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Australie: un terroriste présumé poignarde deux policiers avant d’être abattu

Australie: un terroriste présumé poignarde deux policiers avant d’être abattu
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Un jeune homme soupçonné de «terrorisme» par le renseignement australien a blessé deux policiers à coups de couteau avant d'être abattu, un attentat survenu au lendemain d'appels lancés par «Daech» exhortant ses fidèles à tuer des ressortissants occidentaux.

L'Australie, qui vient de relever son niveau d'alerte face au danger représenté par les extrémistes australiens de «Daech» de retour du Moyen-Orient, avait fait savoir qu'elle prenait les dernières menaces très au sérieux.

Le Parlement s'apprêtait à examiner mercredi un renforcement de la législation antiterroriste, qui porterait à 10 ans d'emprisonnement la peine encourue pour toutAustralie: un terroriste présumé poignarde deux policiers avant d’être abattu
séjour sans motif légitime dans des zones qualifiées de sanctuaires pour des groupes terroristes.

Les autorités ont expliqué mercredi qu'un homme de 18 ans connu des services de renseignement, dont le passeport avait été annulé il y a une semaine pour raisons de sécurité, avait été convoqué mardi soir dans un commissariat de la banlieue de Melbourne pour un interrogatoire «de routine» par les agents de la lutte antiterroriste.

Le suspect, présenté comme Abdul Numan Haider par les médias australiens, y a serré la main de deux enquêteurs avant de sortir un couteau et de poignarder les deux hommes à plusieurs reprises, blessant l'un d'eux à la tête, au cou et au ventre.

Un policier a tiré un coup de feu, atteignant mortellement le suspect, qui avait sur lui deux couteaux.

Les deux policiers ont été hospitalisés et sont dans un état stationnaire.

«Daech» avait appelé lundi ses fidèles à tuer de «n'importe quelle manière» les ressortissants de pays appartenant à la coalition internationale mise en place pour combattre le groupe en Irak et en Syrie. L'Australie est mentionnée, aux côtés des Etats-Unis, du Canada et de la France, dont un ressortissant a été enlevé en Algérie par un groupe lié à «Daech» qui menace de l'exécuter sommairement.

«Faisceau de facteurs»

La ministre australien des Affaires étrangères, Julie Bishop, avait souligné mardi que son pays, qui a dépêché aux Emirats arabes unis 600 militaires pour participer aux efforts de la coalition internationale, considérait ces menaces comme étant bien réelles.

Elles sont survenues quelques jours après que Canberra eut annoncé avoir déjoué des projets d'assassinats de «Daech» sur son sol, en particulier la décapitation de civils. Plus de 800 policiers avaient alors participé à la plus grande opération jamais lancée enAustralie: un terroriste présumé poignarde deux policiers avant d’être abattu
Australie, pour contrecarrer ces projets.

Une soixantaine d’Australiens combattent dans les rangs extrémistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, d’Australie, un soutien actif aux mouvements radicaux, selon les services de sécurité.

«De toute évidence», l’attaque lancée contre les policiers «montre qu’il y a des gens au sein de notre communauté qui sont prêts à des actes très extrêmes», a commenté le Premier ministre australien, Tony Abbott. «Cela montre aussi que la police fera preuve d’une vigilance constante pour nous protéger contre ceux qui nous voudraient du mal».

«La personne en question était un terroriste présumé sous surveillance, qui intéressait la justice et les agences de renseignement», a souligné le ministre australien de la Justice, Michael Keenan.

Le suspect était dans le collimateur des services de renseignement à cause de déclarations qu’il aurait publiées sur les réseaux sociaux et parce qu’il aurait brandi récemment un drapeau de «Daech» dans un centre commercial. «Il y a eu un faisceau d’indices qui ont accru notre intérêt pour ce monsieur ces derniers jours», a expliqué le chef de la police fédérale, Andrew Colvin.

Il a toutefois déclaré qu’il était trop tôt pour confirmer ou démentir les informations de la presse selon lesquelles il aurait proféré des menaces à l’encontre de M. Abbott.

Source: agences et rédaction

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