Mullen lors de sa rencontre avec Netanyahu: le transfert d’armes de la Syrie au Liban est inquiétant
Mullen lors de sa rencontre avec Netanyahu: le transfert d'armes de la Syrie au Liban est inquiétant
Source: «Israël Hume - Mati Tokfeild »
Le chef d'état-major américain, le général Michael Mullen, qui est en visite en Israël, a rencontré hier le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les deux parties ont exprimé leur préoccupation commune quant au transfert d'armes par le Hezbollah actuellement, de la Syrie au Liban, après les événements sanglants qui ont lieu en Syrie.
Mullen qui est arrivé avant-hier à Israël, peu avant l'expiration de son mandat, a tenu une réunion avec Netanyahu. Les deux parties ont parlé de la menace iranienne et de l'impact de l'Etat des ayatollahs sur ce qui se passe dans le monde arabe ainsi que les conséquences sur Israël et les Etats-Unis qui confrontent seuls la bataille militaire difficile en Afghanistan et en Irak.
Les deux parties ont également discuté la situation en Syrie, tant à l'égard des affrontements sanglants qui y ont lieu, ou à l'égard du transfert d'armes effectué par le Hezbollah vers le Liban, ils ont ensuite parlé du nouveau gouvernement en Egypte et de la contrebande continue d'armes de Sinaï vers la bande de Gaza.
L'amiral Mullen avait été avant-hier invité par le chef d'état-major, qui a organisé un dîner en son honneur en présence des officiers supérieurs de l'armée.
De plus, l'armée a souligné cette semaine que, durant les années de son mandat, Mullen a tenté de promouvoir les solides relations entre les deux armées et nouer des contacts étroits avec ses homologues israéliens. Et lors de cette visite, il a fait ses adieux au chef d'état-major et aux chefs militaires qui ont exprimé leur satisfaction envers lui.
Le Commandant du Territoire Nord du front intérieur: «Dans la prochaine guerre, 400 missiles tomberont sur Haïfa»
Source: «Maariv - Alihna Shiffer »
A l'occasion du 5ème anniversaire de la seconde guerre du Liban, le commandant du Territoire Nord du front Intérieur, le colonel Anwar Saab, parle des préparatifs de la prochaine guerre. Dans une interview avec l'annexe régional de Maariv, Zaman Hifa, il révèle que: « On estime que plus de 400 missiles tomberont sur Haïfa la prochaine fois», expliquant la décision de convertir des terres communales et les tunnels du Carmel en un abri public.
Le manque de disponibilité et du facteur de surprise qui a conduit à de nombreux échecs dans la Seconde Guerre du Liban, ne s'est pas limité au front, mais s'est aussi incarné à l'intérieur. Des refuges fermés ou négligés, des hôpitaux vulnérables, le manque de coordination entre les autorités et les bras de sécurité, des sirènes en panne ou qui ne sont pas entendues à temps et de nombreuses autres choses qui ont clairement montré une incapacité à répondre à l'affaire de l'intérieur.
Une des leçons importantes pour les chefs de l'armée et de l'Etat après la seconde guerre du Liban, est de bien insister sur la préparation de l'intérieur, sachant que la prochaine guerre sera basée principalement sur de très forts coups adressés à l'intérieur sans précédent pour Israël jusqu'aujourd'hui.
Si les officiers du front intérieur au cours des dernières années étaient plus nombreux que la formation logistique de l'armée, de plus en plus d'officiers combattants ont été situés dans des positions clés. L'un de ces officiers est le colonel Anwar Saab, un officier important possédant un passé riche en guerres.
Le colonel Saab a rapidement progressé à l'intérieur, recevant en Décembre 2009 la région la plus sensible, importante et difficile du pays, le territoire nord qui inclut la ville de Haïfa, le Cariot, et bien sûr les colonies de la ligne d'affrontement.
«Ce territoire comprend la moitié de toutes les autorités locales d'Israël, environ 123 autorités. J'ai réalisé que c'était un de très grand territoire, et c'est pourquoi j'ai voulu séparer le Territoire Nord et établir le territoire de Haïfa. Après la catastrophe du Carmel et de l'incendie, cela m'a été permis», révèle le colonel Saab. «Je construis ces jours-ci le territoire de Haïfa, avec l'ancien brigadier du front sud qui était responsable de la région de Haïfa ».
Quand vous parlez de leçons tirées, où se situe la préparation de l'intérieur en parallèle à 2006?
« Quand j'étais commandant de la région du Centre dans le front intérieur, un missile Grad est tombé à Jadra. Deux jours avant la chute du Grad, j'ai demandé au maire des tracts pour les distribuer aux maisons, comprenant des instructions sur la façon d'agir dans le cas de la chute d'un missile, ainsi que sur la façon de préparer des lieux fortifiés dans les appartements et préparer les enfants à l'évacuation vers des endroits fortifiés.
« Après la chute du Grad à Khdeira, un des parents est venu à nous tenant un tract dans sa main, nous disant que grâce aux instructions contenues dans le tract et grâce à l'entrainement qui a eu lieu, sa fille a été sauvée. Il a parlé de leur comportement avant l'entrainement, où pendant chaque sirène lancée, sa fille se précipitait pour prendre le chien de la maison, mais après l'entrainement, elle a laissé le chien comme nous le lui avons dit et s'est enfuie à l'abri. La chambre de la fille a été complètement détruite et le chien y a été tué.
«Ce père était en fait sur le point de pleurer en nous parlant. Et cela signifie beaucoup, cela veut dire qu'il ne faut pas sous-estimer tous les entrainements que nous faisons. L'entrainement est devenu un sauveur de vie en temps de réalité. Nous avons tiré des leçons non seulement en ce qui concerne l'infrastructure non préparée, mais nous avons aussi commencé des entrainements et la préparation d'informations pour le public ».
Le colonel Saab ajoute en souriant: «Les habitants du Nord sont en colère contre moi parce que je teste les sirènes en permanence et de nombreuses fois», et poursuit: «Mais je veux vérifier si l'alarme et la sirène fonctionnent comme il se doit, non pas comme cela s'est produit lors la seconde guerre du Liban, où dans beaucoup d'endroits les sirènes n'ont en général pas été entendues, des missiles y sont alors tombés menaçant la vie des gens.
«Je préfère déranger les gens et ne pas tester les sifflets seulement pendant les jours de commémoration et de catastrophe. En comparaison, dans la seconde guerre du Liban il y avait 260 alarmes dans tout le territoire nord, alors qu'aujourd'hui il y en a 801.
Il y a cinq ans, de nombreux abris publics étaient fermés et négligés, même dans des endroits comme Kiryat Shmona, qu'est ce qui a changé depuis?
Il faudrait diviser la réponse en deux parties. Dans les colonies du nord, le long de la ligne de confrontation, depuis 2006, nous avons pris soin de ne laisser aucun refuge sans la restauration, et de le préparer à tout ce qui pourrait se passer. Nous avons investi pour cela beaucoup d'argent. Dans des villes comme Haïfa et le Cariot, je disais généralement dans toutes les villes et pays, les abris ne sont pas la solution.
« Cela ne résout pas le problème, nous avons donc préparé ce qu'on appelle: un plan de fortification de l'autorité (Tamar). L'autorité doit prendre soin de construire des dispensaires et des lieux fortifiés. Le but est - après ce qui s'est passé dans la deuxième guerre du Liban - qu'il y ait chez les personnes dont les maisons ont été endommagées un endroit où aller. Cela ne s'est pas produit dans la guerre précédente. Cette fois-ci, nous préparons des refuges dans les écoles pouvant accueillir ces personnes et préparer un endroit où ils pourraient vivre.
Source: «Israël Hume - Mati Tokfeild »
Le chef d'état-major américain, le général Michael Mullen, qui est en visite en Israël, a rencontré hier le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les deux parties ont exprimé leur préoccupation commune quant au transfert d'armes par le Hezbollah actuellement, de la Syrie au Liban, après les événements sanglants qui ont lieu en Syrie.
Mullen qui est arrivé avant-hier à Israël, peu avant l'expiration de son mandat, a tenu une réunion avec Netanyahu. Les deux parties ont parlé de la menace iranienne et de l'impact de l'Etat des ayatollahs sur ce qui se passe dans le monde arabe ainsi que les conséquences sur Israël et les Etats-Unis qui confrontent seuls la bataille militaire difficile en Afghanistan et en Irak.
Les deux parties ont également discuté la situation en Syrie, tant à l'égard des affrontements sanglants qui y ont lieu, ou à l'égard du transfert d'armes effectué par le Hezbollah vers le Liban, ils ont ensuite parlé du nouveau gouvernement en Egypte et de la contrebande continue d'armes de Sinaï vers la bande de Gaza.
L'amiral Mullen avait été avant-hier invité par le chef d'état-major, qui a organisé un dîner en son honneur en présence des officiers supérieurs de l'armée.
De plus, l'armée a souligné cette semaine que, durant les années de son mandat, Mullen a tenté de promouvoir les solides relations entre les deux armées et nouer des contacts étroits avec ses homologues israéliens. Et lors de cette visite, il a fait ses adieux au chef d'état-major et aux chefs militaires qui ont exprimé leur satisfaction envers lui.
Le Commandant du Territoire Nord du front intérieur: «Dans la prochaine guerre, 400 missiles tomberont sur Haïfa»
Source: «Maariv - Alihna Shiffer »
A l'occasion du 5ème anniversaire de la seconde guerre du Liban, le commandant du Territoire Nord du front Intérieur, le colonel Anwar Saab, parle des préparatifs de la prochaine guerre. Dans une interview avec l'annexe régional de Maariv, Zaman Hifa, il révèle que: « On estime que plus de 400 missiles tomberont sur Haïfa la prochaine fois», expliquant la décision de convertir des terres communales et les tunnels du Carmel en un abri public.
Le manque de disponibilité et du facteur de surprise qui a conduit à de nombreux échecs dans la Seconde Guerre du Liban, ne s'est pas limité au front, mais s'est aussi incarné à l'intérieur. Des refuges fermés ou négligés, des hôpitaux vulnérables, le manque de coordination entre les autorités et les bras de sécurité, des sirènes en panne ou qui ne sont pas entendues à temps et de nombreuses autres choses qui ont clairement montré une incapacité à répondre à l'affaire de l'intérieur.
Une des leçons importantes pour les chefs de l'armée et de l'Etat après la seconde guerre du Liban, est de bien insister sur la préparation de l'intérieur, sachant que la prochaine guerre sera basée principalement sur de très forts coups adressés à l'intérieur sans précédent pour Israël jusqu'aujourd'hui.
Si les officiers du front intérieur au cours des dernières années étaient plus nombreux que la formation logistique de l'armée, de plus en plus d'officiers combattants ont été situés dans des positions clés. L'un de ces officiers est le colonel Anwar Saab, un officier important possédant un passé riche en guerres.
Le colonel Saab a rapidement progressé à l'intérieur, recevant en Décembre 2009 la région la plus sensible, importante et difficile du pays, le territoire nord qui inclut la ville de Haïfa, le Cariot, et bien sûr les colonies de la ligne d'affrontement.
«Ce territoire comprend la moitié de toutes les autorités locales d'Israël, environ 123 autorités. J'ai réalisé que c'était un de très grand territoire, et c'est pourquoi j'ai voulu séparer le Territoire Nord et établir le territoire de Haïfa. Après la catastrophe du Carmel et de l'incendie, cela m'a été permis», révèle le colonel Saab. «Je construis ces jours-ci le territoire de Haïfa, avec l'ancien brigadier du front sud qui était responsable de la région de Haïfa ».
Quand vous parlez de leçons tirées, où se situe la préparation de l'intérieur en parallèle à 2006?
« Quand j'étais commandant de la région du Centre dans le front intérieur, un missile Grad est tombé à Jadra. Deux jours avant la chute du Grad, j'ai demandé au maire des tracts pour les distribuer aux maisons, comprenant des instructions sur la façon d'agir dans le cas de la chute d'un missile, ainsi que sur la façon de préparer des lieux fortifiés dans les appartements et préparer les enfants à l'évacuation vers des endroits fortifiés.
« Après la chute du Grad à Khdeira, un des parents est venu à nous tenant un tract dans sa main, nous disant que grâce aux instructions contenues dans le tract et grâce à l'entrainement qui a eu lieu, sa fille a été sauvée. Il a parlé de leur comportement avant l'entrainement, où pendant chaque sirène lancée, sa fille se précipitait pour prendre le chien de la maison, mais après l'entrainement, elle a laissé le chien comme nous le lui avons dit et s'est enfuie à l'abri. La chambre de la fille a été complètement détruite et le chien y a été tué.
«Ce père était en fait sur le point de pleurer en nous parlant. Et cela signifie beaucoup, cela veut dire qu'il ne faut pas sous-estimer tous les entrainements que nous faisons. L'entrainement est devenu un sauveur de vie en temps de réalité. Nous avons tiré des leçons non seulement en ce qui concerne l'infrastructure non préparée, mais nous avons aussi commencé des entrainements et la préparation d'informations pour le public ».
Le colonel Saab ajoute en souriant: «Les habitants du Nord sont en colère contre moi parce que je teste les sirènes en permanence et de nombreuses fois», et poursuit: «Mais je veux vérifier si l'alarme et la sirène fonctionnent comme il se doit, non pas comme cela s'est produit lors la seconde guerre du Liban, où dans beaucoup d'endroits les sirènes n'ont en général pas été entendues, des missiles y sont alors tombés menaçant la vie des gens.
«Je préfère déranger les gens et ne pas tester les sifflets seulement pendant les jours de commémoration et de catastrophe. En comparaison, dans la seconde guerre du Liban il y avait 260 alarmes dans tout le territoire nord, alors qu'aujourd'hui il y en a 801.
Il y a cinq ans, de nombreux abris publics étaient fermés et négligés, même dans des endroits comme Kiryat Shmona, qu'est ce qui a changé depuis?
Il faudrait diviser la réponse en deux parties. Dans les colonies du nord, le long de la ligne de confrontation, depuis 2006, nous avons pris soin de ne laisser aucun refuge sans la restauration, et de le préparer à tout ce qui pourrait se passer. Nous avons investi pour cela beaucoup d'argent. Dans des villes comme Haïfa et le Cariot, je disais généralement dans toutes les villes et pays, les abris ne sont pas la solution.
« Cela ne résout pas le problème, nous avons donc préparé ce qu'on appelle: un plan de fortification de l'autorité (Tamar). L'autorité doit prendre soin de construire des dispensaires et des lieux fortifiés. Le but est - après ce qui s'est passé dans la deuxième guerre du Liban - qu'il y ait chez les personnes dont les maisons ont été endommagées un endroit où aller. Cela ne s'est pas produit dans la guerre précédente. Cette fois-ci, nous préparons des refuges dans les écoles pouvant accueillir ces personnes et préparer un endroit où ils pourraient vivre.
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