Assad: Nous détenons des armes capables d’aveugler «Israël» en un instant

Le président syrien, Bachar el-Assad, n'écarte pas une intervention armée des Etats-Unis dans son pays, en dépit de l'engagement de Damas de détruire son arsenal chimique, dans un entretien avec la chaîne vénézuélienne Telesur, diffusé mercredi.
«La possibilité que les Etats-Unis lancent une attaque contre la Syrie est toujours réelle. Soit sous le prétexte des armes chimiques, soit pour d'autres prétextes», a assuré le président syrien dans cet entretien avec la chaîne publique vénézuélienne, réalisé à Damas.
Et de souligner: «Si on jette un coup d'œil sur les guerres précédentes, sur la politique des
Etats-Unis, au moins à partir de la première moitié des années cinquante, on voit qu'il s'agit d'une politique qui passe d'une agression à une autre. Cette politique n'a pas changé et je ne vois pas maintenant de raison particulière pour qu'elle change».
M. Assad a en outre avoué que la Syrie «ne craint pas un éventuel recours au chapitre VII».
«Les Etats-Unis ne peuvent pas avoir recours au Conseil de sécurité comme ils le faisaient dans les années 90, il y a davantage d'équilibre en son sein» aujourd'hui, a-t-il martelé.
Le chef d’Etat syrien a de nouveau pointé l'ingérence étrangère dans le conflit qui secoue la Syrie depuis plus de deux ans et demi. Il a notamment précisé que certains Etats, dont l'Arabie saoudite, fournissaient des armements aux rebelles.
Changer l’équilibre de force
Dans le même contexte, le quotidien libanais Al-Akhbar a révélé dans son édition de jeudi, que le président Assad semblait très «satisfait» de l’accord conclu entre Moscou et Washington sur les armes chimiques.
«Nous possédons un mille de tonnes d’armes chimique qui constitue un véritable fardeau pour nous. Leur destruction nécessite beaucoup d’argent, prendra plusieurs années et pose un bon nombre de problèmes au niveau écologique. Qu’ils (les Occidentaux) viennent les prendre», a dit M. Assad à ses visiteurs cités par Al-Akhbar.
Et d’ajouter: «L’arsenal chimique n’est pas leur objectif. Ils veulent changer l’équilibre de force et protéger Israël. Nous avons renversé la table et jeter la balle dans leur camp. Ils ont alors été embarrassés devant l’opinion publique américaine et européenne, même au sein de l’administration américaine».
M. Assad a rappelé que «ce genre d’armes dissuasif a été fabriqué dans les années 80 pour contrer l’arme nucléaire israélienne. Actuellement, cet armement n’est plus dissuasif. Nous possédons aujourd’hui des armes beaucoup plus importantes et sophistiquées capables d’aveugler Israël en un instant».
Les forces russes combattront sur le sol syrien
Le président syrien a en outre fait état d’un «niveau sans précédent» de coopération et de coordination entre Damas et Moscou. «La Russie s’est engagée à intervenir avec force en cas de guerre contre la Syrie (…). Les forces russes se déploieront sur le sol syrien pour combattre à
nos côtés», a-t-il révélé.
Sayed Nasrallah, maître des fidèles
S’agissant de l’Iran et du Hezbollah, M. Assad s’est dit confiant du front de la résistance.
«Je suis rassuré que le maître des fidèles (en allusion au sayed Hassan Nasrallah) est capable de contenir les répercussions de toute agression contre la Syrie», a-t-il affirmé.
«Israël n’est plus comme avant. Vu sa faiblesse, cette entité combat à travers ses alliés. Il essaie de pousser les Etats-Unis vers une guerre dans la région, et use des membres de «l’islam américain», des groupes de takfiris, pour nous combattre. Ces gens-là, sont dans cette période les ennemis directs de la Syrie».
L’Arabie a franchi transgressé tous les tabous
Le président syrien n’a pas du tout confiance dans les autorités saoudiennes qui ont «transgressé tous les tabous». Et ne «s’attend pas à quelque chose de positif de sa part».
Europe
M. Assad a par ailleurs révélé que les délégations européennes, dont certaines liés à des renseignements, se bousculent en Syrie dans une tentative de reprendre contact avec Damas.
Source: agences et Al-Manar
«La possibilité que les Etats-Unis lancent une attaque contre la Syrie est toujours réelle. Soit sous le prétexte des armes chimiques, soit pour d'autres prétextes», a assuré le président syrien dans cet entretien avec la chaîne publique vénézuélienne, réalisé à Damas.
Et de souligner: «Si on jette un coup d'œil sur les guerres précédentes, sur la politique des

M. Assad a en outre avoué que la Syrie «ne craint pas un éventuel recours au chapitre VII».
«Les Etats-Unis ne peuvent pas avoir recours au Conseil de sécurité comme ils le faisaient dans les années 90, il y a davantage d'équilibre en son sein» aujourd'hui, a-t-il martelé.
Le chef d’Etat syrien a de nouveau pointé l'ingérence étrangère dans le conflit qui secoue la Syrie depuis plus de deux ans et demi. Il a notamment précisé que certains Etats, dont l'Arabie saoudite, fournissaient des armements aux rebelles.
Changer l’équilibre de force
Dans le même contexte, le quotidien libanais Al-Akhbar a révélé dans son édition de jeudi, que le président Assad semblait très «satisfait» de l’accord conclu entre Moscou et Washington sur les armes chimiques.
«Nous possédons un mille de tonnes d’armes chimique qui constitue un véritable fardeau pour nous. Leur destruction nécessite beaucoup d’argent, prendra plusieurs années et pose un bon nombre de problèmes au niveau écologique. Qu’ils (les Occidentaux) viennent les prendre», a dit M. Assad à ses visiteurs cités par Al-Akhbar.
Et d’ajouter: «L’arsenal chimique n’est pas leur objectif. Ils veulent changer l’équilibre de force et protéger Israël. Nous avons renversé la table et jeter la balle dans leur camp. Ils ont alors été embarrassés devant l’opinion publique américaine et européenne, même au sein de l’administration américaine».
M. Assad a rappelé que «ce genre d’armes dissuasif a été fabriqué dans les années 80 pour contrer l’arme nucléaire israélienne. Actuellement, cet armement n’est plus dissuasif. Nous possédons aujourd’hui des armes beaucoup plus importantes et sophistiquées capables d’aveugler Israël en un instant».
Les forces russes combattront sur le sol syrien
Le président syrien a en outre fait état d’un «niveau sans précédent» de coopération et de coordination entre Damas et Moscou. «La Russie s’est engagée à intervenir avec force en cas de guerre contre la Syrie (…). Les forces russes se déploieront sur le sol syrien pour combattre à

Sayed Nasrallah, maître des fidèles
S’agissant de l’Iran et du Hezbollah, M. Assad s’est dit confiant du front de la résistance.
«Je suis rassuré que le maître des fidèles (en allusion au sayed Hassan Nasrallah) est capable de contenir les répercussions de toute agression contre la Syrie», a-t-il affirmé.
«Israël n’est plus comme avant. Vu sa faiblesse, cette entité combat à travers ses alliés. Il essaie de pousser les Etats-Unis vers une guerre dans la région, et use des membres de «l’islam américain», des groupes de takfiris, pour nous combattre. Ces gens-là, sont dans cette période les ennemis directs de la Syrie».
L’Arabie a franchi transgressé tous les tabous
Le président syrien n’a pas du tout confiance dans les autorités saoudiennes qui ont «transgressé tous les tabous». Et ne «s’attend pas à quelque chose de positif de sa part».
Europe
M. Assad a par ailleurs révélé que les délégations européennes, dont certaines liés à des renseignements, se bousculent en Syrie dans une tentative de reprendre contact avec Damas.
Source: agences et Al-Manar
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