Augmentation de plaintes contre l’armée israélienne en 2013, 60% vérifiées

Les plaintes de soldats, incluant les soldats de carrière, les réservistes ainsi que les jeunes enrôlés dans les services de sécurité, ont augmenté en 2013, selon un rapport de l'ombudsman, commissaire des forces de guerre israélienne, publié mercredi. Des rapports de force disproportionnés, abus de pouvoir, attitudes procédurales exagérées, affaires médicales ou encore les conditions de vie imposées par les commandants sont le plus souvent les causes de ces plaintes.
7158 plaintes ont été enregistrées en «Israël», soit 300 de plus qu'en 2013, dont près de 60% se sont avérées «vérifiées» a rapporté le quotidien israélien Haaretz, qui relaye les résultats du rapport. Les réservistes ont déposé 940 plaintes et les soldats de carrière 857.
Un soldat s'étant vu refuser l'entrée dans un bâtiment de l'armée sans escorte après avoir
décliné ses papiers d'identité militaires, a porté plainte contre l'officier, fustigée plus tard pour avoir manqué de discernement dans son application systématique des règles.
L'ombudsman de l'armée israélienne a également reçu des plaintes concernant le comportement des gardiens de prisons militaires.
Une soldate a déposé une plainte contre un sous-officier qui aurait versé de l'eau de Javel sur la tête, entraînant son hospitalisation, un acte accompagné de remarques sarcastiques déplacées.
Dans un autre cas, un soldat se plaignait d'avoir été condamné à la prison contre les recommandations d'un psychiatre militaire, et en dépit de ses demandes, ses médicaments lui ont été interdits en prison.
Une autre plainte concerne un commandant qui aurait forcé ses soldats à boire en continue en les empêchant de se soulager pendant des heures.
Environ 1.000 plaintes ont été déposées concernant des questions médicales. L'une d'elles a été faite par la mère d'un conscrit potentiel, qui a affirmé que son fils a demandé au médecin de la commission médicale ce qui arriverait s'il cessait de prendre ses médicaments pour ses problèmes médicaux, le médecin a répondu : «Vous êtes bienvenus à commettre un suicide.»
Le major-général Yitzhak Brik, a également critiqué l'état de l'assainissement dans certaines bases de l'armée sur les hauteurs du Golan.
L'armée israélienne a répondu au rapport en affirmant que les responsables «étudieraient le contenu du rapport avec rigueur et professionnalisme afin de corriger ce qu'il faut réparer».
Source : i24 et rédaction
7158 plaintes ont été enregistrées en «Israël», soit 300 de plus qu'en 2013, dont près de 60% se sont avérées «vérifiées» a rapporté le quotidien israélien Haaretz, qui relaye les résultats du rapport. Les réservistes ont déposé 940 plaintes et les soldats de carrière 857.
Un soldat s'étant vu refuser l'entrée dans un bâtiment de l'armée sans escorte après avoir

L'ombudsman de l'armée israélienne a également reçu des plaintes concernant le comportement des gardiens de prisons militaires.
Une soldate a déposé une plainte contre un sous-officier qui aurait versé de l'eau de Javel sur la tête, entraînant son hospitalisation, un acte accompagné de remarques sarcastiques déplacées.
Dans un autre cas, un soldat se plaignait d'avoir été condamné à la prison contre les recommandations d'un psychiatre militaire, et en dépit de ses demandes, ses médicaments lui ont été interdits en prison.
Une autre plainte concerne un commandant qui aurait forcé ses soldats à boire en continue en les empêchant de se soulager pendant des heures.
Environ 1.000 plaintes ont été déposées concernant des questions médicales. L'une d'elles a été faite par la mère d'un conscrit potentiel, qui a affirmé que son fils a demandé au médecin de la commission médicale ce qui arriverait s'il cessait de prendre ses médicaments pour ses problèmes médicaux, le médecin a répondu : «Vous êtes bienvenus à commettre un suicide.»
Le major-général Yitzhak Brik, a également critiqué l'état de l'assainissement dans certaines bases de l'armée sur les hauteurs du Golan.
L'armée israélienne a répondu au rapport en affirmant que les responsables «étudieraient le contenu du rapport avec rigueur et professionnalisme afin de corriger ce qu'il faut réparer».
Source : i24 et rédaction
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