Nouveaux logements à al-Qods occupée: l’UE condamne et met en garde «Israël»

L'Union européenne a condamné vendredi la construction de nouveaux logements à Al-Qods occupée Jérusalem), prévenant que l'avenir de ses relations avec «Israël» dépendra de son engagement pour la paix. Le plan de construction de ces 2 610 logements a reçu un accord final la semaine dernière avec sa publication légale, qui précède de quelques jours le lancement des appels d'offres.
«C'est un nouveau pas très préjudiciable qui sape la perspective d'une solution des deux Etats
et fait douter de l'engagement d'Israël en faveur d'une solution pacifique et négociée avec les Palestiniens", a estimé le service diplomatique de l'UE dans un communiqué. Une solution au conflit ne pourra être trouvée «que si les parties s'abstiennent d'actions unilatérales qui changent la situation sur le terrain», a-t-il insisté, rappelant que «l'UE ne reconnaîtra pas de changements aux frontières d'avant 1967, y compris en ce qui concerne Jérusalem, sauf si les deux parties y consentent». «Nous soulignons que l'avenir des relations entre l'UE et Israël dépendra de l'engagement de ce dernier pour une paix durable et une solution comprenant deux Etats», a-t-il ajouté.
De son côté, Washington a répondu jeudi aux propos du Premier ministre israélien selon lesquels les États-Unis devraient être «mieux informés» de la réalité sur le terrain avant de condamner la construction de ces unités de logement à al-Qods occupée. La porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, a précisé que les Etats-Unis avaient «répondu à des réalités sur le terrain», et avait reçu des «informations claires». Soulignant que la position du pays n'avait pas changé en ce qui concerne sa critique sur les unités de logement, Psaki a ajouté que des «actes de provocation peuvent rendre plus difficile la poursuite de règlements pacifiques dans la région». Cependant, Psaki a également souligné qu'«Israël reste un partenaire important, un partenaire de sécurité, un ami et un allié. Cela n'a pas changé».
Mercredi, Netanyahou avait catégoriquement rejeté les critiques des Etats-Unis sur la construction de logements à al-Qods occupée. Les Etats-Unis s'étaient dit «très préoccupés» par ces informations, et que si Israël menait à bien les constructions «cela enverrait un message très troublant» et pourrait «éloigner Israël même de ses plus proches alliés». Netanyahou, cité par la radio, a par la suite «conseillé à l'administration américaine d'étudier les faits et les détails avant de se livrer à des déclarations», lors d'une réunion avec la presse israélienne à Washington.
La poursuite de la colonisation est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien. La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de la partie Est d'al-Qods occupée.
Source : AFP
«C'est un nouveau pas très préjudiciable qui sape la perspective d'une solution des deux Etats

De son côté, Washington a répondu jeudi aux propos du Premier ministre israélien selon lesquels les États-Unis devraient être «mieux informés» de la réalité sur le terrain avant de condamner la construction de ces unités de logement à al-Qods occupée. La porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, a précisé que les Etats-Unis avaient «répondu à des réalités sur le terrain», et avait reçu des «informations claires». Soulignant que la position du pays n'avait pas changé en ce qui concerne sa critique sur les unités de logement, Psaki a ajouté que des «actes de provocation peuvent rendre plus difficile la poursuite de règlements pacifiques dans la région». Cependant, Psaki a également souligné qu'«Israël reste un partenaire important, un partenaire de sécurité, un ami et un allié. Cela n'a pas changé».
Mercredi, Netanyahou avait catégoriquement rejeté les critiques des Etats-Unis sur la construction de logements à al-Qods occupée. Les Etats-Unis s'étaient dit «très préoccupés» par ces informations, et que si Israël menait à bien les constructions «cela enverrait un message très troublant» et pourrait «éloigner Israël même de ses plus proches alliés». Netanyahou, cité par la radio, a par la suite «conseillé à l'administration américaine d'étudier les faits et les détails avant de se livrer à des déclarations», lors d'une réunion avec la presse israélienne à Washington.
La poursuite de la colonisation est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien. La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de la partie Est d'al-Qods occupée.
Source : AFP
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