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Un an pour détruire l’arsenal chimique en Syrie, estime le président Assad

Un an pour détruire l’arsenal chimique en Syrie, estime le président Assad
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Le président syrien a assuré que son pays détruirait son arsenal chimique, estimant que le processus de démantèlement sera long et cher avoisinant le milliard de dollars.

Le processus de démantèlement sera «compliqué techniquement, prendra une année, si ce n'est plus et demandera beaucoup d'argent, environ un milliard de dollars», a expliqué le président Bachar el-Assad dans une interview réalisée mardi à Damas et diffusée mercredi soir par la chaîneUn an pour détruire l’arsenal chimique en Syrie, estime le président Assad américaine Fox News.

L'opération sera «très dommageable pour l'environnement», a-t-il ajouté.

Et de s'interroger sur un ton ironique: «Si l'administration américaine est prête à payer et à prendre la responsabilité d'emmener ces substances toxiques aux Etats-Unis, pourquoi ne le font-ils pas?».

Conformément à l'accord de Genève, Moscou a annoncé après des discussions avec Damas, que la Syrie s'était engagée à fournir dans le délai imparti d'une semaine une information complète sur son arsenal chimique.

Trop tôt pour juger le rapport de l’ONU

M. Assad a de nouveau nié toute responsabilité dans le bombardement au gaz sarin du 21 août à la Ghouta, dans la banlieue de Damas, qui a failli donner lieu à des représailles militaires américaines et françaises.

«Les forces syriennes gagnaient du terrain à ce moment-là et n'avaient aucune raison d'employer une telle arme» a-t-il souligné, assurant que «toute cette histoire ne tient pas. Ce n'est pas réaliste».

Dans leur rapport publié lundi, les experts de l'Onu confirment qu'un bombardement au gaz sarin a bien eu lieu le 21 août à la périphérie de Damas, sans toutefois désigner explicitement un responsable.

Pour Bachar el-Assad, il est trop tôt pour juger de la pertinence du rapport. «Nous devons l'étudier. Nous devons en débattre avant de dire si nous sommes d'accord ou pas. C'était seulement hier soir», a-t-il souligné.

Il a également invité les inspecteurs de l'ONU à revenir en Syrie poursuivre leur travail.

La Syrie attaquée par al-Qaïda

Avec son aplomb habituel, le chef de l'Etat syrien a assuré que son pays n'était «pas en guerre civile», mais plutôt confronté à une «nouvelle sorte de guerre» menée par des «dizaines deUn an pour détruire l’arsenal chimique en Syrie, estime le président Assad milliers de terroristes» de plus de 80 nationalités étrangères, dont «80% à 90% seraient des combattants d'al-Qaïda».

Une récente étude d'un institut de défense britannique a estimé de son côté à près de la moitié les extrémistes qui composent les forces rebelles combattant le régime syrien.

M. Assad a par ailleurs rappelé que depuis mars 2011, «des dizaines de milliers de Syriens et 15.000 soldats ont été tués, la plupart par des attaques terroristes, des assassinats et des attentats suicide».

Assad à Obama: «Ecoutez votre peuple»

Invité à transmettre un message à son homologue américain Barack Obama, le président syrien a déclaré: «Ecoutez votre peuple. Suivez le bon sens de votre peuple. C'est tout». Une allusion aux sondages qui montrent que les Américains sont majoritairement hostiles à une intervention militaire en Syrie.

Cette interview est la deuxième ce mois-ci à une télévision américaine, révélateur d'une offensive auprès de médias occidentaux.

Source: agences et rédaction

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