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Syrie : Genève 2 se précise, la moitié des sites chimiques inspectés

Syrie : Genève 2 se précise, la moitié des sites chimiques inspectés
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Le vice-Premier ministre syrien a affirmé jeudi 17 octobre à Moscou que la conférence internationale Genève-2 sur la Syrie devrait avoir lieu les 23-24 novembre.

Interrogé sur les dates possibles de la conférence de paix lors d'une conférence de presse organisée par l'agence de presse publique Ria Novosti, M. Jamil a répondu les 23-24 novembre.
«Nous avons évoqué lors d'entretiens aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères les délais, encore hypothétiques, dans lesquels peut se tenir la conférence», a également déclaré M. Jamil, dont les propos étaient traduits de l'arabe en russe.

A la question de savoir quelles formations d'opposition participeraient à la conférence, leSyrie : Genève 2 se précise, la moitié des sites chimiques inspectés responsable syrien a répondu que ce seraient des représentants de la «principale opposition politique».

Le vice-ministre a aussi commenté le refus de l'une des principales forces politiques de l'opposition de prendre part à la conférence.
«Le refus du Conseil national syrien (principale coalition de l'opposition syrienne, ndlr) de participer à Genève-2 n'influera pas sur les délais et le format dans lesquels elle sera tenue, ils vont très probablement revenir sur leur décision», a-t-il déclaré.

M. Jamil a reconnu que cette deuxième conférence de paix était nécessaire car «tout le monde se trouve dans une impasse, militaire et politique». «Genève est la solution pour tout le monde : les Américains, les Russes, le régime syrien et l'opposition. Celui qui s'en rend compte le premier en tirera bénéfice. Celui qui ne s'en rend pas compte se verra débarqué du processus politique», a-t-il dit.

La conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la «rébellion».

Les armes chimiques détruites dans le pays
 

Evoquant l'arsenal chimique syrien, M, Jamil a indiqué que «les armes chimiques syriennes sont détruites sur le territoire du pays, aucun armement ne quitte la Syrie».
«Tout est détruit sur place», a-t-il indiqué à la question de savoir si les armes chimiques étaient acheminées dans un pays tiers pour être détruites.

Des médias ont annoncé que Damas aurait donné son feu vert afin de transférer ses armes chimiques dans un pays tiers.

La moitié des sites de l'arsenal chimique inspectés

Parallèlement, l'Organisation chargée de superviser la destruction de l'arsenal chimique syrien a annoncé jeudi avoir vérifié près de la moitié des sites devant être détruit d'ici à la mi-2014.
«Nous avons fait pratiquement la moitié du travail de vérification des sites déclarés», a dit à laSyrie : Genève 2 se précise, la moitié des sites chimiques inspectés presse à La Haye Malik Ellahi, un conseiller politique sur la Syrie de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

En dépit des progrès, Ellahi a souligné que la sécurité restait une des principales préoccupations pour cette mission menée pour la première fois dans un pays en guerre.

«Une de nos préoccupations est évidemment la situation sécuritaire», a dit Malik Ellahi, citant des tirs de mortiers et des attaques à la voiture piégée à proximité de l'hôtel de Damas où résident les inspecteurs.

L'OIAC, qui a obtenu la semaine dernière le prix Nobel de la paix, avait indiqué mercredi avoir vérifié onze sites et détruit des équipements de production sur six sites.
Les inspecteurs ne se concentrent pour l'instant que sur la vérification de la liste qu'ont fournie les autorités syriennes, qui comporte 20 sites de production et de stockage des armes chimiques. Présente en Syrie depuis le 1er octobre, les équipes de l'OIAC et de l'ONU comptent une soixantaine de personnes.

Source : agences et rédaction

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