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Bruxelles pour un «partenariat très fort» avec Washington

Bruxelles pour un «partenariat très fort» avec Washington
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Les ministres des Affaires étrangères de l'UE se sont efforcés dimanche soir à Bruxelles de dédramatiser les relations avec la future administration Trump, plaidant pour un «partenariat très fort» avec Washington et réaffirmant leur volonté de faire entendre la voix de l'Europe.

Bruxelles pour un «partenariat très fort» avec Washington

Cette réunion extraordinaire, sous la forme d'un «dîner informel» à la veille d'une réunion des 28, avait été convoquée par la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini, mercredi dès l'annonce de la victoire surprise du candidat républicain à la Maison Blanche.

Mais plusieurs ministres ont décliné l'invitation, dont le Britannique Boris Johnson, qui «ne voyait pas l'utilité» de cette réunion supplémentaire, et le Français Jean-Marc Ayrault, «pour des raisons d'agenda».

Globalement, les dirigeants européens sont dans «l'incertitude» face à ce nouveau partenaire qu'est Donald Trump, curieux de savoir si les déclarations fracassantes du candidat républicain sur la Russie, le nucléaire iranien ou le réchauffement climatique pourraient se traduire en actions.

Toutefois, ils n'ont pas voulu attendre qu'il dévoile ses cartes en politique étrangère pour tenter de définir de leur côté des positions fortes à défendre, ont expliqué plusieurs ministres en sortant du dîner, qui a duré près de deux heures et demie, plus longtemps que prévu.

«Nous sommes impatients d'avoir un partenariat très fort avec la prochaine administration», a déclaré Mme Mogherini.

Mais «pour le moment, on ne peut pas se permettre d'attendre et voir parce que le monde continue, l'Europe continue et la crise continue, (...) et nous devons continuer à travailler», a-t-elle ajouté.

«Le débat maintenant, c'est surtout de voir comment l'Union européenne peut renforcer sa voix dans le monde», a affirmé le chef de la diplomatie belge Didier Reynders.

«Quelle que soit l'administration américaine on sait depuis longtemps que l'Europe devra renforcer son action en matière de sécurité et de défense, mais c'est peut-être vrai aussi dans le monde du commerce, de la migration, du changement climatique», a plaidé M. Reynders.

L'élection de Donald Trump est vue par certains comme une opportunité à saisir pour développer une défense européenne plus autonome.

Le président élu avait déclaré pendant sa campagne qu'il pourrait mettre des conditions à l'engagement américain dans l'Otan, alors que les Etats-Unis assurent les deux tiers des dépenses militaires de l'Alliance.

A ce sujet le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a prévenu que «ce n'est pas le moment de remettre en cause le partenariat entre l'Europe et les Etats-Unis», dans un quotidien britannique dimanche.

Source: agences et rédaction

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