Syrie: deux églises attaquées par Al-Qaïda, le couvent de Sainte Tecle toujours isolé

Des miliciens de l'«État islamique en Irak et au Levant» (EIIL), un groupe combattant en Syrie et lié à al-Qaida, se sont attaqués jeudi 26 septembre à deux églises de Raqa (nord). Ils ont brûlé des statues et des croix à l'intérieur de l'église grecque catholique de Notre Dame de l'Annonciation et dans celle des Martyrs qui appartient aux Arméniens catholiques», a indiqué le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH)».
Selon l'OSDH, les extrémistes ont également détruit la croix placée en haut du clocher de l'église des Martyrs et planté le drapeau de l'EIIL à la place.
Lieux de culte chrétiens et musulmans bombardés
Plusieurs lieux de culte chrétiens et musulmans ont été attaqués en Syrie, pays multiconfessionnel, depuis le début de la guerre entre le régime et les bandes armées terroristes. Fin 2012, Human Rights Watch avait rapporté des attaques contre des églises dans des villages de la province de Lattaquié (ouest) par des groupes rebelles, ainsi que des attaques contre un lieu de culte chiite début 2013.
Le couvent de Sainte Tecle à Maaloula toujours isolé
A Maaloula, des jeunes de villages voisins ont tenté en vain d'apporter de la nourriture au couvent de Sainte Tecle où sont toujours bloqués 40 miniales et orphelins. Ils ont été pris sous le feu des miliciens d'Al-Qaïda.
«Il y a quatre jours des jeunes de villages voisins ont tenté d'apporter au couvent des vivres. Mais, pris sous le feu de tireurs isolés, des extrémistes du groupe al-Nosra, ils ont dû rebrousser chemin», rapporte le site La croix. La Croix-Rouge internationale a elle aussi tenté d'apporter des vivres et médicament au couvent.
Le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient avait appelé mardi 24 septembre le Croissant-Rouge syrien, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ainsi que les ONG à venir en aide à la ville historique chrétienne syrienne de Maaloula.
Le couvent se situe à mi-chemin entre la colline de Maaloula, contrôlée par les groupes rebelles, et la place de la ville, contrôlée par l'armée. Al-Qaida a pris le contrôle de la ville le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.
Source : agences et rédaction
Selon l'OSDH, les extrémistes ont également détruit la croix placée en haut du clocher de l'église des Martyrs et planté le drapeau de l'EIIL à la place.
Lieux de culte chrétiens et musulmans bombardés
Plusieurs lieux de culte chrétiens et musulmans ont été attaqués en Syrie, pays multiconfessionnel, depuis le début de la guerre entre le régime et les bandes armées terroristes. Fin 2012, Human Rights Watch avait rapporté des attaques contre des églises dans des villages de la province de Lattaquié (ouest) par des groupes rebelles, ainsi que des attaques contre un lieu de culte chiite début 2013.
Le couvent de Sainte Tecle à Maaloula toujours isolé
A Maaloula, des jeunes de villages voisins ont tenté en vain d'apporter de la nourriture au couvent de Sainte Tecle où sont toujours bloqués 40 miniales et orphelins. Ils ont été pris sous le feu des miliciens d'Al-Qaïda.
«Il y a quatre jours des jeunes de villages voisins ont tenté d'apporter au couvent des vivres. Mais, pris sous le feu de tireurs isolés, des extrémistes du groupe al-Nosra, ils ont dû rebrousser chemin», rapporte le site La croix. La Croix-Rouge internationale a elle aussi tenté d'apporter des vivres et médicament au couvent.
Le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient avait appelé mardi 24 septembre le Croissant-Rouge syrien, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ainsi que les ONG à venir en aide à la ville historique chrétienne syrienne de Maaloula.
Le couvent se situe à mi-chemin entre la colline de Maaloula, contrôlée par les groupes rebelles, et la place de la ville, contrôlée par l'armée. Al-Qaida a pris le contrôle de la ville le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.
Source : agences et rédaction
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