L’Australie n’ajoutera plus «occupée» en évoquant Jérusalem-Est

L'Australie a décidé de ne plus utiliser l'adjectif «occupée» lorsqu'elle évoquera désormais le secteur est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est), estimant que ce terme «péjoratif» n'est «ni approprié ni utile».
«Faire référence à des événements historiques pour décrire des zones, qui sont en négociations dans le cadre du processus de paix, n'aide pas», a déclaré l'attorney-général George Brandis --équivalent australien du ministre de la Justice-- dans un communiqué.
«Décrire Jérusalem-Est comme +Jérusalem-Est occupée+ est chargé d'implications
péjoratives, ce qui n'est ni approprié ni utile», a estimé le ministre du gouvernement conservateur de Tony Abbott.
«Ça n'est pas et ça ne devrait pas être la pratique du gouvernement australien de décrire des zones de négociation avec un vocabulaire qui porte un jugement», a-t-il ajouté.
Décision «scandaleuse et choquante»
Ces déclarations ont été jugées «scandaleuses et choquantes» par les Palestiniens.
«De tels propos sont non seulement une violation flagrante de la loi internationale et du consensus général. Mais ils sont aussi mortels en ce qui concerne la quête de la paix et nocifs à l'égard de toute tentative d'appliquer un Etat de droit pour tout le monde», a protesté Hanane Achraoui, membre de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
«Tenter d'inventer ou fausser la loi pour complaire au comportement illégal d'Israël est honteux et dangereux», a affirmé Mme Achraoui, en accusant M. Brandis d'«essayer de rendre l'Australie complice de l'occupation israélienne» qui dure depuis 47 ans.
En revanche, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a salué la position «sérieuse» de la question par l'Australie qui, selon lui, «ose dire la vérité sur le conflit entre Israël et les Palestiniens». Lieberman a souhaité que «d'autres pays en fassent autant».
La partie orientale de la Ville sainte, à majorité arabe, est occupée et annexée depuis juin 1967 par «Israël». Les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur Etat.
Quelque 200.000 colons israéliens y habitent dans des quartiers de colonisation, à côté de plus de 290.000 citoyens palestiniens.
La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de ce secteur et considère les colonies en territoire occupé comme illégales au regard du droit international.
Canberra «soutient une solution pacifique, reconnaît le droit d'Israël à exister en paix au sein de frontières sûres, et reconnaît aussi l'aspiration des Palestiniens à avoir un Etat», a ajouté le ministre de la Justice.
Pour Nick Xenophon, sénateur australien indépendant, retirer l'adjectif «occupée» signalerait «un changement majeur» dans la politique étrangère australienne, a rapporté l'agence de presse australienne.
Source: agences et rédaction
«Faire référence à des événements historiques pour décrire des zones, qui sont en négociations dans le cadre du processus de paix, n'aide pas», a déclaré l'attorney-général George Brandis --équivalent australien du ministre de la Justice-- dans un communiqué.
«Décrire Jérusalem-Est comme +Jérusalem-Est occupée+ est chargé d'implications

«Ça n'est pas et ça ne devrait pas être la pratique du gouvernement australien de décrire des zones de négociation avec un vocabulaire qui porte un jugement», a-t-il ajouté.
Décision «scandaleuse et choquante»
Ces déclarations ont été jugées «scandaleuses et choquantes» par les Palestiniens.
«De tels propos sont non seulement une violation flagrante de la loi internationale et du consensus général. Mais ils sont aussi mortels en ce qui concerne la quête de la paix et nocifs à l'égard de toute tentative d'appliquer un Etat de droit pour tout le monde», a protesté Hanane Achraoui, membre de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
«Tenter d'inventer ou fausser la loi pour complaire au comportement illégal d'Israël est honteux et dangereux», a affirmé Mme Achraoui, en accusant M. Brandis d'«essayer de rendre l'Australie complice de l'occupation israélienne» qui dure depuis 47 ans.
En revanche, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a salué la position «sérieuse» de la question par l'Australie qui, selon lui, «ose dire la vérité sur le conflit entre Israël et les Palestiniens». Lieberman a souhaité que «d'autres pays en fassent autant».
La partie orientale de la Ville sainte, à majorité arabe, est occupée et annexée depuis juin 1967 par «Israël». Les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur Etat.
Quelque 200.000 colons israéliens y habitent dans des quartiers de colonisation, à côté de plus de 290.000 citoyens palestiniens.
La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de ce secteur et considère les colonies en territoire occupé comme illégales au regard du droit international.
Canberra «soutient une solution pacifique, reconnaît le droit d'Israël à exister en paix au sein de frontières sûres, et reconnaît aussi l'aspiration des Palestiniens à avoir un Etat», a ajouté le ministre de la Justice.
Pour Nick Xenophon, sénateur australien indépendant, retirer l'adjectif «occupée» signalerait «un changement majeur» dans la politique étrangère australienne, a rapporté l'agence de presse australienne.
Source: agences et rédaction
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