La «Kill List» du Mossad, ta bouche te condamne!

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«Israël» est derrière l’assassinat du leader du Hezbollah Hassan Lakkis, a révélé mercredi Ronen Bergman au journal britannique Foreign Policy.
Malgré les démentis de l’entité sioniste, le correspondent et spécialiste politique et militaire pour le quotidien israélien Yediot Aharonot a dévoilé que le martyr Lakkis a été
inscrit depuis longtemps sur la «Kill List» du Mossad.
Le Hezbollah a accusé «Israël» d'avoir assassiné Hassan Hawlo al-Lakiss, commandant du Hezbollah en charge du développement des armes et de la guerre technologique de pointe, abattu, mardi 3 décembre vers minuit, par balles devant sa maison dans la localité de Hadath, à l'est de Beyrouth.
«L'accusation directe est dirigée contre l'ennemi israélien qui a tenté d'éliminer notre frère martyr à maintes reprises mais ses tentatives avaient échoué jusqu'à hier soir», a indiqué le parti mercredi dernier dans un communiqué, soulignant que «cet ennemi doit assumer l'entière responsabilité et les conséquences de ce crime ignoble».
Démentis d’«Israël»
Côté israélien, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor et le ministre de l'Energie Sylvan Shalom ont démenti toute implication d'«Israël».
«Israël n'a rien à voir avec cela», a déclaré Yigal Palmor mercredi à l'AFP. «C'est encore un réflexe pavlovien du Hezbollah qui lance des accusations automatiques avant même
d'avoir pu se rendre compte de ce qui s'est passé», a-t-il ajouté.
Interrogé sur les accusations du Hezbollah, le vice-ministre sioniste de la Guerre, Danny Danon a refusé de confirmer ou de démentir. «Nous ne réagissons pas à ce genre d'allégation», s'est-il borné à affirmer.
Une accusation logique contre l’ennemi juré du Liban, surtout que, selon Bergman, les tentatives sionistes de neutraliser le leader Lakiss se sont multipliées. «Le 20 Juillet 2006, les Israéliens ont essayé de neutraliser Lakkis avec une roquette tirée à partir d’un chasseur F-16 dans son appartement à Beyrouth, mais il n’était pas chez lui et son fils a été tué», a-t-il écrit.
«Maintenant, ils sont tous ensemble», a déclaré mercredi matin un responsable du renseignement israélien, quand il a appris la mort de Hassan Lakkis, avant d’ajouter en souriant: «Il va y avoir une conférence au sommet dans les cieux».
La «Kill List»
Selon Bergman, la mort de Lakkis est une mort de plus dans une longue série d’assassinats de personnalités du «Front Radical» (des syriens, palestiniens ou des iraniens de trois organisations: le Hezbollah, le Jihad islamique et le Hamas).
«Nous parlons d’un certain nombre d’organisations et de personnes impliquées dans l’activité nucléaire et le terrorisme. Ils font non seulement cela pour leur pays dans diverses missions, mais ont aussi créé un réseau international. Le plus dangereux et le plus efficace que j’ai rencontré. Israël a pour objectif d’attraper ces gens-là», a affirmé le responsable.
«Ce n’est pas la première fois qu’Israël fait face à des ennemis très puissants… Mais les responsables du renseignement israéliens pensent que ce pourrait être la série de cibles la plus diversifiée et la plus complexe qu’Israël a rencontré. Ces ennemis sont du bas de
l’échelle, sur le terrain, jusqu’à en haut de la hiérarchie», selon le Mossad et l’Aman (renseignement militaire sioniste).
Retour en 2004, le Mossad a commencé à identifier différentes figures clés de ce «Front Radical», les capacités opérationnelles, organisationnelles et technologiques de pointe.
D’après l’article du Foreign Policy, le renseignement israélien a dressé une liste de ces hommes, chacun possédant des compétences hautement mortelles qui pourraient «menacer Israël». La liste a été dirigée par deux hommes: Imad Moughnieh , chef militaire suprême du Hezbollah, et le général Mohammed Suleiman, le cerveau de Bachar el-Assad en matière de projets spéciaux, y compris «initiateur du programme nucléaire syrien».
Comme Meir Dagan, l’ancien chef du Mossad le dit: «Le général Mohamead Suleiman était en charge des entreprises louches d’Assad, y compris la connexion avec le Hezbollah et l’Iran et tous les projets sensibles. Il était la tête pensante d’Assad. Aujourd’hui, il lui manque».
Et de poursuivre: «Après eux, le général Hassan Tehrani Moghaddam, chef du développement des missiles pour la Garde révolutionnaire islamique et responsable de l’exportation de missiles pour le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique. Mahmoud al -Mabhouh, le responsable du Hamas chargé des relations avec l’Iran, et Hassan Lakkis qui a été identifié par Aman au début des années 1990 en tant que spécialiste du développement des armes du Hezbollah».
Lakkis, «le meilleur»
Selon son dossier d’Aman, Lakkis a été actif dans le parti libnais depuis 19 ans. Il avait «une certaine quantité de savoir technique mais la plupart de ses compétences ont été acquises grâce à son expérience dans le développement et la fabrication des armes». Presque dès le début, il a été «le meilleur agent d’approvisionnement et coordinateur
avec l’Iran sur ces questions». Grâce à ses efforts, «le Hezbollah est devenu la plus puissante organisation terroriste jamais créée – encore plus puissante que Al-Qaïda, à bien des égards. Ils ont une puissance de feu que 90% des Etats n’ont pas » selon Dagan.
Dès le milieu des années 1990, les officiers d’Aman qui ont marqué Lakkis comme une cible potentielle, estimaient qu’il «devrait être éliminé». Mais le Hezbollah «n’était pas une cible privilégiée à l’époque». Ce qui a changé au cours des années 2000.
À l’été 2006, poursuit Bergman, «Israël a perdu sa guerre avec le Hezbollah, grâce, en partie, à des fortifications et des engins de pointe comme les communications, les systèmes de commandement et de contrôle, et l’optique de vision nocturne», alors il a essayé d’assassiner le commandant du parti Hassan Lakiss en bombardant son appartement dans la banlieue sud de Beyrouth, mais ce dernier a échappé de la mort.
Source: Sites web et rédaction
«Israël» est derrière l’assassinat du leader du Hezbollah Hassan Lakkis, a révélé mercredi Ronen Bergman au journal britannique Foreign Policy.
Malgré les démentis de l’entité sioniste, le correspondent et spécialiste politique et militaire pour le quotidien israélien Yediot Aharonot a dévoilé que le martyr Lakkis a été

Le Hezbollah a accusé «Israël» d'avoir assassiné Hassan Hawlo al-Lakiss, commandant du Hezbollah en charge du développement des armes et de la guerre technologique de pointe, abattu, mardi 3 décembre vers minuit, par balles devant sa maison dans la localité de Hadath, à l'est de Beyrouth.
«L'accusation directe est dirigée contre l'ennemi israélien qui a tenté d'éliminer notre frère martyr à maintes reprises mais ses tentatives avaient échoué jusqu'à hier soir», a indiqué le parti mercredi dernier dans un communiqué, soulignant que «cet ennemi doit assumer l'entière responsabilité et les conséquences de ce crime ignoble».
Démentis d’«Israël»
Côté israélien, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor et le ministre de l'Energie Sylvan Shalom ont démenti toute implication d'«Israël».
«Israël n'a rien à voir avec cela», a déclaré Yigal Palmor mercredi à l'AFP. «C'est encore un réflexe pavlovien du Hezbollah qui lance des accusations automatiques avant même

Interrogé sur les accusations du Hezbollah, le vice-ministre sioniste de la Guerre, Danny Danon a refusé de confirmer ou de démentir. «Nous ne réagissons pas à ce genre d'allégation», s'est-il borné à affirmer.
Une accusation logique contre l’ennemi juré du Liban, surtout que, selon Bergman, les tentatives sionistes de neutraliser le leader Lakiss se sont multipliées. «Le 20 Juillet 2006, les Israéliens ont essayé de neutraliser Lakkis avec une roquette tirée à partir d’un chasseur F-16 dans son appartement à Beyrouth, mais il n’était pas chez lui et son fils a été tué», a-t-il écrit.
«Maintenant, ils sont tous ensemble», a déclaré mercredi matin un responsable du renseignement israélien, quand il a appris la mort de Hassan Lakkis, avant d’ajouter en souriant: «Il va y avoir une conférence au sommet dans les cieux».
La «Kill List»
Selon Bergman, la mort de Lakkis est une mort de plus dans une longue série d’assassinats de personnalités du «Front Radical» (des syriens, palestiniens ou des iraniens de trois organisations: le Hezbollah, le Jihad islamique et le Hamas).
«Nous parlons d’un certain nombre d’organisations et de personnes impliquées dans l’activité nucléaire et le terrorisme. Ils font non seulement cela pour leur pays dans diverses missions, mais ont aussi créé un réseau international. Le plus dangereux et le plus efficace que j’ai rencontré. Israël a pour objectif d’attraper ces gens-là», a affirmé le responsable.
«Ce n’est pas la première fois qu’Israël fait face à des ennemis très puissants… Mais les responsables du renseignement israéliens pensent que ce pourrait être la série de cibles la plus diversifiée et la plus complexe qu’Israël a rencontré. Ces ennemis sont du bas de

Retour en 2004, le Mossad a commencé à identifier différentes figures clés de ce «Front Radical», les capacités opérationnelles, organisationnelles et technologiques de pointe.
D’après l’article du Foreign Policy, le renseignement israélien a dressé une liste de ces hommes, chacun possédant des compétences hautement mortelles qui pourraient «menacer Israël». La liste a été dirigée par deux hommes: Imad Moughnieh , chef militaire suprême du Hezbollah, et le général Mohammed Suleiman, le cerveau de Bachar el-Assad en matière de projets spéciaux, y compris «initiateur du programme nucléaire syrien».
Comme Meir Dagan, l’ancien chef du Mossad le dit: «Le général Mohamead Suleiman était en charge des entreprises louches d’Assad, y compris la connexion avec le Hezbollah et l’Iran et tous les projets sensibles. Il était la tête pensante d’Assad. Aujourd’hui, il lui manque».
Et de poursuivre: «Après eux, le général Hassan Tehrani Moghaddam, chef du développement des missiles pour la Garde révolutionnaire islamique et responsable de l’exportation de missiles pour le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique. Mahmoud al -Mabhouh, le responsable du Hamas chargé des relations avec l’Iran, et Hassan Lakkis qui a été identifié par Aman au début des années 1990 en tant que spécialiste du développement des armes du Hezbollah».
Lakkis, «le meilleur»
Selon son dossier d’Aman, Lakkis a été actif dans le parti libnais depuis 19 ans. Il avait «une certaine quantité de savoir technique mais la plupart de ses compétences ont été acquises grâce à son expérience dans le développement et la fabrication des armes». Presque dès le début, il a été «le meilleur agent d’approvisionnement et coordinateur

Dès le milieu des années 1990, les officiers d’Aman qui ont marqué Lakkis comme une cible potentielle, estimaient qu’il «devrait être éliminé». Mais le Hezbollah «n’était pas une cible privilégiée à l’époque». Ce qui a changé au cours des années 2000.
À l’été 2006, poursuit Bergman, «Israël a perdu sa guerre avec le Hezbollah, grâce, en partie, à des fortifications et des engins de pointe comme les communications, les systèmes de commandement et de contrôle, et l’optique de vision nocturne», alors il a essayé d’assassiner le commandant du parti Hassan Lakiss en bombardant son appartement dans la banlieue sud de Beyrouth, mais ce dernier a échappé de la mort.
Source: Sites web et rédaction
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