Syrie: des résidus d’armes chimiques vont être détruits en Allemagne

L'Allemagne va détruire sur son territoire des résidus d'armes chimiques syriennes, ont annoncé jeudi 9 janvier les ministères allemands des Affaires étrangères et de la Défense, dans un communiqué commun.
«A la demande de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), le gouvernement
fédéral a décidé que l'Allemagne était prête à contribuer de manière substantielle à la destruction des armes chimiques syriennes», ont affirmé les deux ministères. L'Allemagne «a le désir et est en mesure» d'éliminer sur son territoire des résidus de ces armes chimiques, précise le communiqué qui détaille la «mise en oeuvre pratique» de l'opération.
«L'Allemagne dispose d'une technologie sûre et d'une longue expérience dans le domaine de la destruction de résidus d'armes chimiques. Il est judicieux que nous mettions ce savoir-faire à la disposition de la communauté internationale et qu'ainsi nous puissions contribuer de manière significative au processus de paix» en Syrie, a expliqué la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, citée dans le communiqué.
«La mise en œuvre pratique» de cette destruction «sera prise en charge par la Société fédérale pour le traitement des armes et résidus d'armement chimiques (GEKA), basé à Munster, en Basse-Saxe (nord)», explique le communiqué, précisant que la GEKA agit sur «commande de l'Etat fédéral».
L'Allemagne poursuit ainsi son soutien effectif au travail de l'OIAC, ont souligné les deux ministères, expliquant avoir déjà «mis à disposition 5 millions d'euros» destinés au fonds de cette organisation onusienne dédié à l'élimination des armes chimiques syriennes, mais aussi avoir déjà formé des inspecteurs de l'OIAC et effectué des missions d'inspection en Syrie.
Une entreprise belge veut traiter les déchets provenant des armes syriennes
La société belge de traitement de déchets Indaver est candidate au traitement des déchets provenant des armes au gaz toxique neutralisées en Syrie. L'entreprise va introduire une offre dans les prochains jours auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), rapportent les quotidiens De Morgen et Het Laatste Nieuws.
La société belge de traitement de déchets Indaver est candidate à cette tâche et propose d'utiliser un des fours à tambour rotatif situé en région anversoise.
«Nous étudions maintenant les modalités», indique le porte-parole de l'entreprise, Jos Artois. «Notre personnel étudie de quels produits toxiques il sera question et de quels emballages. La question la plus importante que nous avons encore est de savoir à partir de quel moment ces produits seront sous notre responsabilité. Est-ce une fois passés notre porte, ou dès l'arrivée au port ? Cela fait une énorme différence, tant d'un point de vue logistique que financier.»
Le plan de désarmement chimique de la Syrie approuvé par l'ONU prévoit que la totalité de l'arsenal chimique syrien soit détruit au 30 juin 2014. Damas a remis 1.300 tonnes d'armes chimiques à l'OIAC. Au moins 560 tonnes seront neutralisées dans les installations situées à bord d'un navire américain. Il restera ensuite de très nombreux déchets, qui devront être brûlés sur terre.
Le premier chargement d'agents chimiques a été transporté hors de Syrie, via le port de Lattaquié, à bord d'un navire danois qui s'est dirigé vers les eaux internationales et devrait y rester «dans l'attente de l'arrivée dans le port d'autres agents chimiques importants», a annoncé mardi la mission ONU-OIAC chargée de la supervision de leur destruction.
Or, le retrait de Syrie des agents chimiques les plus dangereux devait initialement être achevé au 31 décembre. Des problèmes de sécurité liés au conflit qui fait rage en Syrie, et le mauvais temps dans la région ces dernières semaines, ont entravé leur transport vers Lattaquié, a récemment expliqué la mission.
Source : agences
«A la demande de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), le gouvernement

«L'Allemagne dispose d'une technologie sûre et d'une longue expérience dans le domaine de la destruction de résidus d'armes chimiques. Il est judicieux que nous mettions ce savoir-faire à la disposition de la communauté internationale et qu'ainsi nous puissions contribuer de manière significative au processus de paix» en Syrie, a expliqué la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, citée dans le communiqué.
«La mise en œuvre pratique» de cette destruction «sera prise en charge par la Société fédérale pour le traitement des armes et résidus d'armement chimiques (GEKA), basé à Munster, en Basse-Saxe (nord)», explique le communiqué, précisant que la GEKA agit sur «commande de l'Etat fédéral».
L'Allemagne poursuit ainsi son soutien effectif au travail de l'OIAC, ont souligné les deux ministères, expliquant avoir déjà «mis à disposition 5 millions d'euros» destinés au fonds de cette organisation onusienne dédié à l'élimination des armes chimiques syriennes, mais aussi avoir déjà formé des inspecteurs de l'OIAC et effectué des missions d'inspection en Syrie.
Une entreprise belge veut traiter les déchets provenant des armes syriennes
La société belge de traitement de déchets Indaver est candidate au traitement des déchets provenant des armes au gaz toxique neutralisées en Syrie. L'entreprise va introduire une offre dans les prochains jours auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), rapportent les quotidiens De Morgen et Het Laatste Nieuws.
La société belge de traitement de déchets Indaver est candidate à cette tâche et propose d'utiliser un des fours à tambour rotatif situé en région anversoise.
«Nous étudions maintenant les modalités», indique le porte-parole de l'entreprise, Jos Artois. «Notre personnel étudie de quels produits toxiques il sera question et de quels emballages. La question la plus importante que nous avons encore est de savoir à partir de quel moment ces produits seront sous notre responsabilité. Est-ce une fois passés notre porte, ou dès l'arrivée au port ? Cela fait une énorme différence, tant d'un point de vue logistique que financier.»
Le plan de désarmement chimique de la Syrie approuvé par l'ONU prévoit que la totalité de l'arsenal chimique syrien soit détruit au 30 juin 2014. Damas a remis 1.300 tonnes d'armes chimiques à l'OIAC. Au moins 560 tonnes seront neutralisées dans les installations situées à bord d'un navire américain. Il restera ensuite de très nombreux déchets, qui devront être brûlés sur terre.
Le premier chargement d'agents chimiques a été transporté hors de Syrie, via le port de Lattaquié, à bord d'un navire danois qui s'est dirigé vers les eaux internationales et devrait y rester «dans l'attente de l'arrivée dans le port d'autres agents chimiques importants», a annoncé mardi la mission ONU-OIAC chargée de la supervision de leur destruction.
Or, le retrait de Syrie des agents chimiques les plus dangereux devait initialement être achevé au 31 décembre. Des problèmes de sécurité liés au conflit qui fait rage en Syrie, et le mauvais temps dans la région ces dernières semaines, ont entravé leur transport vers Lattaquié, a récemment expliqué la mission.
Source : agences
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