Naufrage du ferry sud-coréen: poursuite des recherches

Les secouristes redoublaient d’efforts jeudi matin pour retrouver des survivants du naufrage d’un ferry au large de la côte méridionale de la Corée du Sud, avec près de 300 personnes toujours portées disparues, alors que l’espoir s’amenuise avec chaque heure qui passe.
Neuf corps ont été retrouvés. Il reste 287 personnes dont on est sans nouvelle, sur les 475 qui étaient à bord, dont 325 lycéens, ont indiqué jeudi les garde-côtes.
Le ferry doté de plusieurs étages a sombré mercredi matin, vers 09H00 (00H00 GMT), alors qu’il se rendait sur l’île de Jeju (sud) avec des centaines de lycéens à bord, en
voyage scolaire.
Les sauveteurs ont travaillé toute la nuit à la lumière de projecteurs puissants, mais la violence des courants et une visibilité réduite sous l’eau ont empêché les plongeurs de pénétrer dans l’épave immergée.
«Ils n’ont pas pu entrer dans les cabines», a indiqué un porte-parole des garde-côtes.
Les secours espèrent encore trouver des survivants dans des poches d’air et chaque heure compte.
Trois grues géantes ont été déployées sur le site pour essayer de redresser l’épave.
Le capitaine interrogé
Le Sewol, un bateau de 6.825 tonnes, a sombré à une vingtaine de km de la côte sud, dans une zone maritime émaillée d’îles. Seule sa quille émergeait encore hors de l’eau. Les causes de l’accident ne sont pas connues mais des témoignages de passagers laissent entendre que le ferry a heurté le fond.
Les rescapés ont également indiqué que l’équipage leur avait donné l’ordre de ne pas bouger de leurs sièges après le choc.
«Nous avons attendu 30 à 40 minutes», a raconté un lycéen. «Et puis (le ferry) a basculé, tout le monde s’est mis à hurler et à essayer désespérément de sortir de là», a-t-il ajouté.
Le capitaine, qui fait partie des rescapés, était interrogé par les garde-côtes.
Les lycéens, provenant d’une école au sud de Séoul, se rendaient en voyage scolaire sur l’île de Jeju, un des hauts lieux touristiques de Corée du Sud.
Sur l’île de Jindo, voisine du naufrage, des proches des passagers étaient accueillis dans un gymnase, qui retentissait des cris de désespoir et de colère.
«Ma fille est là-bas quelque part, dans la mer froide. S’il vous plait, aidez-la», suppliait Park Yu-Shin.
Cris et sifflets
Le Premier ministre Chung Hong-Won s’est rendu dans le gymnase et a été salué par des cris et des sifflets de parents.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a adressé sa «sympathie du fond du cœur» aux familles éplorées.
Un bateau avec à son bord des proches des passagers a quitté Jindo jeudi matin pour se rendre sur le lieu du drame.
Les sauveteurs pensent que les passagers se sont retrouvés piégés, incapables de remonter le long des coursives lorsque le bateau a basculé vers le fond de la mer.
Un responsable des recherches, Cho Yang-Bok, estime qu'«il y a peu de chance» que quelqu’un piégé dans le navire ait pu survivre dans une poche d’air, plus de 24 heures après le naufrage.
Des centaines de ferries assurent les liaisons entre les côtes sud-coréennes et les îles chaque jour, et les accidents sont rares. Mais 300 personnes avaient trouvé la mort en octobre 1993 lorsqu’un ferry avait chaviré au large de la côte occidentale.
Source: agences et rédaction
Neuf corps ont été retrouvés. Il reste 287 personnes dont on est sans nouvelle, sur les 475 qui étaient à bord, dont 325 lycéens, ont indiqué jeudi les garde-côtes.
Le ferry doté de plusieurs étages a sombré mercredi matin, vers 09H00 (00H00 GMT), alors qu’il se rendait sur l’île de Jeju (sud) avec des centaines de lycéens à bord, en

Les sauveteurs ont travaillé toute la nuit à la lumière de projecteurs puissants, mais la violence des courants et une visibilité réduite sous l’eau ont empêché les plongeurs de pénétrer dans l’épave immergée.
«Ils n’ont pas pu entrer dans les cabines», a indiqué un porte-parole des garde-côtes.
Les secours espèrent encore trouver des survivants dans des poches d’air et chaque heure compte.
Trois grues géantes ont été déployées sur le site pour essayer de redresser l’épave.
Le capitaine interrogé
Le Sewol, un bateau de 6.825 tonnes, a sombré à une vingtaine de km de la côte sud, dans une zone maritime émaillée d’îles. Seule sa quille émergeait encore hors de l’eau. Les causes de l’accident ne sont pas connues mais des témoignages de passagers laissent entendre que le ferry a heurté le fond.
Les rescapés ont également indiqué que l’équipage leur avait donné l’ordre de ne pas bouger de leurs sièges après le choc.
«Nous avons attendu 30 à 40 minutes», a raconté un lycéen. «Et puis (le ferry) a basculé, tout le monde s’est mis à hurler et à essayer désespérément de sortir de là», a-t-il ajouté.
Le capitaine, qui fait partie des rescapés, était interrogé par les garde-côtes.

Les lycéens, provenant d’une école au sud de Séoul, se rendaient en voyage scolaire sur l’île de Jeju, un des hauts lieux touristiques de Corée du Sud.
Sur l’île de Jindo, voisine du naufrage, des proches des passagers étaient accueillis dans un gymnase, qui retentissait des cris de désespoir et de colère.
«Ma fille est là-bas quelque part, dans la mer froide. S’il vous plait, aidez-la», suppliait Park Yu-Shin.
Cris et sifflets
Le Premier ministre Chung Hong-Won s’est rendu dans le gymnase et a été salué par des cris et des sifflets de parents.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a adressé sa «sympathie du fond du cœur» aux familles éplorées.
Un bateau avec à son bord des proches des passagers a quitté Jindo jeudi matin pour se rendre sur le lieu du drame.
Les sauveteurs pensent que les passagers se sont retrouvés piégés, incapables de remonter le long des coursives lorsque le bateau a basculé vers le fond de la mer.
Un responsable des recherches, Cho Yang-Bok, estime qu'«il y a peu de chance» que quelqu’un piégé dans le navire ait pu survivre dans une poche d’air, plus de 24 heures après le naufrage.
Des centaines de ferries assurent les liaisons entre les côtes sud-coréennes et les îles chaque jour, et les accidents sont rares. Mais 300 personnes avaient trouvé la mort en octobre 1993 lorsqu’un ferry avait chaviré au large de la côte occidentale.
Source: agences et rédaction
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