USA: un policier blanc tue un homme noir de plusieurs balles dans le dos

Un policier américain a tué un homme noir dans la ville de North Charleston en USA. Les images assurent que le policier n’était à aucun moment menacé, comme il a prétexté. Le scénario d’un policier blanc qui tue un suspect noir se répète dans ce pays qui prétend défendre la diplomatie au monde.
Au départ, il s'agit d'un banal contrôle. Walter Scott, un homme noir de 50 ans, circulait samedi 4 avril dans un véhicule avec un feu cassé. Arrêté par la police dans la ville de North Charleston, en Caroline du Sud, il sort de la voiture pour s'échapper dans un petit jardin public voisin. Rattrapé par un policier, l'incident tourne au drame. M. Scott tente à
nouveau de s'échapper et commence à courir. Le policier dégaine alors son arme et tire à huit reprises. L'homme s'effondre.
Selon l'un des avocats de la famille de la victime, cité par le New York Times, M. Scott a été touché cinq fois: trois fois dans le dos, une fois dans le haut des fesses et une fois à l'oreille. Au moins l'une des balles a atteint le cœur, précise l'avocat, qui affirme tirer ses informations du médecin légiste.
Dans un premier temps, le policier, Michael Slager, 33 ans, avait invoqué la légitime défense pour justifier son geste, prétextant que l'homme avait tenté de se saisir de son pistolet paralysant et que sa vie était menacée. Seulement, derrière la grille du jardin, un homme a tout filmé. Et les images contredisent la version du policier, qui ne semble à aucun moment menacé. Celui-ci a été mis en examen pour assassinat, mardi 7 avril, après la révélation de la vidéo.
Un scénario familier
Une manifestation est prévue mercredi, organisée par des associations de défense des droits civiques.
Cette affaire survient dans un contexte particulièrement tendu. Ces derniers mois, les cas de bavures policières se sont multipliés à Ferguson (Missouri), à New York ou à Cleveland (Ohio), avec toujours le même scénario: un policier blanc qui tue un suspect noir.
Trois affaires qui avaient provoqué des émeutes et des manifestations pendant plusieurs semaines. Face à l'émoi suscité, la Maison Blanche avait préconisé une série de mesures pour tenter de changer les pratiques policières et améliorer les relations entre les forces de l'ordre et les minorités.
Source: agences et rédaction
Au départ, il s'agit d'un banal contrôle. Walter Scott, un homme noir de 50 ans, circulait samedi 4 avril dans un véhicule avec un feu cassé. Arrêté par la police dans la ville de North Charleston, en Caroline du Sud, il sort de la voiture pour s'échapper dans un petit jardin public voisin. Rattrapé par un policier, l'incident tourne au drame. M. Scott tente à

Selon l'un des avocats de la famille de la victime, cité par le New York Times, M. Scott a été touché cinq fois: trois fois dans le dos, une fois dans le haut des fesses et une fois à l'oreille. Au moins l'une des balles a atteint le cœur, précise l'avocat, qui affirme tirer ses informations du médecin légiste.
Dans un premier temps, le policier, Michael Slager, 33 ans, avait invoqué la légitime défense pour justifier son geste, prétextant que l'homme avait tenté de se saisir de son pistolet paralysant et que sa vie était menacée. Seulement, derrière la grille du jardin, un homme a tout filmé. Et les images contredisent la version du policier, qui ne semble à aucun moment menacé. Celui-ci a été mis en examen pour assassinat, mardi 7 avril, après la révélation de la vidéo.
Un scénario familier
Une manifestation est prévue mercredi, organisée par des associations de défense des droits civiques.
Cette affaire survient dans un contexte particulièrement tendu. Ces derniers mois, les cas de bavures policières se sont multipliés à Ferguson (Missouri), à New York ou à Cleveland (Ohio), avec toujours le même scénario: un policier blanc qui tue un suspect noir.
Trois affaires qui avaient provoqué des émeutes et des manifestations pendant plusieurs semaines. Face à l'émoi suscité, la Maison Blanche avait préconisé une série de mesures pour tenter de changer les pratiques policières et améliorer les relations entre les forces de l'ordre et les minorités.
Source: agences et rédaction
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