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Le jour d’Al Nakba : L’armée israélienne a tiré des balles réelles sans justification, selon l’ONU

Le jour d’Al Nakba : L’armée israélienne a tiré des balles réelles sans justification, selon l’ONU
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 14 années
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Le sondage de Gallup : le soutien juif pour Obama a diminué de 60%.
Source: «Israël Al Yawm- Yoni Hersh »

Un nouveau sondage réalisé par de l'institut de sondage international «Gallop» publié avant-hier a révélé que « malgré les récents affrontements avec le gouvernement israélien et son discours controversé sur le Moyen-Orient, le président Barack Obama continue à se satisfaire des taux de soutien élevés surtout parmi les Juifs américains.

Selon le sondage, 60% des Juifs des Etats-Unis ont exprimé leur satisfaction quant au travail du président Obama, contre seulement 46% de la population entière. Mais le sondage montre une baisse depuis mai, lorsque 68% ont exprimé leur soutien pour Obama, qui jouissait alors d’une popularité élevée, surtout dans le sillage de l'assassinat d'Oussama ben Laden. Même le discours au cours duquel il a appelé à des négociations sur la base des frontières de 67 n’a pas en fait changé l'opinion des juifs américains.

D’après les données, il y a environ un mois et demi du 19 ème discours en mai, le soutien des Juifs pour Obama était de 65%, et après un mois et demi le niveau de soutien est resté similaire environ 62%.

Ce sondage s’oppose aux rapports qui déclarent que le président démocrate risque de perdre les importantes voix juives.

L'Organisation des Nations Unies à propos des événements d’Al Nakba: L'armée israélienne a tiré des balles réelles sans justification
Source: «Haaretz - Barak Rabid »

«Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon critique directement le comportement de l'armée israélienne dans les événements de la commémoration d’Al Nakba à la frontière nord le 15 mai. Selon le rapport, les soldats de l'armée israélienne ont utilisé une force disproportionnée contre les manifestants libanais tuant sept d'entre eux. En Israël, il existe une irritation envers l'envoyé de l'ONU au Liban, Michael Williams, qui a rédigé le rapport, et le Département d'Etat a décidé de rompre la communication avec lui.

Le rapport du conseil de la Sécurité générale de l'Organisation des Nations Unies, assumant la surveillance de l'application de la résolution 1701 qui a mis terme à la seconde guerre du Liban, a été distribué il y a quelques jours aux membres du Conseil de sécurité, une copie de celui-ci est arrivée à "Haaretz". Le thème central abordé par le rapport porte sur les événements d’Al Nakba aux frontières d'Israël et le Liban.

Dans le chapitre consacré aux conclusions, le Secrétaire général des Nations Unies révèle sa "préoccupation au sujet des événements, et indique que les soldats de l’armée israélienne " ont ouvert le feu directement sur des manifestants non armés " qui essayaient de franchir la barrière frontalière. Le Secrétaire général appelle les armées libanaise et israélienne à empêcher la récurrence des cas de ce genre. "L'armée israélienne doit s'abstenir d’utiliser le feu dans de telles conditions, sauf quand il s'agit de l'auto-défense" Bien que chaque pays a le droit de se défendre, il est toutefois nécessaire que l'armée israélienne utilise des moyens appropriés, y compris des équipements pour disperser les manifestations proportionnés à la menace pour les soldats israéliens".

Le rapport a également cité que dix mille personnes ont participé aux manifestations du jour d’Al Nakba au Liban, dont la majorité des réfugiés palestiniens: "Les manifestations ont été organisées par des organisations palestiniennes et libanaises, y compris le Hezbollah", comme écrit dans le rapport.

Le rapport détaille que mille personnes ont quitté la manifestation centrale qui a été menée sans violer l’ordre et se sont précipitées vers la barrière frontalière avec Israël, lançant des pierres et des bombes Molotov et déracinant  23 mines anti-tanks. "Les forces de l’armée israélienne ont averti les manifestants et ont tiré en l'air. Mais ils ont ensuite tiré à balles réelles sur les manifestants blessant sept personnes."

Le rapport présente les conclusions de l'enquête menée par la FINUL sur l'événement qui déclare que ceux sont les manifestants palestiniens qui ont d'abord eu recours à la violence et à la provocation, violant ainsi la résolution 1701.

Malgré cela, la plupart des critiques du rapport s’adressent à l'armée israélienne " en plus du premier avertissement du feu en l'air, l’armée israélienne n’a pas utilisé contre les manifestants les moyens opérationnels appropriés ou tout autre moyen non létal pour disperser les manifestations ». Comme il a été cité que "les coups de feu tirés derrière la ligne bleue par les forces de l'armée israélienne, et qui ont tué des citoyens, est une violation de la résolution 1701. Les coups de feu n'étaient pas proportionnés à la menace des soldats israéliens."

Au sein du ministère des Affaires étrangères à Jérusalem et dans le département de planification de l'armée israélienne, les responsables de l’affaire libanaise s'attendaient en particulier à un rapport critiquant, notamment en raison de la forte tension entre Israël et l'envoyé des Nations Unies au Liban, Williams. Quelques heures après les événements d’Al Nakba, Williams a vivement attaqué Israël et lui assumant la responsabilité des événements et refusant de dénoncer les tentatives de violation de la frontière du côté libanais. Ces paroles ont irrité le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman qui a ordonné la mission israélienne à l'ONU de se diriger à l'Office du Secrétaire général pour porter plainte contre Williams et l'appeler à la justice. Des plaintes similaires ont été transférées aux ambassadeurs auprès de l'ONU, à la France, à l'Italie et à l'Espagne, étant les fournisseurs de la plupart des soldats des forces de la FINUL.
Afin de transmettre un message plus ferme à l’envoyé au Liban, le ministère des affaires étrangères a décidé d'annuler la visite périodique de Williams en Israël - une visite qui est censée avoir lieu il y a quelques semaines. De son coté, Williams a demandé d'entendre la position d'Israël à propos des événements d’Al Nakba, mais il lui a été dit qu'il n'y avait pas de temps pour le rencontrer et qu’Israël va envoyer ses messages directement à l'Office du Secrétaire général des Nations Unies. Selon des sources au sein du ministère des Affaires étrangères, il existe une colère intense envers Williams, et il n'est pas clair s’il y aura reprise de la coopération avec lui dans l'avenir prévisible.

L'Etat contre le Facebook

ce: «Haaretz- Aluf Benn »

"La Grèce a bloqué la flottille protestante vers la bande de Gaza, et la Turquie avait également empêché ses navires de participer à la manifestation marine. Le contexte politique est clair, Israël se fortifie sur fond des révolutions dans le monde arabe et attire des alliés et des amis qui quittent les Palestiniens et le camp pro- iranien. Le premier ministre Benjamin Netanyahu a bien synthétisé entre les mesures diplomatiques et les menaces d'utiliser la force, la flottille a été bloquée. Mais le blocage  de la flottille a un sens plus large au-delà des jeux de pouvoir dans le bassin oriental de la Méditerranée, Puisque le gouvernement  a pris le commandement déclarant que ni les passagers ni les navigateurs ne permettront de déterminer si les navires allaient être lancés. Cela a irrité les organisateurs de la manifestation, mais ils ont toutefois été incapables d’agir face aux gardes-côtes grecs.

Ils nous ont dit jusqu'à présent que le gouvernement commence à perdre sa force qui passe aux mains des civils organisateurs dans les associations et réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter. Les mouvements de protestation et les réseaux numériques dépassent les limites et ne se conforment pas vraiment aux politiciens, aux fonctionnaires de l'immigration et aux observateurs de la douane. Ainsi une idée populaire dans Facebook, comme les manifestations de Kotej en Israël ou les protestations dans la place de Tahrir au Caire, a le pouvoir de soumettre le directeur général à Tenouva ou de mettre fin au régime de Hosni Moubarak en Egypte. Cela nous  démontre que dans le monde réel habité par des êtres humains, des navires et des avions, l’état reste fort et peut vaincre les organisations civiles.

Oussama Ben Laden qui a créé une organisation dispersée sans lieu géographique propre mais qui a réussi à frapper le cœur de la puissance des États-Unis, était le premier à traduire les réseaux sociaux en une force militaire et politique. Ainsi les évènements du 11 Septembre 2001 ont annoncé le conflit entre les gouvernements et l'ancien système, qui reposait sur des frontières internationales strictes, et sur un monde chaotique ouvert au XXIe siècle, où il est suffisant pour un ordinateur personnel, un téléphone mobile ou des cassettes brouillées de faire des révolutions. Les Etats-Unis ont pris à près dix ans pour capturer Oussama ben Laden et le tuer.

Les révolutions dans le monde arabe apparaissent comme la victoire finale du réseau social sur les gouvernements, avec les chambres de sécurité et les interrogatoires qu’elles possèdent – ainsi des jeunes entrepreneurs de Twitter ont poussé les masses à se manifester dans les rues, mettant fin aux régimes des tyrans d’Egypte et de la Tunisie. C'est l'image numérique du slogan «Oh travailleurs du monde unissez-vous», qui était à l'époque de Marx et au printemps des peuples européens au XIXe siècle. C'est la fraternité des classes de la génération Internet qui s’est rebellée contre l'autorité des parents et a changé le monde.

Mais, comme pour les révolutions des années soixante à l'Ouest - qui ont mis fin aux mandats des présidents Lyndon Johnson et Charles de Gaulle et les ont remplacés par des présidents plus conservateurs – cette fois les gouvernements se sont organisées à nouveau pour repousser le danger de perdre le contrôle. Cela a été exprimé dans les Etats arabes par une répression violente des manifestations après le traumatisme causé par la dislocation de Moubarak. En Turquie et en Grèce, cette tendance a été  exprimée par l'abandon de la flottille de Gaza assiégée.

Le président des Etats-Unis Barack Obama est comme d’habitude déchiré entre la tendance de son cœur pour les manifestants et son intérêt officiel du maintien du système mondial, ce qui explique sa réaction à la révolte en Syrie. Bachar al-Assad a réussi à convaincre que s’il est expulsé,  la situation en Syrie va dégénérer et se transformer en guerre de tribus comme en Afghanistan, en Irak et en Libye, où la situation a dégénéré après l'invasion occidentale. De son coté, Obama ne veut pas d’autre aventure sanglante de ce genre, c’est pourquoi il tente de préserver le mandat d’Al Assad, en l’invitant faiblement à des «réformes» dans le régime syrien.

Depuis que des organisations palestiniennes ont été créées, essayant de retourner à leurs terres avant 1948, ou exécutant des opérations, Israël a toujours cherché à jeter la responsabilité sur des pays et des gouvernements pour qu’elle soit le "symbole" de la demande du calme et de la collecte de coûts. Et dans les cas où il n’y a pas de gouvernements, Israël a remis des terres et des responsabilités à des organisations hostiles (Organisation de libération palestinienne, le Hezbollah et le Hamas), dans l'espoir qu’elles deviennet des institutions, et garantir le cessez-le-feu et la fermeture de la frontière. Il est donc compréhensible que Netanyahu qui, après avoir échoué à arrêter l’ancien convoi lorsque l’armée israélienne a combattu  une organisation civile et s’est impliqué, a re-adopté le principe de jeter la responsabilité sur les gouvernements.
L'astuce a fonctionné jusqu'ici au moins, et a fourni à l'ancien système un renforcement supplémentaire. L'État l’a remporté sur le Facebook et les associations jusqu'au prochain tour au moins. "




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