Fadlallah au bloc Futur: l’équation a changé et il n’est plus permis de régner sur l’Etat

"Le groupe du Premier ministre Saad Hariri qui continue à camoufler les vérités ne vise qu'à empoisonner le climat national ébranlant ainsi la stabilité, portant atteinte à l'union nationale et semant la zizanie entre les Libanais" a souligné le député membre du bloc parlementaire "Fidélité à la Résistance" Hassan Fadlallah.
Réagissant au communiqué du bloc parlemtaire "Futur", Fadlallah a déclaré que ce groupe n'a pas tiré une leçon des expériences du passé et il tente de répéter le même acte en lançant des accusations invalides et en profitant de la justice pour réaliser des buts politiques ou faire des estrades pour répéter le scénario de 2005 mais cette fois en réprimant les libertés et muselant les personnes pour terrifier les Libanais.
"Ce groupe a oublié que l'équation a changé et il n'est plus permis de régner sur l'Etat et de s'emparer de ses décisions parce que nous sommes prêts pour le défendre et ce que nous avons fait est un comportement normal et responsable pour sauver les institutions afin qu'elles restent au service de tous les Libanais comformément à la loi et à la constitution" a-t-il ajouté.
Le député du Hezbollah a indiqué que "la recherche de la vérité n'a qu'une seule voie qui débute par le jugement des faux témoins, la connaissance de ceux qui les ont fabriqués et l'accusation d'"Israël"
Ce groupe est trompé s'il croit qu'il est capable de dominer la décision de l'Etat et de confisquer l'arme de la Résistance, un but que les guerres menées par "Israël" et ses alliés américains ont échoué à réaliser. Le discours de ce groupe a fait entrer à la politique libanaise de nouvelles idées sectaires y compris la classification sectaire des forces politiques et du premier ministre qui devrait être un poste national pour tous les Libanais".
Fadlallah a enfin appelé toutes les parties à faire état de sagesse et 
d'adopter un discours national qui respecte les constantes et à leur tête l'équation Arme-peuple-résistance.
Le bloc futur avait prétendu que l'accueil organisé par l'opposition à l'ancien directeur de la Sûreté générale Jamil Sayed, à l'aéroport a semé la terreur parmi les Libanais et donné du Liban, dans le monde entier, une image inquiétante d'instabilité et de faiblesse de l'État.