Berry: ils n’osent pas demander les armes à Téhéran par crainte d’irriter les USA

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a critiqué l'autorité excécutive pour ne pas avoir saisi l'opportunité iranienne disponible pour soutenir et armer l'armée libanaise.
"Si j'étais responsable dans cette autorité, j'aurai interrogé le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en premier lieu sur les contributions que Téhéran peut offrir au Liban. Puis, je demanderai à l'institution militaire d'exposer ses besoins aux Iraniens, ensuite nous discuterons des prix, s'ils étaient convenables nous acheterons les armes sans des conditions préalables" a déclaré le président Berry. 
Le président de l'Assemblée Nationale a indiqué "qu'au Liban, ils n'osent pas demander les armes à Téhéran parce qu'ils craignent d'irriter les Etats Unis".
Dans une interview accordée au quotidien Assafir, Berry a souligné la nécessité de produire un choc positif pour rendre la considération à l'accord du Taëf et que rien n'est meilleur pour cela que la loi électorale" signalant que "cette loi est le clé de l'application correcte du Taëf".
Le présidet du Parlement a corroboré "qu'il poursuivra au temps convenable la campagne de l'abolition du confessionnalisme politique, mais cette fois-ci via la voie de la loi électorale qui constitue le pilier principal de  la réforme politique".