Un ancien agent libanais du Mossad: «Mes supérieurs m’ont jeté aux chiens»
Un ancien agent libanais du Mossad accuse l'entité sioniste de l'avoir «abandonné». Dans un entretien au quotidien israélien «Yediot Ahronot», Amin Al-Hajj, qui a travaillé au Liban dans les années 1980, exprime sa rage contre ses anciens supérieurs.
L'agent Amin Al-Hajj, qui était connu dans le milieu du renseignement sous le nom de «Rummenigge» (du nom du footballeur allemand Karl Rummenigge, qui était une star du Bayern Munich et l'équipe nationale allemande dans les années 1970), affirme que ses supérieurs du Mossad et de l'unité 504 de l'armée israélienne 504 (spécialisé dans le renseignement) l'ont tout simplement «laissé tomber». Al-Hajj est en colère et a le sentiment d'avoir été trahi par l'appareil de sécurité israélien qui, dit-il, l'a «jeté aux chiens».
Al-Hajj vivait aujourd'hui dans le nord de l'entité sioniste avec un visa de tourisme périmé, qu'il
n'avait pas d'assurance médicale et qu'il ne survivait que grâce à l'aide d'amis. Un retour au Liban est par ailleurs inenvisageable : il y a été condamné à mort à neuf reprises par contumace.
A la fin des années 1980, Rummenigge s'est disputé avec ses supérieurs de l'unité 504. Après plusieurs démêlés avec la justice israélienne, notamment pour des histoires de drogue, il fut appréhendé en Egypte. Les autorités locales menacèrent de l'expulser vers le Liban, ce qui aurait certainement conduit à son exécution. Avec l'aide de membres de la Knesset qui le connaissaient depuis l'époque du Mossad, il a toutefois réussi à revenir en «Israël ». Aujourd'hui, sa situation n'étant pas régularisée, il vit comme un clandestin et n'a pas de travail.
Récemment, il a subi deux attaques cérébrales consécutives, et n'a dû son salut qu'à des médecins qui le connaissaient personnellement, car qu'il n'a pas d'assurance médicale.
«C'est un peu difficile de comprendre pourquoi je suis traité comme ça, après tout ce que j'ai fait», explique-t-il au Yediot Aharonot.
Le bureau du Premier ministre israélien a récemment déclaré au nom du Mossad, que «malgré les actions de l'individu en question, le fait qu'il ait coupé les ponts avec les responsables de l'administration, rend pour l'instant impossible la régularisation de sa situation».
Rummenigge a répondu que contrairement aux affirmations du gouvernement, le processus de reconnaissance de son statut d'agent réhabilité après son retour d'Egypte n'avait jamais commencé.
Source : sites web
L'agent Amin Al-Hajj, qui était connu dans le milieu du renseignement sous le nom de «Rummenigge» (du nom du footballeur allemand Karl Rummenigge, qui était une star du Bayern Munich et l'équipe nationale allemande dans les années 1970), affirme que ses supérieurs du Mossad et de l'unité 504 de l'armée israélienne 504 (spécialisé dans le renseignement) l'ont tout simplement «laissé tomber». Al-Hajj est en colère et a le sentiment d'avoir été trahi par l'appareil de sécurité israélien qui, dit-il, l'a «jeté aux chiens».
Al-Hajj vivait aujourd'hui dans le nord de l'entité sioniste avec un visa de tourisme périmé, qu'il
n'avait pas d'assurance médicale et qu'il ne survivait que grâce à l'aide d'amis. Un retour au Liban est par ailleurs inenvisageable : il y a été condamné à mort à neuf reprises par contumace.A la fin des années 1980, Rummenigge s'est disputé avec ses supérieurs de l'unité 504. Après plusieurs démêlés avec la justice israélienne, notamment pour des histoires de drogue, il fut appréhendé en Egypte. Les autorités locales menacèrent de l'expulser vers le Liban, ce qui aurait certainement conduit à son exécution. Avec l'aide de membres de la Knesset qui le connaissaient depuis l'époque du Mossad, il a toutefois réussi à revenir en «Israël ». Aujourd'hui, sa situation n'étant pas régularisée, il vit comme un clandestin et n'a pas de travail.
Récemment, il a subi deux attaques cérébrales consécutives, et n'a dû son salut qu'à des médecins qui le connaissaient personnellement, car qu'il n'a pas d'assurance médicale.
«C'est un peu difficile de comprendre pourquoi je suis traité comme ça, après tout ce que j'ai fait», explique-t-il au Yediot Aharonot.
Le bureau du Premier ministre israélien a récemment déclaré au nom du Mossad, que «malgré les actions de l'individu en question, le fait qu'il ait coupé les ponts avec les responsables de l'administration, rend pour l'instant impossible la régularisation de sa situation».
Rummenigge a répondu que contrairement aux affirmations du gouvernement, le processus de reconnaissance de son statut d'agent réhabilité après son retour d'Egypte n'avait jamais commencé.
Source : sites web
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