Syrie : le patrimoine culturel pillé et en fuite

Au fil des millénaires, la Syrie a été le berceau de cultures très diverses et de royaumes antiques, issus de différentes tribus préhistoriques, de sociétés islamiques, de croisés européens, de marchands perses et de vestiges des empires abbasside et ottoman.
Cependant, la crise qui frappe la Syrie depuis deux ans et demi a permis aux trafiquants et aux milices de tenter de saper l'identité culturelle de ce pays qualifié de «musée en plein air».
En effet, des milliers de pièces archéologiques ont été pillées afin de les vendre dans les pays du voisinage à des prix bon marché. Certains sites classés au patrimoine mondial de l'humanité, comme le Krak des chevaliers près de Homs ou la ville romaine d'Apamée, ont subi des dommages irréparables.
En septembre, le Metropolitan Museum of Art de New York a rapporté que 90% du patrimoine culturel syrien est aujourd'hui menacé de destruction, de vol et d'éparpillement.
Pour lutter contre la contrebande et la revente des œuvres sur le marché noir, L'Etat syrien a pris une série de mesures préventives. Les pièces archéologiques ont été déposées dans des lieux sûrs, l'Interpol a été informé des objets pillés, certains musées et forteresses ont été munis d'engins d'alarme et le nombre des gardes ont été augmentés dans ces lieu
Parallèlement, le Metropolitan Museum of Art vient d'établir, avec le Conseil international des musées et l'Unesco, une liste rouge d'une trentaine d'œuvres d'art «à risque», autrement dit, susceptibles de circuler illégalement.
S'ajoutant aux listes rouges irakienne ou afghane, le document vise à dissuader d'éventuels musées, maisons de vente aux enchères, galeries, marchands d'art ou collectionneurs de les acquérir. On y trouve entre autres les pièces ci-dessous.
Source : Rue89 et rédaction
Cependant, la crise qui frappe la Syrie depuis deux ans et demi a permis aux trafiquants et aux milices de tenter de saper l'identité culturelle de ce pays qualifié de «musée en plein air».
En effet, des milliers de pièces archéologiques ont été pillées afin de les vendre dans les pays du voisinage à des prix bon marché. Certains sites classés au patrimoine mondial de l'humanité, comme le Krak des chevaliers près de Homs ou la ville romaine d'Apamée, ont subi des dommages irréparables.
En septembre, le Metropolitan Museum of Art de New York a rapporté que 90% du patrimoine culturel syrien est aujourd'hui menacé de destruction, de vol et d'éparpillement.
Pour lutter contre la contrebande et la revente des œuvres sur le marché noir, L'Etat syrien a pris une série de mesures préventives. Les pièces archéologiques ont été déposées dans des lieux sûrs, l'Interpol a été informé des objets pillés, certains musées et forteresses ont été munis d'engins d'alarme et le nombre des gardes ont été augmentés dans ces lieu
Parallèlement, le Metropolitan Museum of Art vient d'établir, avec le Conseil international des musées et l'Unesco, une liste rouge d'une trentaine d'œuvres d'art «à risque», autrement dit, susceptibles de circuler illégalement.
S'ajoutant aux listes rouges irakienne ou afghane, le document vise à dissuader d'éventuels musées, maisons de vente aux enchères, galeries, marchands d'art ou collectionneurs de les acquérir. On y trouve entre autres les pièces ci-dessous.

Source : Rue89 et rédaction
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