Accusé de justifier un boycott, John kerry dans le collimateur de ministres israéliens

Plusieurs dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sont montés au créneau contre le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, qu'ils accusent de ne pas être hostile à un boycott d'«Israël».
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, est dans la ligne de mire des dirigeants israéliens. Pour
avoir évoqué les risques de boycott de l'entité sioniste si ce dernier ne conclut pas rapidement «la paix» avec les Palestiniens, John Kerry a en effet été accusé d'amplifier les menaces.
«Il y a une campagne croissante de délégitimation d'Israël. Les gens y sont très sensibles. On entend parler de boycottages et d'autres sortes de choses», avait déclaré M. Kerry lors de la conférence sur la sécurité à Munich, avant de répéter que le statu quo dans le conflit israélo-palestinien était «intenable» et «illusoire».
Propos «offensants, injustes et intolérables»
Les critiques les plus virulentes à l'encontre du secrétaire d'État américain sont venues du ministre des Affaires stratégiques, Youval Steinitz, membre du Likoud (droite nationaliste). Ce dernier a dénoncé des propos «offensants, injustes et intolérables».
«Les tentatives de boycotter l'État d'Israël sont immorales et injustifiées [...] et elles n'atteindront pas leurs objectifs», a affirmé, dimanche 2 février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en conseil des ministres.
Le ministre du Logement Uri Ariel, du Foyer Juif, un parti nationaliste fervent partisan de la colonisation, a pour sa part accusé John Kerry à la radio militaire de ne pas être un «intermédiaire honnête en parlant de menace de boycott».
La campagne internationale de boycottage de la colonisation a gagné récemment en importance, avec l'abandon jeudi par la star américaine Scarlett Johansson de son statut d'ambassadrice de l'ONG britannique Oxfam, jugé «incompatible» avec sa promotion de l'entreprise israélienne SodaStream, implantée en territoire palestinien occupé.
Source : AFP et rédaction
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, est dans la ligne de mire des dirigeants israéliens. Pour

«Il y a une campagne croissante de délégitimation d'Israël. Les gens y sont très sensibles. On entend parler de boycottages et d'autres sortes de choses», avait déclaré M. Kerry lors de la conférence sur la sécurité à Munich, avant de répéter que le statu quo dans le conflit israélo-palestinien était «intenable» et «illusoire».
Propos «offensants, injustes et intolérables»
Les critiques les plus virulentes à l'encontre du secrétaire d'État américain sont venues du ministre des Affaires stratégiques, Youval Steinitz, membre du Likoud (droite nationaliste). Ce dernier a dénoncé des propos «offensants, injustes et intolérables».
«Les tentatives de boycotter l'État d'Israël sont immorales et injustifiées [...] et elles n'atteindront pas leurs objectifs», a affirmé, dimanche 2 février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en conseil des ministres.
Le ministre du Logement Uri Ariel, du Foyer Juif, un parti nationaliste fervent partisan de la colonisation, a pour sa part accusé John Kerry à la radio militaire de ne pas être un «intermédiaire honnête en parlant de menace de boycott».
La campagne internationale de boycottage de la colonisation a gagné récemment en importance, avec l'abandon jeudi par la star américaine Scarlett Johansson de son statut d'ambassadrice de l'ONG britannique Oxfam, jugé «incompatible» avec sa promotion de l'entreprise israélienne SodaStream, implantée en territoire palestinien occupé.
Source : AFP et rédaction