«Israël» aurait espionné des conversations téléphoniques entre Bill Clinton et le président syrien Hafez el-Assad

Selon un nouveau livre sur le point d'être mis en vente au Royaume-Uni, «Israël» aurait espionné des conversations téléphoniques entre le président américain Bill Clinton et le défunt président syrien Hafez el-Assad en 1999. Ces informations contenues dans le livre, rapporté par le magazine Newsweek vendredi, sont les dernières en date d'une longue série sur l'espionnage israélien de cibles américaines.
Le nouveau livre du politologue scientifique israélo-anglais Ahron Bregman, est censé citer des retranscriptions d'appel entre Clinton et Assad qu'il dit qu'il avoir obtenu grâce à «des sources privées».
Bregman écrit dans Cursed Victory: A History of Israel and the Occupied Territories [Victoire
maudite : l'histoire d'Israël et les territoires occupés], qu'«Israël» a également écouté les appels du ministre des Affaires étrangères de la Syrie à Assad pour rendre compte des réunions privées avec des représentants des États-Unis.
L'auteur affirme, en outre, qu'il a reçu les transcriptions d'entretiens confidentiels entre Clinton et le premier ministre de l'époque, Ehud Barak, ainsi qu'une lettre portant la mention «SECRET» de la secrétaire d'Etat de Clinton, Madeleine Albright, au prédécesseur de Barak et actuel Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans laquelle les Américains promettaient à «Israël de discuter des propositions de paix avec eux avant de faire une proposition de paix aux Arabes».
«Reconnaissant qu'il est souhaitable d'éviter de faire des propositions qu'Israël jugerait non satisfaisante», écrit Albright à Netanyahu en Novembre 1998, «les Etats-Unis vont mener un processus de consultation approfondi en amont avec Israël au sujet de toutes idées que les États-Unis pourraient souhaiter offrir à l'examen des parties.»
«Cela serait particulièrement vrai», écrit Albright, «en ce qui concerne les questions de sécurité ou des problèmes territoriaux liés à la sécurité ...»
«Israël» espionne «agressivement» les USA
Plus tôt ce mois-ci, le Newsweek faisait état d'un nouveau document de la NSA, obtenu par Edward Snowden et publié par le journaliste Glenn Greenwald, qui affirme que les enquêtes de la CIA «classent Israël au troisième rang des services de renseignement les plus agressifs à l'égard des Etats-Unis» après la Chine et la Russie.
«Les Israéliens sont extraordinairement bons partenaires pour nous [pour les renseignements d'origine électromagnétique]», constate le document de la NSA, tel que rapporté dans Newsweek, «mais d'un autre côté, ils cherchent à connaître nos positions sur les enjeux au Moyen-Orient».
Le magazine citait un «ancien haut responsable du renseignement américain», qui affirmait que les Israéliens avaient espionné l'ancien vice-président américain Al Gore dans les toilettes de sa chambre d'hôtel.
Le Newsweek avançait qu'après l'Affaire Pollard, le FBI a été forcé de convoquer plusieurs fois des diplomates israéliens à Washington pour des réprimandes.
«Il est tout simplement impossible de mettre un Israélien dans l'embarras», y déclarait un autre responsable américain.
Selon Bergman, Israël aurait plutôt énoncé la consigne de ne plus espionner les Etats-Unis après l'affaire Pollard.
Dans son premier rapport sur la question, Newsweek décrivait «les efforts déployés par Jérusalem pour dérober des secrets américains sous couvert d'accords commerciaux et de contrats technologiques ont franchi la ligne rouge (...) et sont allés bien au-delà des activités menées par d'autres alliés proches des Etats-Unis tels que l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Japon».
Source : sites web
Le nouveau livre du politologue scientifique israélo-anglais Ahron Bregman, est censé citer des retranscriptions d'appel entre Clinton et Assad qu'il dit qu'il avoir obtenu grâce à «des sources privées».
Bregman écrit dans Cursed Victory: A History of Israel and the Occupied Territories [Victoire

L'auteur affirme, en outre, qu'il a reçu les transcriptions d'entretiens confidentiels entre Clinton et le premier ministre de l'époque, Ehud Barak, ainsi qu'une lettre portant la mention «SECRET» de la secrétaire d'Etat de Clinton, Madeleine Albright, au prédécesseur de Barak et actuel Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans laquelle les Américains promettaient à «Israël de discuter des propositions de paix avec eux avant de faire une proposition de paix aux Arabes».
«Reconnaissant qu'il est souhaitable d'éviter de faire des propositions qu'Israël jugerait non satisfaisante», écrit Albright à Netanyahu en Novembre 1998, «les Etats-Unis vont mener un processus de consultation approfondi en amont avec Israël au sujet de toutes idées que les États-Unis pourraient souhaiter offrir à l'examen des parties.»
«Cela serait particulièrement vrai», écrit Albright, «en ce qui concerne les questions de sécurité ou des problèmes territoriaux liés à la sécurité ...»
«Israël» espionne «agressivement» les USA
Plus tôt ce mois-ci, le Newsweek faisait état d'un nouveau document de la NSA, obtenu par Edward Snowden et publié par le journaliste Glenn Greenwald, qui affirme que les enquêtes de la CIA «classent Israël au troisième rang des services de renseignement les plus agressifs à l'égard des Etats-Unis» après la Chine et la Russie.
«Les Israéliens sont extraordinairement bons partenaires pour nous [pour les renseignements d'origine électromagnétique]», constate le document de la NSA, tel que rapporté dans Newsweek, «mais d'un autre côté, ils cherchent à connaître nos positions sur les enjeux au Moyen-Orient».
Le magazine citait un «ancien haut responsable du renseignement américain», qui affirmait que les Israéliens avaient espionné l'ancien vice-président américain Al Gore dans les toilettes de sa chambre d'hôtel.
Le Newsweek avançait qu'après l'Affaire Pollard, le FBI a été forcé de convoquer plusieurs fois des diplomates israéliens à Washington pour des réprimandes.
«Il est tout simplement impossible de mettre un Israélien dans l'embarras», y déclarait un autre responsable américain.
Selon Bergman, Israël aurait plutôt énoncé la consigne de ne plus espionner les Etats-Unis après l'affaire Pollard.
Dans son premier rapport sur la question, Newsweek décrivait «les efforts déployés par Jérusalem pour dérober des secrets américains sous couvert d'accords commerciaux et de contrats technologiques ont franchi la ligne rouge (...) et sont allés bien au-delà des activités menées par d'autres alliés proches des Etats-Unis tels que l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Japon».
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