Moscou promet un plan d’aide à Kiev, le PM ukrainien salue

Le premier ministre ukrainien, Mykola Azarov, a salué mercredi le plan d'aide financière de 15 milliards de dollars accordé par la Russie à l'Ukraine.
«Le président est parvenu à un accord sur des conditions exceptionnellement avantageuses pour financer l'économie ukrainienne, ce qui nous permettra de mettre en œuvre un programme de grande ampleur pour la modernisation économique», a
annoncé M. Azarov lors d'une réunion du gouvernement.
L'accord d'association avec l'Union européenne «aurait entraîné la faillite et l'effondrement socio-économique», a dit ainsi M. Azarov en ouvrant le conseil des ministres.
«Hier on a assisté à un événement historique», a-t-il ajouté, évoquant la visite à Moscou du président Viktor Ianoukovitch.
Et de poursuivre: «Le précédent contrat gazier [conclu par le premier ministre de l'époque Ioulia Timochenko aujourd'hui en prison] saignait l'économie ukrainienne depuis trois ans et demi. Le président a mis un terme à cette trahison des intérêts nationaux, dont sont responsables les mêmes forces politiques qui provoquent aujourd'hui l'instabilité dans le pays».
«Les accords signés ouvrent de bonnes perspectives à l'économie ukrainienne pour des années à venir. Tout cela aurait été impossible sans accords entre les présidents russe et ukrainien», a-t-il indiqué, assurant qu’«aujourd'hui rien ne menace la stabilité économique et financière en Ukraine».
Selon M. Azarov en signant l'accord d'association avec l'Union, l'Ukraine aurait dû accepter les conditions du Fonds monétaire international (FMI), telles que la hausse des tarifs du gaz pour les particuliers, la dévaluation de la devise nationale ou le gel des salaires, tout en achetant le gaz russe au prix fort.
Plan d’aide russe
Mardi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que Moscou accordait 15 milliards de dollars à l'Ukraine et baissait le prix du gaz qu'elle lui vend, lors d'une visite du président ukrainien au Kremlin dénoncée par l'opposition pro-européenne.
«Ce (placement dans des titres du gouvernement ukrainien) n'est lié à aucune condition,
ni à une hausse, ni à une baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des Bourses ou des dépenses», a-t-il souligné à l'issue de ses discussions avec son homologue ukrainien, faisant allusion aux conditions posées par le FMI pour l'octroi d'un prêt à Kiev.
Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a ensuite précisé que cet argent serait investi immédiatement, en 2013, et en 2014 dans des obligations émises par l'Ukraine, selon les agences russes.
M. Poutine a aussi indiqué que la Russie avait accepté de réduire d'un tiers le prix du gaz qu'elle exporte en Ukraine, qui coûtera désormais 268,5 dollars les 1 000 mètres cubes contre plus de 400 actuellement.
«Partenariat stratégique»
M. Poutine a par ailleurs affirmé que la question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union douanière menée par Moscou, redoutée par l'opposition pro-européenne en Ukraine, n'avait pas été évoquée lors des négociations.
Les deux pays ont toutefois conclu un accord prévoyant de lever les «limitations commerciales» entre les deux pays jusqu'à fin 2014.
Au début de leurs discussions, M. Ianoukovitch avait plaidé pour un «partenariat stratégique» avec la Russie, plus à même selon lui de faire sortir l'Ukraine de la crise que
la signature de l'accord d'association avec l'UE – en préparation depuis 3 ans –, très mal vu par Moscou.
Son refus fin novembre de signer cet accord historique a poussé des centaines de milliers de personnes à descendre dans la rue et a plongé le pays dans une crise politique inédite depuis la Révolution orange pro-occidentale de 2004.
À Kiev, l'opposition, qui manifeste et occupe la place de l'Indépendance au centre de la ville depuis près de quatre semaines et a notamment mobilisé environ 300 000 personnes dimanche, avait appelé à un nouveau rassemblement mardi soir.
L'un de ses chefs de file, le célèbre boxeur Vitali Klitschko, a annoncé mettre fin à sa carrière sportive pour briguer la présidence du pays et a réclamé une élection présidentielle anticipée dès le mois de mars.
Source: agences et rédaction
«Le président est parvenu à un accord sur des conditions exceptionnellement avantageuses pour financer l'économie ukrainienne, ce qui nous permettra de mettre en œuvre un programme de grande ampleur pour la modernisation économique», a

L'accord d'association avec l'Union européenne «aurait entraîné la faillite et l'effondrement socio-économique», a dit ainsi M. Azarov en ouvrant le conseil des ministres.
«Hier on a assisté à un événement historique», a-t-il ajouté, évoquant la visite à Moscou du président Viktor Ianoukovitch.
Et de poursuivre: «Le précédent contrat gazier [conclu par le premier ministre de l'époque Ioulia Timochenko aujourd'hui en prison] saignait l'économie ukrainienne depuis trois ans et demi. Le président a mis un terme à cette trahison des intérêts nationaux, dont sont responsables les mêmes forces politiques qui provoquent aujourd'hui l'instabilité dans le pays».
«Les accords signés ouvrent de bonnes perspectives à l'économie ukrainienne pour des années à venir. Tout cela aurait été impossible sans accords entre les présidents russe et ukrainien», a-t-il indiqué, assurant qu’«aujourd'hui rien ne menace la stabilité économique et financière en Ukraine».
Selon M. Azarov en signant l'accord d'association avec l'Union, l'Ukraine aurait dû accepter les conditions du Fonds monétaire international (FMI), telles que la hausse des tarifs du gaz pour les particuliers, la dévaluation de la devise nationale ou le gel des salaires, tout en achetant le gaz russe au prix fort.
Plan d’aide russe
Mardi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que Moscou accordait 15 milliards de dollars à l'Ukraine et baissait le prix du gaz qu'elle lui vend, lors d'une visite du président ukrainien au Kremlin dénoncée par l'opposition pro-européenne.
«Ce (placement dans des titres du gouvernement ukrainien) n'est lié à aucune condition,

Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a ensuite précisé que cet argent serait investi immédiatement, en 2013, et en 2014 dans des obligations émises par l'Ukraine, selon les agences russes.
M. Poutine a aussi indiqué que la Russie avait accepté de réduire d'un tiers le prix du gaz qu'elle exporte en Ukraine, qui coûtera désormais 268,5 dollars les 1 000 mètres cubes contre plus de 400 actuellement.
«Partenariat stratégique»
M. Poutine a par ailleurs affirmé que la question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union douanière menée par Moscou, redoutée par l'opposition pro-européenne en Ukraine, n'avait pas été évoquée lors des négociations.
Les deux pays ont toutefois conclu un accord prévoyant de lever les «limitations commerciales» entre les deux pays jusqu'à fin 2014.
Au début de leurs discussions, M. Ianoukovitch avait plaidé pour un «partenariat stratégique» avec la Russie, plus à même selon lui de faire sortir l'Ukraine de la crise que
Son refus fin novembre de signer cet accord historique a poussé des centaines de milliers de personnes à descendre dans la rue et a plongé le pays dans une crise politique inédite depuis la Révolution orange pro-occidentale de 2004.
À Kiev, l'opposition, qui manifeste et occupe la place de l'Indépendance au centre de la ville depuis près de quatre semaines et a notamment mobilisé environ 300 000 personnes dimanche, avait appelé à un nouveau rassemblement mardi soir.
L'un de ses chefs de file, le célèbre boxeur Vitali Klitschko, a annoncé mettre fin à sa carrière sportive pour briguer la présidence du pays et a réclamé une élection présidentielle anticipée dès le mois de mars.
Source: agences et rédaction
Comments

