Turquie: encore quelques manifestations pro-kurdes, retour progressif au calme

Quelques manifestations pro-kurdes ont encore été signalées dans la nuit de vendredi à samedi en Turquie, cinq jours après une brusque flambée de violences qui a fait plus de 30 morts, des centaines de blessés et de gros dégâts matériels.
A Diyarbakir (sud-est), la «capitale» kurde du pays, des petits groupes de protestataires sont descendus dans les rues mais aucun incident sérieux n’a été signalé avec les forces de l’ordre, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Des affrontements ont par ailleurs été signalés à Istanbul dans le quartier d’Okmeydani,
où la police a procédé à plusieurs arrestations, selon les médias turcs.
Cette brusque flambée de violence a débuté lundi soir, après un appel lancé par le principal parti kurde du pays à manifester contre le refus du gouvernement d’Ankara d’intervenir militairement pour sauver la ville kurde de Syrie Kobané, assiégée par les extrémistes.
Rendu public vendredi, le premier bilan officiel de ces émeutes faisait état de 31 morts, 360 blessés et plus d’un millier d’arrestations, principalement dans les provinces du sud-est à majorité kurde du pays.
Les médias turcs ont rapporté samedi le décès de deux manifestants grièvement blessés à Diyarbakir et Van, non confirmés pour l’instant de source officielle.
En marge de ces événements, deux policiers ont été tués par balles à Bingöl (sud-est), ainsi que cinq personnes soupçonnées d’avoir participé à cette attaque.
La plupart des victimes ont été tuées dans le sud-est à majorité kurde du pays, lors d’affrontements entre militants proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et des partisans de mouvements des frères musulmans ou nationalistes.
A l’origine des manifestations, le Parti démocratique populaire (HDP, pro-kurde) a appelé vendredi soir «à éviter la violence (...) pour faire baisser la tension».
S’il a promis de «poursuivre les fauteurs de troubles», le président Recep Tayyip Erdogan a promis vendredi de tout faire pour poursuivre le processus de paix avec le PKK.
Le chef emprisonné du PKK Abdullah Öcalan a prévenu que la chute de Kobané aux mains des extrémistes signifierait la fin de ces pourparlers et a intimé aux autorités turques de faire des gestes pour le sauver avant le 15 octobre.
Source: agences et rédaction
A Diyarbakir (sud-est), la «capitale» kurde du pays, des petits groupes de protestataires sont descendus dans les rues mais aucun incident sérieux n’a été signalé avec les forces de l’ordre, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Des affrontements ont par ailleurs été signalés à Istanbul dans le quartier d’Okmeydani,

Cette brusque flambée de violence a débuté lundi soir, après un appel lancé par le principal parti kurde du pays à manifester contre le refus du gouvernement d’Ankara d’intervenir militairement pour sauver la ville kurde de Syrie Kobané, assiégée par les extrémistes.
Rendu public vendredi, le premier bilan officiel de ces émeutes faisait état de 31 morts, 360 blessés et plus d’un millier d’arrestations, principalement dans les provinces du sud-est à majorité kurde du pays.
Les médias turcs ont rapporté samedi le décès de deux manifestants grièvement blessés à Diyarbakir et Van, non confirmés pour l’instant de source officielle.
En marge de ces événements, deux policiers ont été tués par balles à Bingöl (sud-est), ainsi que cinq personnes soupçonnées d’avoir participé à cette attaque.
La plupart des victimes ont été tuées dans le sud-est à majorité kurde du pays, lors d’affrontements entre militants proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et des partisans de mouvements des frères musulmans ou nationalistes.
A l’origine des manifestations, le Parti démocratique populaire (HDP, pro-kurde) a appelé vendredi soir «à éviter la violence (...) pour faire baisser la tension».
S’il a promis de «poursuivre les fauteurs de troubles», le président Recep Tayyip Erdogan a promis vendredi de tout faire pour poursuivre le processus de paix avec le PKK.
Le chef emprisonné du PKK Abdullah Öcalan a prévenu que la chute de Kobané aux mains des extrémistes signifierait la fin de ces pourparlers et a intimé aux autorités turques de faire des gestes pour le sauver avant le 15 octobre.
Source: agences et rédaction
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