Syrie: Une centaine d’extrémistes tués dans des querelles intestines, l’EIIL promet d’«anéantir» les «rebelles»

Les combats au sein des groupes armés terroristes en Syrie s'intensifient. Ces querelles intestines ont fait plus de 270 morts depuis vendredi dernier 3 janvier, selon un bilan du soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'homme» (OSDH).
Ce mercredi, le quartier général des extrémistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), à
Alep, a été repris par le reste des groupes armés. Plusieurs groupes armés ont en effet lancé une attaque coordonnée contre l'EIIL.
«Les combattants appartenant à différentes brigades islamistes ont pris le contrôle de l'ex-hôpital pour enfants, dans le quartier de Qadi Askar [centre], qui était devenu le quartier général de l'EIIL dans la ville», affirme l'ONG.
Mardi, l'EIIL, née au printemps 2013 d'une scission entre l'Etat islamique en Irak (EII) et Jabhat Al-Nosra (JAN), branche officielle d'Al-Qaida en Syrie, a promis d'«anéantir» les «rebelles» contre lesquels il se bat depuis plusieurs jours. Ces combats fratricides, qui ont débuté vendredi, ont fait au moins 274 morts : 129 rebelles et membres du Front Al-Nosra, 99 extrémistes de l'EIIL et 46 civils, selon l'OSDH.
«Aucun de vous ne survivra, et nous ferons de vous un exemple pour tous ceux qui pensent suivre le même chemin», a lancé cheikh Abou Mohammed Al-Adnani, le porte-parole de l'EIIL. Le groupe a aussi mis en garde les membres de l'opposition syrienne, estimant que «la coalition et le Conseil national [syrien, une des composantes de la coalition], l'état-major et le conseil militaire [...] lui ont déclaré la guerre». «Chaque membre de cette entité est une cible légitime pour nous, à moins qu'il ne déclare publiquement son refus de [...] combattre les moudjahidin», a-t-il ajouté.
Source : agences et rédaction
Ce mercredi, le quartier général des extrémistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), à

«Les combattants appartenant à différentes brigades islamistes ont pris le contrôle de l'ex-hôpital pour enfants, dans le quartier de Qadi Askar [centre], qui était devenu le quartier général de l'EIIL dans la ville», affirme l'ONG.
Mardi, l'EIIL, née au printemps 2013 d'une scission entre l'Etat islamique en Irak (EII) et Jabhat Al-Nosra (JAN), branche officielle d'Al-Qaida en Syrie, a promis d'«anéantir» les «rebelles» contre lesquels il se bat depuis plusieurs jours. Ces combats fratricides, qui ont débuté vendredi, ont fait au moins 274 morts : 129 rebelles et membres du Front Al-Nosra, 99 extrémistes de l'EIIL et 46 civils, selon l'OSDH.
«Aucun de vous ne survivra, et nous ferons de vous un exemple pour tous ceux qui pensent suivre le même chemin», a lancé cheikh Abou Mohammed Al-Adnani, le porte-parole de l'EIIL. Le groupe a aussi mis en garde les membres de l'opposition syrienne, estimant que «la coalition et le Conseil national [syrien, une des composantes de la coalition], l'état-major et le conseil militaire [...] lui ont déclaré la guerre». «Chaque membre de cette entité est une cible légitime pour nous, à moins qu'il ne déclare publiquement son refus de [...] combattre les moudjahidin», a-t-il ajouté.
Source : agences et rédaction
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