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Le TSL, encore un mensonge pour justifier des projets hégémoniques !

Le TSL, encore un mensonge pour justifier des projets hégémoniques !
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Akil Cheikh Hussein

Sayyid Hassan Nassrallah, le secrétaire général du Hezbollah, a réagi dans un discours télévisé pendant une heure environ, à l'acte d'accusation délivré par le Tribunal Spécial pou le Liban chargé par l'ONU de l'enquête sur l'assassinat, en février 2005, de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri.

Les mass médias se sont largement arrêtés devant certains passages du discours qu'on croit compatibles avec les efforts déployés depuis de longues années en vue de porter atteinte au Hezbollah, à la Résistance libanaise contre l'occupation israélienne et à la personne de Nassrallah.

L'accent est mis par les mass médias sur des propos de Nassrallah comme "Nous rejetons le tribunal international et considérons toutes ses accusations comme nulles et non avenues". Ou "le gouvernement libanais ne serait pas en mesure d'arrêter les suspects désignés par le TSL". Ou, parlant de ces suspects, "Personne ne peut ni les trouver ni les arrêter en 30 jours ou en 60 jours, en 30 ou 300 ans". Et le tout est conjugué à une célèbre déclaration émise par le Sayyid en 2010 où il avait prévenu que la main sera coupée de quiconque qui serait tenté par l'idée d'arrêter un seul membre du Hezbollah.

Mais les mêmes mass médias sont restés silencieux sur ses propos qui, preuves à l'appui, accusent le TSL d'être un outil aux mains des Américains, des Sionistes et de leurs laquais, destiné à déformer l'image du Hezbollah et à lui faire subir le sort que maintes guerres intérieures et extérieures se sont avérées incapables de le mettre hors combat.

Premièrement, ce tribunal est partial : Son président, le juge Antonio Cassese, ainsi que bon nombre de ses autres fonctionnaires affichent leur hostilité à la Résistance contre l'occupation israélienne et reconnaissent être des amis d'"Israël". Plusieurs conseillers du tribunal sont des anciens agents de la CIA et autres services secrets occidentaux. L'un d'entre eux est le commanditaire de l'attentat manqué contre l'Ayatollah al-Uzma Muhammad Hussein Fadlallah, mais qui a coûté la vie à une centaine de civils libanais dans la Banlieue sud de Beyrouth en 1985.

Deuxièmement, ce tribunal qui a fait déménager ses fonctionnaires et ses effets, en 2009, par les voies normales et habituelles que sont l'aéroport et le port de Beyrouth, a préféré faire sortir ses 97 ordinateurs via "Israël". Un agissement extrêmement louche pour le moins qu'on puisse dire.


Troisièmement, ce tribunal avait jugé "insuffisants", car "circonstanciels" les indices foudroyants livrés par le Hezbollah sur l'éventualité d'une implication israélienne dans l'assassinat du Hariri. Pourtant, il s'est permis de fonder son acte d'accusation contre des membres du Hezbollah sur des indices "circonstanciels".

Quatrièmement, ce tribunal qui est censé travailler dans le secret et la discrétion nécessaires pour la bonne marche de l'enquête a depuis sa création laissé "fuir" des informations qui ont été largement diffusées par la presse occidentale et locale pour servir à des fins de propagande suspecte contre le Hezbollah et la résistance libanaise. Même le contenu de l'acte d'accusation et les mandats d'arrêt qui ont été remis récemment "sous scellé" au procureur général libanais ont été connus et divulgués des années avant cette démarche.

Cinquièmement, ce tribunal qui prétend vouloir faire la justice comprend des hauts fonctionnaires corrompus.

Tout d'abord financièrement : Gerhard Lehmann, l'adjoint de Detlev Mehlis qui est le procureur général du tribunal, a vendu à pris d'argent comptant, des informations sur l'enquête. La chaîne de télévision "al-Manar" a diffusé un film le montrant en train de toucher et de vérifier l'épaisse liasse de billets de banques que lui tend la main de l'acheteur des informations.

Puis moralement, mais Sayyid Nassrallah s'est réservé d'aborder cette question peu digne de l'être par un religieux.

A tout cela s'ajoute bien sûr la célèbre histoire des faux témoins recrutés par le tribunal international et des parties libanaises et étrangères pour bouiller les pistes de l'enquête.

Ainsi, il y assez de raisons qui justifient d'accuser le tribunal spécial pour le Liban de malveillance dans la mesure où, loin d'établir la vérité et la justice, elle prend pour cible, et de manière préméditée, le Hezbollah et la Résistance libanaise.

Elle s'inscrit dans le contexte de cette bataille frénétique que livrent les Etats-Unis, "Israël" et les gouvernements occidentaux aux mouvements de libération partout de le monde et tout particulièrement contre le Hezbollah et le peuple libanais rien que par ce qu'ils ont su faire face aux forces israéliennes et ruiner la légende de la prétendue invincible armée israélienne.

Il s'inscrit aussi dans le contexte de ces guerres injustes qu'on justifie par des mensonges comme celui des Sionistes qui ont répandu en Occident l'idée selon laquelle la Palestine serait une terre sans peuple, comme celui de Blair et de Bush sur les armes iraquiennes de destruction massive, et comme celui de Nicolas Sarkozy sur les 6000 morts en Lybie, mensonge qui a justifié la résolution 1973 proposée par la France et adoptée par le Conseil de Sécurité, et qui a été dernièrement démenti par la Cour Pénale Internationale.

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