Les aveux du cheikh Omar el-Atrache: un triple attentat se prépare pour la banlieue

Les interrogatoires avec le cheikh détenu Omar el-Atrache au ministère de la défense se poursuivent. Selon des sources sécuritaires citées par le quotidien libanais al-Akhbar, Omar el-Atrache a fait des aveux dangereux sur sa responsabilité du transfert de deux voitures piégées à Beyrouth et sa connaissance du projet d’expansion des attentats suicides dans la banlieue sud de Beyrouth.
«Les interrogatoires avec le détenu étaient compliqués dans les deux premiers jours, avant qu’Atrache ne commence à fournir des informations très dangereuses sur son rôle dans le transfert de personnes ou de voitures d’Ersal à Beyrouth, pour les remettre à des personnes qu’il ne connait pas», ont indiqué ces sources militaires.
Et d’ajouter: «Atrache, arrêté la semaine dernière à Chtoura (Békaa), a reconnu avoir
été au courant d’un projet d’un groupe de djihadistes, de nationalités libanaise, syrienne et palestinienne, de mener des attentats dans la banlieue et de répandre le champ des explosions vers d’autres régions».
Selon ces sources de sécurité, «Atrache a reconnu avoir transporté deux véhicules tout terrain de type Grand Cherokee et BMF-x5 à Beyrouth. Ces voitures ont été garées dans un dépôt situé aux confins de la banlieue sud, dont le propriétaire s’appelle Abou Souleimane».
De plus, il a admis qu’il connait des personnes évoquées par les médias et impliquées dans des actes terroristes. «Le Palestinien Ibrahim Abou Moaïlek (surnommé Abou Jaafar), tué dans des accrochages à Chtoura vendredi dernier, «était responsable, en collaboration avec un Libanais pourchassé, de mettre un plan pour un triple attentat au cœur de la Banlieue Sud. Cet attentat comprenait une attaque aux mitrailleuses commise par deux kamikazes, qui se feront exploser ensuite. Puis une voiture piégée vient sur les lieux et s’explose au moment du rassemblement des gens, comme est l’habitude».
En effet, Omar el-Atrache a fourni des informations importantes sur le réseau du transfert des voitures piégées depuis les territoires syriens au Liban via Ersal. L’un des camps palestiniens à Beyrouth a été utilisé comme une station pour les kamikazes et les voitures piégées.
Par ailleurs, al-Akhbar a rapporté que des parties politiques et sécuritaires proches du courant du Futur ont informé la famille du cheikh et le rassemblement des cheikhs proches de lui que l’armée n’aurait pas arrêté Atrache si elle n’avait pas de preuves tangibles qui le condamnent.
Le Futur a conseillé les partisans d’Atrache de ne pas pousser vers une escalade politique parce que ceci est inutile. Il s’est toutefois engagé d’intervenir auprès de l’armée pour garantir qu’il ne sera «ni attaqué ni humilié» lors des interrogatoires, et que les interrogatoires «se termineront le plus rapidement possible».
Source: Al-Manar
«Les interrogatoires avec le détenu étaient compliqués dans les deux premiers jours, avant qu’Atrache ne commence à fournir des informations très dangereuses sur son rôle dans le transfert de personnes ou de voitures d’Ersal à Beyrouth, pour les remettre à des personnes qu’il ne connait pas», ont indiqué ces sources militaires.
Et d’ajouter: «Atrache, arrêté la semaine dernière à Chtoura (Békaa), a reconnu avoir

Selon ces sources de sécurité, «Atrache a reconnu avoir transporté deux véhicules tout terrain de type Grand Cherokee et BMF-x5 à Beyrouth. Ces voitures ont été garées dans un dépôt situé aux confins de la banlieue sud, dont le propriétaire s’appelle Abou Souleimane».
De plus, il a admis qu’il connait des personnes évoquées par les médias et impliquées dans des actes terroristes. «Le Palestinien Ibrahim Abou Moaïlek (surnommé Abou Jaafar), tué dans des accrochages à Chtoura vendredi dernier, «était responsable, en collaboration avec un Libanais pourchassé, de mettre un plan pour un triple attentat au cœur de la Banlieue Sud. Cet attentat comprenait une attaque aux mitrailleuses commise par deux kamikazes, qui se feront exploser ensuite. Puis une voiture piégée vient sur les lieux et s’explose au moment du rassemblement des gens, comme est l’habitude».
En effet, Omar el-Atrache a fourni des informations importantes sur le réseau du transfert des voitures piégées depuis les territoires syriens au Liban via Ersal. L’un des camps palestiniens à Beyrouth a été utilisé comme une station pour les kamikazes et les voitures piégées.
Par ailleurs, al-Akhbar a rapporté que des parties politiques et sécuritaires proches du courant du Futur ont informé la famille du cheikh et le rassemblement des cheikhs proches de lui que l’armée n’aurait pas arrêté Atrache si elle n’avait pas de preuves tangibles qui le condamnent.
Le Futur a conseillé les partisans d’Atrache de ne pas pousser vers une escalade politique parce que ceci est inutile. Il s’est toutefois engagé d’intervenir auprès de l’armée pour garantir qu’il ne sera «ni attaqué ni humilié» lors des interrogatoires, et que les interrogatoires «se termineront le plus rapidement possible».
Source: Al-Manar
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