Maaloula: Le patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient lance un appel urgent à l’aide

Le patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient a appelé mardi 24 septembre le Croissant-Rouge syrien, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ainsi que les ONG à venir en aide à la ville historique chrétienne syrienne de Maaloula.
«Nous lançons un appel officiel et urgent au croissant rouge syrien et à la croix rouge internationale, et à toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales concernées par les aspects humanitaires, afin qu’ils puissent assurer le ravitaillement nécessaire aux habitants du monastère, c’est-à-dire aux moniales et aux enfants de l’orphelinat du monastère, soit une quarantaine de personnes approximativement, et ce en dépêchant un ou plusieurs convois spéciaux de ravitaillement. Cela leur permettra de rester au monastère et dans leur ville, des témoins de l’étendue de leur appartenance à cette terre que nous aimons», a souligné le patriarcat dans un communiqué publié mardi 24 septembre.
Selon le patriarcat, le monastère traverse une période difficile et se trouve au milieu d’une région
en proie à des échanges de tirs. «Le monastère Sainte Tecle de la ville de Maaloula, qui constitue un vestige de civilisation qui concerne tous les citoyens syriens et qui est en même temps, un héritage de civilisation pour l’ensemble de la société humaine, vit actuellement des jours difficiles et douloureux. Le monastère se trouve au milieu d’une zone d’échange de tirs, ce qui rend son ravitaillement une opération extrêmement ardue et risquée», précise le texte.
«Dernièrement, le générateur électrique du monastère a été endommagé en raison des échanges de tirs, ce qui a empêché l’arrivée de l’eau en son sein et menace la vie quotidienne de tous les jours au monastère», ajoute-t-il.
Enfin, le patriarcat interpelle «la conscience de tout le monde, pour faire cesser l’effusion de sang et pour rejeter la violence». Il réitère «l’appel également à tous les enfants de la même patrie pour adopter le dialogue comme seul et unique moyen pour régler les conflits, pour respecter l’ être humain et préserver et protéger et sa liberté et sa dignité».
Le 9 septembre, des rebelles extrémistes ont pris le contrôle de Maaloula, située à 55 kilomètres au nord de la capitale. Les miliciens du Front al-Nosra sont ensuite entrés dans une salle paroissiale qui jouxte l'église du village, sans entrer dans l'église elle-même. Ils y auraient brisé une croix et des statues de saints, ils auraient également forcé quelques paroissiens qui s'y trouvaient. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans la ville pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.
Source : agences et rédaction
Selon le patriarcat, le monastère traverse une période difficile et se trouve au milieu d’une région

«Dernièrement, le générateur électrique du monastère a été endommagé en raison des échanges de tirs, ce qui a empêché l’arrivée de l’eau en son sein et menace la vie quotidienne de tous les jours au monastère», ajoute-t-il.
Enfin, le patriarcat interpelle «la conscience de tout le monde, pour faire cesser l’effusion de sang et pour rejeter la violence». Il réitère «l’appel également à tous les enfants de la même patrie pour adopter le dialogue comme seul et unique moyen pour régler les conflits, pour respecter l’ être humain et préserver et protéger et sa liberté et sa dignité».
Le 9 septembre, des rebelles extrémistes ont pris le contrôle de Maaloula, située à 55 kilomètres au nord de la capitale. Les miliciens du Front al-Nosra sont ensuite entrés dans une salle paroissiale qui jouxte l'église du village, sans entrer dans l'église elle-même. Ils y auraient brisé une croix et des statues de saints, ils auraient également forcé quelques paroissiens qui s'y trouvaient. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans la ville pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.
Source : agences et rédaction
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