Perplexe après la coupure du gaz égyptien, "Israël" cherche des alternatives
L'attaque contre le gazoduc en Egypte, qui alimente l'entité sioniste et la Jordanie, a obligé le Caire à couper l'approvisionnement. De fait, l'entité sioniste qui importe 43% du gaz naturel utilisé essentiellement pour des centrales électriques se trouve perplexe et cherche des alternatives.
Dans ce cadre, le ministre israélien des Infrastructures, Uzi Landau, a confirmé que "l'attentat contre le gazoduc ne provoquera pas de coupures d'électricité en Israël".
"Il y a encore une certaine quantité de gaz dans le gazoduc, et nous allons l'utiliser et ensuite la compagnie d'électricité israélienne devra trouver des alternatives avec notre propre gaz ou en utilisant du charbon ou du mazout", a affirmé Landau à la radio militaire.
"On prépare d'autres alternatives au gaz égyptien en accélérant la liaison entre le champ gazier Tamar et la côte israélienne d'ici deux ans", a-t-il ajouté, en référence à un important champ gazier situé dans les eaux territoriales palestiniennes.
Pour compenser l'interruption des fournitures de gaz égyptien, les autorités israéliennes avaient autorisé les centrales thermiques à utiliser des produits polluants, notamment le mazout, pour éviter des coupures d'électricité.
Le 13 avril, l'Egypte a décidé de revoir tous ses accords de fourniture de gaz, y compris avec "Israël" dont les achats conclus sous le président déchu Hosni Moubarak étaient très critiqués par l'opposition.
Plusieurs anciens membres du régime déchu, dont deux ministres, doivent être jugés pour avoir vendu à "Israël" du gaz naturel à un prix inférieur au marché.
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