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Moscou conteste la mort de 150 civils dans ses raids aériens sur Idleb

Moscou conteste la mort de 150 civils dans ses raids aériens sur Idleb
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Le ministère russe des Affaires étrangères a nié que ses frappes aériennes dans la province d’Idleb aient provoqué la mort de nombreux civils, précisant que ces informations sont infondées.

Moscou conteste la mort de 150 civils dans ses raids aériens sur Idleb

«Afin d’éviter de faire des victimes civiles, les avions des forces aériennes russes ne frappent pas les zones résidentielles», a déclaré jeudi dans un communiqué le porte-parole du ministère, le général Igor Konchenkov. «Ils ciblent des bases terroristes, des blindés et des entrepôts d'armement, dont la localisation est confirmée par plusieurs canaux de renseignement», a affirmé le militaire.

Il a ajouté que les frappes de l’aviation russe s’étaient concentrées pendant cette semaine sur les véhicules et les dépôts des terroristes du «Front Nosra» qui tentaient soudainement d’avancer pour briser le siège imposé aux terroristes de «Daech» à proximité d’Oqueirabat, à l’est de Hama. «L’aviation russe avait avorté cette opération et neutralisé les terroristes du «Front Nosra» qui l’avaient menée.

Il répondait aux accusations de l’organisation Civil Defense, citée par l’agence Reuters, qui avait précédemment affirmé qu’au moins 150 civils étaient morts après «une semaine de bombardements» russes à Idleb.

«L'organisation syrienne Civil Defense, citée comme source par l’agence britannique Reuters […], n’est rien d’autre que celle des Casques blancs»,  a pointé le militaire russe. «Les tentatives des Britanniques de faire passer ces escrocs de la guerre, sous une nouvelle étiquette, pour une source objective d'informations ne sont que manipulations pour néophytes», a-t-il ajouté.

Se présentant comme une organisation visant à secourir les victimes du conflit syrien en toute impartialité, les Casques blancs sont financés partiellement par des donations et partiellement par des gouvernements occidentaux, notamment les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni.

Pressentis pour le prix Nobel de la paix 2016, ils sont accusés par Moscou et Damas d'être proches de groupes armés radicaux, comme «Fatah al-Cham», lié à «al-Qaïda».

Source : agences et rédaction

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