israélienne à propos de l'annulation de l'accord d'Oslo ne conduise à une vague de condamnation internationale et à une expansion de l'illégitimité d'Israël.
A ce stade, il semble que la majorité des ministères qui s'occupe de cette affaire s'oppose à l'abolition des accords d'Oslo comme une riposte à l'activité palestinienne aux Nations Unies. Les ministères des Finances, de l'Industrie et du Commerce se réservent d'adopter l'étape principalement en raison de son sens économique.
«Netanyahu s'oppose à des actes comme l'annexion de colonies israéliennes en réponse à l'étape palestinienne au sein des Nations Unies », a déclaré une source israélienne informée sur les détails des délibérations à ce sujet. « Ainsi, le commandement de la sécurité nationale examine d'autres possibilités dont l'abolition des Accords d'Oslo. En tout cas, aucune décision n'a encore été prise ».
Les Accords d'Oslo, signés entre Israël et l'O.L.P entre 1993 et 1995, sont jusqu'aujourd'hui le cadre juridique pour la plupart de systèmes des relations entre Israël et l'Autorité palestinienne dans les domaines de sécurité, d'économie, d'infrastructures et autres. L'annulation des accords nécessite l'examen de plusieurs questions centrales, dont la plus importante est : que sera le statut de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Les accords d'Oslo ont divisé la Cisjordanie en zones (a), où l'Autorité palestinienne possède un contrôle civil et de sécurité complet de la région, des zones (b) où l'autorité exerce un contrôle civil uniquement, et des zones (c) où Israël exerce un contrôle complet. Une annonce de l'annulation des accords d'Oslo mettra un point d'interrogation sur l'existence continue de la division des zones en a, b et c.
En outre, l'annulation des accords exige d'examiner des questions telles que la poursuite de la coopération de sécurité entre Israël et les services de sécurité palestiniens, la présence continue de l'enveloppe douanière israélienne en Cisjordanie et à Gaza, et les questions supplémentaires concernant les sources d'eau, l'approvisionnement en électricité, et autres.
L'annulation des accords d'Oslo conduiront à l'annulation de l'enveloppe douanière entre Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza, créée dans le cadre des Accords de Paris en 1995. En vertu de ces accords, Israël perçoit les taxes de la marchandise pour le compte de l'Autorité palestinienne. Le souci reste que cela conduise à l'effondrement de l'économie palestinienne, en affectant les accords commerciaux israéliens avec l'Union européenne et d'autres pays et aboutisse à de graves pressions internationales sur Israël, comme celle qui a été exercée au sujet de la fermeture sur la bande de Gaza.
Pendant ce temps, l'Autorité palestinienne poursuit ses préparatifs pour se diriger vers les Nations Unies. Les ambassadeurs palestiniens qui se sont rencontrés à Istanbul ces deux derniers jours ont été informés que, le 4 août à Doha, des consultations finales des délégués de l'Autorité palestinienne à Qatar, l'Egypte et l'Arabie Saoudite auront lieu, afin d'approuver la version finale qui sera adoptée à l'Organisation des Nations Unies. L'une des instructions reçues par les ambassadeurs palestiniens à la réunion était de lancer une campagne d'information parmi les communautés juives dans le monde sur le sens du mouvement palestinien.
De plus, le Bureau du Premier ministre a formulé le commentaire suivant: «la direction de la sécurité nationale envisage plusieurs alternatives dans une étude détaillée en vue de Septembre et les suggérera à la direction politique à la fin de ses travaux ».
De leur coté, des sources politiques à Jérusalem ont souligné que la question de l'annulation des accords d'Oslo a été abordée dans un débat mené récemment par le conseiller de sécurité nationale Amidror, mais qu'il ne s'agit pas d'un premier alternatif. «C'est l'une des possibilités qui seront présentées à la direction politique », ont déclaré les forums politiques.
La baguette magique deviendra opérationnelle en 2013
Arya Agozzi - Israël defense
Le système de la baguette magique a été mis au point, développé par Rafael, pour intercepter des missiles marins, confirme « Yossi Drucker » le chef de l'air-air et de la défense aérienne à Rafael. Les tentatives d'interception propres au système de la « baguette magique » sont prévues dans l'année à venir. Et selon Drucker, le système deviendra opérationnel au début de 2013.
Ainsi, Rafael développe le système de la "baguette magique" à l'aide d'un financement américain et avec la participation de l'entreprise américaine Raty on. «Drucker» révèle également qu'au début de l'année prochaine, commenceront les expériences d'interception du système visant à intercepter des menaces plus «dangereuses» que présentent les roquettes Qassam et Grad.
Le haut responsable à Raphaël ajoute que les missiles marins cheminent vers un objectif s'élevant à faible hauteur au-dessus du sol, ce qui les rend difficile à détecter. «Le système de la baguette magique est sans précédent dans son domaine, il n'y a aucun Etat au monde possédant de telles capacités » affirme-t-il.
Et d'ajouter, le système du dôme de fer, également développé par Rafael, actuellement soumis à des améliorations dans son programme, ce qui augmentera son efficacité. Soulignant également qu'en raison du danger des menaces qui seront exercées sur Israël en provenance de l'Est, nous serons obligés d'augmenter le nombre de systèmes de "Dôme de fer" qui sont exploités par la Force aérienne de manière significative.
Et s'ils ont jusque-là fait allusion à 14 systèmes de "Dôme de fer" pour défendre les communautés, Drucker parle en fait de la nécessité du besoin de plus de systèmes. « Cela ne me semble pas possible vu le budget actuel, nous sommes donc contraints d'installer les systèmes en fonction de la priorité qui sera déterminée par les autorités compétentes ».
Drucker avait fait cette déclaration avant la conférence de la protection contre les missiles, organisé par le groupe «technologies», à laquelle participe, entre autres, le ministre de la protection du front intérieur, « Matan Vilnai », le président du conseil d'administration de l'Association israélienne des missiles, le major général (de réserve) « Herzel Boddinger », «le chef du département de Homa au ministère de la Défense,« Arya Hertzog », "le commandant de l'aile de défense de la Force aérienne, le colonel « Shahar Shohat », et l'ancien chef du « Haiits », « Uzi Rubin ».
D'autre part, les conférences et la présentation qui auront lieu révèleront les nouveaux détails concernant le développement permanent des systèmes d'interception israélienne comme le système "Haiits 3" et "la baguette magique".
De nombreux représentants internationaux participeront également à la conférence, notamment le ministre de la défense tchèque, et le directeur adjoint des Affaires extérieures à l'Agence américaine pour la protection contre les missiles. La conférence comprendra aussi une présentation des développements, des modèles de missiles et des systèmes de défense.
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