Démantèlement d’un réseau de recrutement de femmes pour «Daech» en Espagne

L'Espagne a annoncé mardi 24 février avoir démantelé un réseau de recrutement via Facebook, notamment de jeunes femmes, pour le compte du groupe terroriste «Daech» et arrêté quatre personnes dont deux dans l'enclave espagnole de Melilla au Maroc.
Les deux personnes arrêtées à Melilla «sont les responsables de la création et l'administration de plusieurs plateformes internet utilisées pour diffuser tout type de matériel de propagande» en particulier pour «Daech», affirme le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
«Dans la droite ligne de la stratégie du groupe terroriste Daesh (groupe Etat islamique), ils se centraient sur le recrutement de femmes qui, après le processus d'endoctrinement, finissaient par intégrer ce groupe terroriste dans les zones de conflit», ajoute le ministère dans un communiqué.
L'Espagne a démantelé plusieurs réseaux de ce type ces derniers mois, en particulier dans les enclaves espagnoles au Maroc de Melilla et de Ceuta, seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique.
Les autorités estiment qu'une centaine d'Espagnols ont rejoint les rangs de milices extrémistes en Irak ou en Syrie, un chiffre relativement faible par rapport aux centaines de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis.
Le Maroc, ayant récemment renforcé sa législation antiterroriste, ne masque pas son inquiétude face au phénomène alors que plus de 2 000 Marocains, en comptant les binationaux, auraient rejoint des groupes comme «Daech».
Source : AFP
Les deux personnes arrêtées à Melilla «sont les responsables de la création et l'administration de plusieurs plateformes internet utilisées pour diffuser tout type de matériel de propagande» en particulier pour «Daech», affirme le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

«Dans la droite ligne de la stratégie du groupe terroriste Daesh (groupe Etat islamique), ils se centraient sur le recrutement de femmes qui, après le processus d'endoctrinement, finissaient par intégrer ce groupe terroriste dans les zones de conflit», ajoute le ministère dans un communiqué.
L'Espagne a démantelé plusieurs réseaux de ce type ces derniers mois, en particulier dans les enclaves espagnoles au Maroc de Melilla et de Ceuta, seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique.
Les autorités estiment qu'une centaine d'Espagnols ont rejoint les rangs de milices extrémistes en Irak ou en Syrie, un chiffre relativement faible par rapport aux centaines de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis.
Le Maroc, ayant récemment renforcé sa législation antiterroriste, ne masque pas son inquiétude face au phénomène alors que plus de 2 000 Marocains, en comptant les binationaux, auraient rejoint des groupes comme «Daech».
Source : AFP
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