Est-ce la frontière avec la Syrie deviendra Bal’in?
Des milliers de personnes recevront des messages SMS provenant du front intérieur
Source: "la deuxième chaîne israélienne"
«Les colons d'Ofakim ainsi que le Conseil régional Merhafim recevront aujourd'hui entre 11h00 12v h00 un message sms leur souhaitant « une journée plaisante », celui-ci ne provient pas d'une annonce publicitaire, mais du Front intérieur qui essaye une alerte par téléphone cellulaire.
La source parle d'une expérience consacrée à être exécutée en cas de "vraie" alarme, ainsi le front intérieur d'Israël sera en mesure d'envoyer des messages par sms à tous les habitants de la région et cela en quelques secondes. Le message qui sera reçu par les colons de la région via téléphone cellulaire lors de la manœuvre sera : «manœuvre, manœuvre, poursuivez votre jour plaisant, par le front intérieur ". Et il n'est pas nécessaire de confirmer la réception de l'annonce. D'après ce qu'a confirmé le front intérieur, seuls certains téléphones mobiles possèdent la capacité de recevoir cette annonce, et certains appareils pourraient ne pas être en mesure de le recevoir.
Les établissements susceptibles de recevoir l'annonce sont les suivants : Le Conseil régional de Bani Shimon, le Conseil régional d'Eshkol et le Conseil régional et Sdot Hengaf. »
Israël a pris leçon de l'échec du jour d'al Nakba, elle repousse les manifestants depuis le mur ... "il ya des limites..."
Source: "Le journal Yediot Aharonot - Eitan Glickman"
«Beaucoup d'incertitude a enveloppé les frontières nord le matin de la veille: les forces israéliennes se sont préparées en s'équipant de forces renforcées pour le jour d'al Naksa sans pouvoir estimer comment sera la fin de jour. Mais une chose est claire: L'échec du Jour de la Nakba il y a un mois ne se reproduira pas.
Cette fois, l'armée israélienne a décidé que les Syriens ne seront pas sur les murs - et ce fut ainsi. Cependant, le prix fut élevé. Selon les rapports de la télévision syrienne, il y avait 22 morts, dont une femme et un garçon, et 350 blessés. Selon l'armée israélienne, le bilan est exagéré et le nombre de personnes atteintes est moins élevé.
Les mines sautent
L'armée israélienne n'a pas pris de risque: ainsi une grande unité dirigée par le commandant de la région Nord Gadi Eisenkot était en poste dans le village de Majdal Shams depuis le matin. Et après 12 heures le signal fut tiré. Des centaines de réfugiés palestiniens commencèrent à descendre de la colline syrienne d'Al Sayyah vers Majdal Shams. Ils ont du espéré que cela serait aussi facile que la fois précédente, mais cette fois une surprise les attendait : une clôture obstructive ("sinueuse"), un canal à distance de 20m de la clôture et de nombreuses forces. Exactement ce qui devait les attendre là la dernière fois. Quiconque tentait de traverser le canal était immédiatement ciblé par un tireur d'élite au niveau des jambes. Quiconque tentait également de traverser cette étape - arrivait à un champ de mines. Dans l'arrière-plan, l'armée israélienne lançait tout le temps des avertissements en arabe par les haut-parleurs. Après que la première vague fut repoussée, le silence régna quelque temps, mais pas pour longtemps. Au cours du jour, les manifestants tentèrent leur chance à plusieurs reprises, mais ils furent repoussés. Malgré tout cela, trois manifestants réussirent à franchir la frontière, mais ils furent arrêtés et renvoyés immédiatement sur le territoire syrien.
D'autres affrontements éclatèrent à nouveau derrière la frontière à Knaitra. Les soldats utilisèrent ici aussi des moyens pour disperser les manifestations et empêcher les manifestants d'atteindre le mur. À une distance de quelques centaines de mètres de la frontière quatre mines explosèrent en territoire syrien provoquant plusieurs blessés. Selon des sources dans l'armée israélienne les explosions sont survenues lorsque des manifestants ont jeté des bouteilles en feu qui ont provoqué un incendie et ont conduit à l'explosion des mines - et donc aux victimes. Selon ces sources, les manifestants se sont arrêtés à la clôture et ont été incapables d'entrer dans le champ de mines. Du coté de l'armée, les israéliens prétendent que les tirs des snipers étaient très précis et que l'utilisation des moyens pour disperser les manifestations, tels que des gaz lacrymogènes et les bombes sonores, n'a pas été possible en raison de la longue distance entre les troupes et les manifestants.
Les heures précédant l'après-midi, la Croix-Rouge syrienne a demandé à l'armée un court cessez-le-feu afin d'évacuer les blessés. L'armée israélienne a accepté, et une grande partie des blessés fut évacuée.
Dans la soirée, le calme regagna la frontière, mais c'était un calme tendu. , Mahmoud Fawzi, qui se tenait toute la journée sur la colline d'Al Sayyah déclare :" En cas de doute, la manifestation va certainement s'accroître, et si l'on pense que tout ce tapage est terminé, on se trompe, je sais que les jeunes d'ici planifient d'autres surprises qui auront lieu les prochains jours ".
"Israël" craint : la frontière va devenir un foyer permanent de confrontations...
Source: «Yediot Aharonot - par Yossi Yehoshua »
"Est-ce la frontière avec la Syrie deviendra Bal'in? L'armée israélienne a bien peur que oui.
Dans le village de Bal'in, près de Ramallah, des manifestations organisées par les militants de gauche et les résidents locaux pour protester contre le tracé de la barrière ont lieu chaque semaine. En Israël, ils ont peur que ce phénomène se répète également à la frontière syrienne, près de Majdal Shams et Knaitra, et qu'elle devienne un centre de confrontations permanentes avec les forces armées israéliennes. En tous cas, les instructions aux forces de sécurité sont claires: Ne permettez en aucun cas la traversée de la frontière ".
Ils vous poursuivent (des données à propos de demandes aux entreprises de téléphonie cellulaire de la police l'obtention de renseignements sur les personnes).
Source: "Maariv" - Noam Cherbit "
«La loi de la communication de données, qui a été nommée « la loi du grand frère », car elle permet l'accès de la police aux données du lieu où se trouve la personne sur la base de la téléphonie mobile, a été adoptée il y a trois ans, malgré une grande peur. Les données qui ont été présentés hier à la commission de la Constitution assurent la crainte apparente. Dans une période de temps d'environ un an, la police a soulevé environ 14 000 demandes dont un total de 68,658 données différentes sur les citoyens. On parle d'une élévation de 50 pour cent par rapport à l'année précédant le recensement.
Aux mois de Septembre 2009 jusqu'à Juin 2010, la police a demandé aux tribunaux environ 14 000 demandes de données de communication pour tous les citoyens, et toutes ont été approuvées. En outre, environ 3000 autres demandes, décrites comme urgentes, ont été approuvées par l'agent autorisé. Cela est un taux élevé de 50 pour cent par rapport à l'année précédente. La police a interprété cette augmentation des demandes en disant que les enquêteurs appris l'usage de la communication de données comme outil d'enquête.
Les demandes sont classées dans différents domaines: données sur l'abonné, données sur les appels, données sur le lieu de l'abonné; demandes pour le commerce et l'importation de drogues; demandes d'introductions par effraction, demandes d' harcèlement; demandes de menaces; demandes de mise à mort et demandes de vols à main. »
Un nouveau front- Commandé par Al-Assad
Source: «Yediot Aharonot - Alex Fishman"
«Le beau paysage rustique est terminé. Le plateau du Golan a cessé d'être le front le plus silencieux par rapport à Israël.
L'évaluation de la situation en Israël dit que tant que le Président al-Assad lutte contre son régime, et peut-être pour sa vie, le plateau du Golan ne sortira pas des priorités. Ainsi les Syriens pousseront les Palestiniens vers les points de friction avec l'armée israélienne le long de la frontière pour tenter d'enflammer la situation de façon permanente, de sorte qu'elle élimine l'attention nationale et mondiale sur la crise profonde à l'intérieur de la Syrie. Le cycle actuel du « jour d'Al Naksa » se poursuivra jusqu'à la veille de la semaine de vacances au moins. Mais même après, elle ne sera plus la calme frontière que nous avons connu dans les quarante dernières années, qui n'a été franchie que par les bergers ou les espions.
Al Assad, comme le prétend les experts occidentaux proches du régime syrien, a entamé le mois crucial de sa carrière politique. Par conséquent, l'armée syrienne se divertit dans les villes, et la tension avec les Palestiniens dans le plateau du Golan s'enflammera dans les prochaines semaines. Quoi qu'il en soit, l'armée israélienne se prépare à se trouver en face d'un nouveau - ancien front sur le plateau du Golan, au moins jusqu'à Septembre.
C'est le nom du nouveau jeu naissant dans les hauteurs du Golan. Près de chaque tireur d'élite existe un officier et en général un appareil photo qui transmet directement à la direction du ministère de la Défense. Lorsque l'observation remarque une tentative de déchirer la clôture ou de creuser en dessous, comme cela s'est passé hier, l'officier donne son approbation au sniper pour qu'il tire. Il n'y a pas de libre feu - tout est sous contrôle et sous documentation. Hier, les tirs des snipers ont atteint des dizaines de personnes. Avec les moyens qui existent aujourd'hui chez l'armée israélienne, face aux vagues humaines qui menacent de s'infiltrer en territoire israélien, l'armée n'a pas de meilleure solution. Hier cela s'est terminé par quelques dizaines de blessés, et plus tard cela finira par beaucoup plus.
Hier soir, l'armée a mené une enquête préliminaire. Une faible satisfaction envers l'exécution calme, professionnelle et déterminée de l'armée fut notée. La mission- le maintien de la souveraineté de l'Etat d'Israël sans massacre à la frontière, a été atteinte dans son intégralité.
Mais la détermination n'a pas été notée uniquement au niveau israélien. L'armée a remarquée que les Palestiniens et les Syriens qui sont arrivés à Knaitra et Majdal Shams ont fait preuve de détermination et de sacrifice, ce qui pourrait compliquer la poursuite de la confrontation. Et le feu sera aussi ouvert. Car les manifestants n'ont pas fui après la première salve de tirs, mais ils ont continué à arriver, en vagues humaines, malgré les tirs précis des snipers. Maintenant, l'armée israélienne se prépare pour encore au moins deux jours de confrontation avec les Palestiniens. Selon les nouvelles du centre de renseignements il pourrait y avoir une confrontation en Cisjordanie et au Golan jusqu'aux semaines de vacances. Puis on s'attend à des "explosions spontanées" dont le point culminant serait la flotte prévue de Gaza à la fin du mois.
Les israéliens suivent notamment ce qui se passe à Knaitra, et cela parce que l'une des possibilités est que les manifestants y restent et en fassent et un point permanent de frottement avec l'armée israélienne. Knaitra est pleine de bâtiments, ce qui permettrait aux Palestiniens un "endémisme permanent" à long terme.
Une autre leçon d'hier: les organisations populaires des manifestants ne se font pas à travers des réseaux sociaux sur Internet. C'est un mythe. Peut-être que Facebook joue un rôle central en Egypte, en Libye et en Tunisie. Mais dans le front palestinien, il n'y a rien de nouveau. Ils continuent à jouer le rôle d'instrument en main des régimes en Syrie, cependant, au Liban, en Jordanie, en Egypte et chez l'Autorité palestinienne. C'est par la volonté de ces régimes qu'ils agissent, et c'est par leur volonté qu'ils leur refusent toute activité, dans l'Ouest, par exemple, le contrôle de l'Autorité palestinienne a montré un contrôle total sur le terrain, sous une coordination parfaite avec Israël. Les manifestations débridées à Qalandia et dans le Walaja ont été une réaction de condition. Ce n'étaient pas les manifestations de masse, mais des explosions locales dans des lieux qui sont considérées comme des endroits en vrac n'appartenant à personne : ni Israël ni l'autorité n'ont la possibilité de la contrôler.
Au Liban, le gouvernement a décidé et le Hezbollah a approuvé que les manifestations ne doivent pas avoir lieu - elles ne l'eurent pas ; de meme en Egypte, mais en Jordanie, les manifestations furent autorisées devant l'ambassade d'Israël, mais la descente vers le pont du Lenby fut interdite, comme au jour de la Nakba.
En ce qui concerne les Palestiniens, en comparaison avec les événements de la Journée d'Al Nakba ceux du jour d'Al Naksa furent un échec. Dans le Golan, dans chacun des points de friction il y avait plus de 500-600 personnes. Les Palestiniens dans l'Ouest prouvé qu'ils n'ont pas de raison de descendre à la rue si le gouvernement ne les pousse pas. La leçon tirée pas Israël de l'événement: Si l'impasse politique continue et qu'il n'est pas d'intérêt de l'Autorité palestinienne à empêcher les manifestations, celles-ci se déplaceront vers la Ligne verte ".
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