Comment le monde a-t-il réagit à l’élection de Donald Trump?

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La communauté internationale a réagi avec stupeur à la victoire du candidat républicain Donald Trump, qui a raflé 279 grands électeurs et ainsi battu sur sa rivale démocrate Hillary Clinton, donnée gagnante par tous les sondages.
- Le président russe, Vladimir Poutine, a félicité mercredi Donald Trump pour son élection à la Maison Blanche et a exprimé «l'espoir que (soit mené) un travail mutuel pour sortir les relations entre la Russie et les Etats-Unis de leur situation critique». La Russie est «prête à faire sa partie du chemin» pour restaurer ses relations avec Washington, selon le Kremlin.
- L'Union européenne a pour sa part invité Donald Trump à un sommet UE-USA «dès que cela lui conviendra». L'UE «va continuer à travailler" avec les Etats-Unis après la victoire de Donald Trump, et «les liens UE-USA sont plus profonds que n'importe quel changement politique», a tweeté la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
- En France, le chef de la République a estimé que l'élection de Donald Trump «ouvre une période d'incertitude». «Ce qui est en jeu c'est la paix, c'est la lutte contre le terrorisme, c'est la situation au Moyen-Orient, ce sont les relations économiques et c'est la préservation de la planète», a dit François Hollande.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a elle été la première à féliciter le magnat de l'immobilier de 70 ans alors que sa victoire n'était pas encore officielle, la qualifiant de «fin de l'ère de l'exactitude politique».
- La chancelière allemande Angela Merkel a proposé à M. Trump une «coopération étroite» sur la base de valeurs communes. Tandis que son chef de la diplomatie, Frank-Walter Steinmeier, s'attend à des temps «plus difficiles» avec Trump.
- Pour la Première ministre britannique Theresa May, «le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont une relation durable et spéciale basée sur les valeurs de la liberté, la démocratie et l'entreprise». «Nous sommes et restons des partenaires solides en matière de commerce sécurité et défense».
- Du coté iranien, le président Hassan Rohani a affirmé que le futur président US ne pourrait pas revenir sur l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les grandes puissances car il a été «entériné» par l'Onu.
De même, son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a lui appelé M. Trump à «respecter les accords» internationaux conclus par son pays. «Tout président des Etats-Unis doit comprendre les réalités du monde d'aujourd'hui. Le plus important est que le futur président des Etats-Unis respecte les accords, les engagements pris non pas à un niveau bilatéral mais à un niveau multilatéral».
- La Turquie a «félicité M. Trump pour la présidence des USA» en espérant «que notre alliance avec les Etats-Unis va se poursuivre et que notre partenariat et nos relations vont se développer», a déclaré le Premier ministre Binali Yildirim dans un discours télévisé. Il a également appelé «le nouveau président américain à livrer à la Turquie le plus rapidement possible le prédicateur Fethullah Gülen», accusé d'avoir ourdi le putsch manqué en juillet et qui vit en exil aux Etats-Unis.
- Le roi Salmane d'Arabie saoudite a quant à lui souhaité à Donald Trump «la réussite et le succès» dans sa mission «pour réaliser la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient et dans le monde».
- Pour sa part, le président chinois Xi Jinping a «attaché une grande importance aux relations sino-américaines», et s’est dit «impatient de travailler avec M. Trump, sans conflit et sans confrontation».
- Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a lui déclaré que l'alliance qui unit le Japon et les Etats-Unis resterait intacte. «Le Japon et les Etats-Unis sont des alliés inébranlables liés par des valeurs communes telles que la liberté, la démocratie, les droits de l'Homme fondamentaux et l'Etat de droit», a-t-il dit.
- D'autres leaders, notamment le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, et le président des Philippines, Duterte, se sont montrés ouverts à travailler en étroite collaboration avec un autre homme fort, affirmant qu'ils souhaitaient renforcer leurs liens.
- Dans les Territoires occupés, la présidence palestinienne a appelé le nouveau président élu des Etats-Unis Donald Trump à œuvrer à «l'établissement d'un Etat palestinien indépendant coexistant avec Israël», tout en le mettant en garde contre «les risques encourus s'il négligeait la question palestinienne».
Le mouvement de la résistance palestinienne Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a lui déclaré qu'il ne s'attendait pas à un changement dans le «parti pris» américain contre les Palestiniens avec Trump à la Maison Blanche.
Côté israélien, le «Premier ministre» sioniste, Benjamin Netanyahu, a félicité Donald Trump, «véritable ami de l'Etat d'Israël». «La victoire de Trump offre à Israël la chance de renoncer immédiatement à l'idée de création d'un Etat palestinien», selon le «ministre israélien de l'Education», Naftali Bennett.
- Le Mexique, a lui réagit avec crainte et appréhension. «Nous sommes très inquiets, nous savons ce que Donald Trump cherche à faire. Il veut limiter les importations, il veut tout fabriquer aux États-Unis», a indiqué Marcello Hinojosa, président du groupe industriel Canacintra dans la ville de Tijuana.
Source: agences et rédaction
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