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Vaste opération sécuritaire à Roumieh, le Front al-Nosra menace

Vaste opération sécuritaire à Roumieh, le Front al-Nosra menace
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Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont lancé lundi matin une vaste opération de fouilles au sein de la fameuse prison de Roumieh, notamment le bloc B au sein duquel sont incarcérés des détenus takfiristes. Sans tarder, le Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaëda qui retient en otage une quinzaine de militaires libanais, a menacé de riposter.

Le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, qui supervise personnellement l'opération, a indiquéVaste opération sécuritaire à Roumieh, le Front al-Nosra menace que la mise en œuvre du plan de sécurité au sein de la prison de Roumieh a débuté après que les enquêtes ont montré que certains détenus sont liés aux deux attentats de Jabal Mohsen. Ce double attentat-suicide mené samedi par deux kamikazes tripolitains, a fait 11 martyrs et 35 blessés.

M. Machnouk a précisé à la LBCI que des appels ont été interceptés entre des individus se trouvant au sein du bloc B et des membres du groupe extrémiste «Daech» dont il avait indiqué qu'il était derrière les attentats de Jabal Mohsen.

Le chef de la gendarmerie a affirmé au correspondant d'AlManar que l'opération se poursuit malgré la protestation violente des détenus, ajoutant qu'il n'y a pas eu de victimes parmi les soldats ou les détenus. Les FSI ont précisé dans un communiqué que certains détenus du bloc B ont été transférés au bloc D.

Le bâtiment B fait régulièrement l'actualité pour des mouvements de mutinerie et la difficulté des forces de sécurité à le contrôler. Lundi matin, certains prisonniers ont brûlé des matelas, ont indiqué les FSI.

Plus tard, le Front al-Nosra a menacé, via un de ses comptes Twitter, d'agir en raison de la «dégradation sécuritaire au Liban». «En conséquence de la dégradation sécuritaire au Liban, attendez-vous à une surprise en ce qui concerne les prisonniers de guerre que nous détenons», peut-on lire dans un tweet.

Vingt-cinq militaires sont toujours aux mains des miliciens du Front al-Nosra et de «Daech». Ces derniers exigent notamment la libération des takfristes détenus à Roumieh pour relâcher les otages. Quatre otages ont déjà été assassinés, dont deux par décapitation.

Source : OLJ et rédaction

 

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