Netanyahu presse la CPI de rejeter la demande d’adhésion palestinienne

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a pressé jeudi la Cour pénale internationale (CPI) de rejeter la demande d'adhésion palestinienne en faisant valoir qu'elle émanait non pas d'un Etat, mais d'une «entité» liée selon lui à une organisation «terroriste».
«Nous attendons de la CPI qu'elle rejette la demande hypocrite faite par l'Autorité palestinienne, qui n'est pas un Etat, mais une entité liée à une organisation terroriste, le Hamas, auteur de crimes de guerre», a dit Netanyahu selon un communiqué publié par ses services.
Il s'exprimait après avoir réuni certains de ses collaborateurs au ministère de la Guerre à «Tel-Aviv» pour discuter de la réponse à apporter à la demande d'adhésion à la CPI
signée la veille par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
M. Abbas avait mis mercredi à exécution une menace brandie depuis des années en signant la demande d'adhésion à la CPI. La cour, qui siège à La Haye, a pour mission de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre.
Une adhésion à cette cour est censée permettre aux Palestiniens d'engager des actions légales contre des dirigeants israéliens pour leur conduite des différentes guerres comme celle de juillet-août 2014 contre Gaza, ou encore pour les agissements en tant qu'occupants.
Avec une telle demande, M. Abbas a tiré les conséquences de l'échec mardi de plusieurs mois d'efforts pour faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution qui aurait donné trois ans aux Israéliens pour évacuer les territoires occupés en 1967.
Le texte palestinien a été rejeté par le Conseil de sécurité. La demande d'adhésion à la CPI ressemble à l'une des dernières cartes de M. Abbas. Après des mois de tensions, elle a comme prévu été perçue par les responsables israéliens comme une «déclaration de guerre diplomatique».
«Une armée morale» !
«L'Etat d'Israël est un Etat de droit, avec une armée morale, respectueuse des conventions internationales, et nous protégerons nos soldats tout comme ils nous protègent», a en outre prévenu le Premier ministre israélien.
L'escalade diplomatique de M. Abbas lui a aussi attiré une très vive réaction des Etats-Unis, principal allié d'«Israël» mais aussi important bailleur d'aide à l'Autorité palestinienne.
Le département d'Etat a dit «s'opposer avec force» à une démarche «totalement contre-productive» qui non seulement «ne fait rien pour les aspirations du peuple palestinien», mais «alourdit sérieusement le climat» avec les Israéliens.
Destruction des maisons d’auteurs d'opérations anti-occupation
Entre-temps, la «Cour suprême d'Israël» a autorisé définitivement la destruction de maisons appartenant aux familles de quatre martyrs palestiniens du secteur oriental d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est) ayant mené des opérations anti-occupation, a indiqué le ministère de la «Justice».
La «Cour suprême» a rejeté les appels intentés par quatre familles, selon des documents de justice consultés jeudi par l'AFP.
En revanche, elle a ordonné de surseoir à la destruction d'une cinquième maison.
Source: agences et rédaction
«Nous attendons de la CPI qu'elle rejette la demande hypocrite faite par l'Autorité palestinienne, qui n'est pas un Etat, mais une entité liée à une organisation terroriste, le Hamas, auteur de crimes de guerre», a dit Netanyahu selon un communiqué publié par ses services.
Il s'exprimait après avoir réuni certains de ses collaborateurs au ministère de la Guerre à «Tel-Aviv» pour discuter de la réponse à apporter à la demande d'adhésion à la CPI

M. Abbas avait mis mercredi à exécution une menace brandie depuis des années en signant la demande d'adhésion à la CPI. La cour, qui siège à La Haye, a pour mission de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre.
Une adhésion à cette cour est censée permettre aux Palestiniens d'engager des actions légales contre des dirigeants israéliens pour leur conduite des différentes guerres comme celle de juillet-août 2014 contre Gaza, ou encore pour les agissements en tant qu'occupants.
Avec une telle demande, M. Abbas a tiré les conséquences de l'échec mardi de plusieurs mois d'efforts pour faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution qui aurait donné trois ans aux Israéliens pour évacuer les territoires occupés en 1967.
Le texte palestinien a été rejeté par le Conseil de sécurité. La demande d'adhésion à la CPI ressemble à l'une des dernières cartes de M. Abbas. Après des mois de tensions, elle a comme prévu été perçue par les responsables israéliens comme une «déclaration de guerre diplomatique».
«Une armée morale» !
«L'Etat d'Israël est un Etat de droit, avec une armée morale, respectueuse des conventions internationales, et nous protégerons nos soldats tout comme ils nous protègent», a en outre prévenu le Premier ministre israélien.
L'escalade diplomatique de M. Abbas lui a aussi attiré une très vive réaction des Etats-Unis, principal allié d'«Israël» mais aussi important bailleur d'aide à l'Autorité palestinienne.
Le département d'Etat a dit «s'opposer avec force» à une démarche «totalement contre-productive» qui non seulement «ne fait rien pour les aspirations du peuple palestinien», mais «alourdit sérieusement le climat» avec les Israéliens.
Destruction des maisons d’auteurs d'opérations anti-occupation
Entre-temps, la «Cour suprême d'Israël» a autorisé définitivement la destruction de maisons appartenant aux familles de quatre martyrs palestiniens du secteur oriental d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est) ayant mené des opérations anti-occupation, a indiqué le ministère de la «Justice».
La «Cour suprême» a rejeté les appels intentés par quatre familles, selon des documents de justice consultés jeudi par l'AFP.
En revanche, elle a ordonné de surseoir à la destruction d'une cinquième maison.
Source: agences et rédaction
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